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Channel: Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
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18. Histoire des Pyrénées – Le Pyrénéen et la Religion

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La Religion en Pyrénées
Des saints et des prières 
Le prêtre : une présence indispensable
Sortie de messe Ustaritz Pyrenees atlantiques 
Sortie de messe à Ustaritz dans les Pyrénées Atlantiques
Lourdes
Pèlerinage à Lourdes
La grotte de Lourdes
La grotte de Lourdes
Pelerinage Lourdes
Un handicape en pelerinage à Lourdes
Ci dessus; pèlerinage à lourdes et transport d'un handicapé

Le prêtre jouit d'un grand prestige et sa présence permanente auprès des populations est toujours estimée indispensable, car lui seul peut prêcher et dire la messe, faire des processions, baptiser, marier, apporter l'extrême-onction et enterrer les défunts. Les communes sont donc amenées à faire des efforts financiers pour bénéficier des services d'un prêtre qui, s'il perçoit un traitement de l'État, reçoit aussi des indemnités, des allocations et des dons effectués par les paroissiens. Et lorsqu'une commune est menacée de perdre le statut de paroisse et d'être rattachée à-une bourgade voisine, l'ensemble des fidèles se joint à la municipalité pour envoyer lettres et pétitions à l'évoque, au préfet ou à quelque personnage influent pour conserver l'avantage d'un prêtre permanent. Il arrive même que tout un village se mobilise et aille chercher querelle à la commune qui vient de lui ravir son curé, ce qui oblige les forces de l'ordre à intervenir pour ramener le calme. Les vocations religieuses sont nombreuses, surtout en montagne et particulièrement dans les rangs des cadets qui évitent ainsi de rester pendant toute leur vie sous la coupe de l'héritier devenu chef de Maison.

La réception d'un nouveau prêtre

La réception d'un nouveau prêtre dans une paroisse donne lieu à un cérémonial tout à fait particulier. L'Illustration du 9 octobre 1909 relate ainsi l'installation à Itsatsou, au Pays basque, de l'abbé Diesse précédemment titulaire de la cure de Mendionde : « Dès neuf heures et demi du matin, des cavaliers aux pantalons blancs, aux bérets rouges pomponnés de blanc et ornés de galons dorés, allaient à l'entrée de la commune à la rencontre du curé ; puis, escortant sa voiture suivie de celle du maire, une colonne se formait, composée de deux cents jeunes gens coiffés du béret rouge, le fusil sur l'épaule, telle une vraie garde nationale. Une escouade de sapeurs ouvrait la marche d'une allure martiale, des sapeurs du temps jadis, portant tablier blanc, le chef surmonté d'une extraordinaire coiffure. Drapeau déployé, musique en tête de cortège grossi de la longue procession des paroissiens, se rendit, en passant sous des arcs de triomphe de verdure, à l'église dont les cloches carillonnaient à toute volée. »

Outre ses fonctions sacerdotales, le prêtre exerce une influence morale sur ses fidèles. Censeur des mœurs villageoises, il surveille attentivement le comportement de la jeunesse, s'efforce de freiner ses ardeurs et lutte vigoureusement contre les usuriers. Parfois même, outrepassant ses fonctions, il tentera d'influencer ses fidèles à la veille d'élections municipales, entrant en conflit direct avec le maire qui lui fera alors le reproche de « profiter du secret du confessionnal ».

Pyrénéens et pratiques religieuses

Le dimanche, les Pyrénéens ont coutume de se rendre à la messe. Le moment venu, chacun regagne la place que lui a attribuée le prêtre qui a tenu compte de l'âge et du sexe de chacune de ses ouailles : « Les femmes dans la nef sombre de l'église, les hommes dans une galerie au premier étage, les petits garçons dans une galerie plus haute, sous l'œil d'un maître d'école renfrogné, les jeunes filles agenouillées contre la grille du chœur. » (Taine)

Ainsi le Pyrénéen assiste régulièrement à la messe du dimanche, mais reste réservé dans ses pratiques religieuses. Si le baptême est automatique, la confirmation ne l'est pas et il ne communie qu'à l'occasion des grandes fêtes religieuses. Respectant le jeune du vendredi ainsi que l'avent et le carême, il se montre soucieux à la fin de sa vie de recevoir l'extrême-onction qui représente pour lui les clés du paradis.

Le goût des pèlerinages

Le Pyrénéen a toujours manifesté un engouement marqué pour les pèlerinages, traditions instituées pour protéger la communauté' des calamités : famines, épidémies, épizooties, grêle et sécheresse notamment. Cette dévotion collective aux saints, constitue une occasion exceptionnelle de nouer des relations entre communautés. Pour beaucoup, les pèlerinages représentent une agréable évasion doublée d'un acte de piété volontairement et facilement consenti, car ils se déroulent dans une ambiance de fête et d'allégresse générale. Cette atmosphère est d'ailleurs redoutée des autorités religieuses qui déplorent à ces occasions l'intempérance de-leurs paroissiens et les « manquements à la morale

sexuelle » commis au cours dès longues veillées où hommes et femmes dansent une partie de la nuit.

Les cérémonies solennelles du culte exercent sur les Pyrénéens un attrait exceptionnel. Les diverses fêtes religieuses sont célébrées avec une pompe et un éclat incomparables. La Fête-Dieu, une des plus grandes fêtes catholiques de l'année, rassemble un grand nombre de fidèles qui parcourent en procession les rues des villages. A cette occasion, la population érige de somptueux reposoirs, les rues sont jonchées de fleurs et des draps blancs sont étalés aux fenêtres.

La cité mariale

Lourdes devient subitement, dans la deuxième moitié du XIXème siècle, un des premiers lieux de pèlerinage du monde.

Le 11 février 1858, Bernadette Soubirous, jeune bergère de 14 ans, arrivant à la grotte de Massabielle, aperçoit la « Dame » qui lui exprime le désir que l'on vienne en procession dans ce lieu. Mais ce n'est qu'en 1862 que Mgr Laurence, évêque de Tarbes, déclare authentiques et miraculeuses les apparitions ainsi que les guérisons de ceux qui sont allés à la source où Bernadette a bu et s'est lavée.

Dès lors l'affluence des pèlerins ne fer a que croître, la population de Lourdes va doubler en quelques années et tout un système hôtelier et mercantile s'installe dans la ville.

Les fêtes de l'apparition de la vierge donnent lieu à des solennités d'un éclat exceptionnel, notamment à des processions de nuit extrêmement impressionnantes. « Toute la vaste place du Rosaire, écrit Zola en 1874, se changeait en une mer incendiée roulant ses petits flots étincelants, dans le vertige de ce tourbillon sans fin. On ne voyait, à l'écart, que quelques cierges perdus cheminer seuls, ainsi que des lucioles cherchant leur route à l'aide de leur petite lanterne. Enfin, un moment arriva où les derniers cierges parurent, firent le tour des pelouses, coulèrent et se noyèrent dans la mer des flammes. Trente mille cierges y brûlaient et le grondement des voix, les « Ave, Ave, Ave, Maria ! » étaient comme le crépitement même de ces cœurs de feu, qui se consumaient en prières, pour guérir les corps et sauver les âmes. »

Les inventaires de 1906

L’inventaire des objets du culte et du mobilier des églises, prescrit par une loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat, provoque des incidents dans plusieurs régions, une partie du clergé n'acceptant pas la loi et poussant les fidèles à manifester. Au cours de Tannée 1906, des rassemblements sont organisés pour empêcher les agents des domaines d'avoir accès aux églises.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, à Biarritz, on remarque au nombre des manifestants groupés autour de l’église Sainte-Eugénie la reine Natalie de Serbie qui fait partie des protestataires les plus résolus.

En Ariège, des inventaires ont lieu à Montgauch, où l'entrée de l'église est murée, à Cazavet, à Montjoie et à Cominac où le curé défend l'entrée de l'église sous la garde de deux ours. Mlle de Terssac, qui avait eu l'idée d’utiliser ce mode de résistance, fut mise en état d'arrestation et internée pendant cinq jours à la prison de Saint-Girons « sur son refus de s'engager à ne point assister aux inventaires dans les paroisses environnantes »

Source autrefois Les Pyrénées

A suivre

Le Pèlerin


Algérie - L’algéroise Rym Amari élue à Oran Miss Algérie 2013

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Rym Amari devient la première Miss Algérie élue depuis 10 ans

Rym-Amari-Miss-Algerie-2013.jpg 

Après avoir été privée de sa reine de beauté pendant dix ans, l'Algérie a élu Rym Amari, 19 ans, Miss Algérie 2013, vendredi soir à Oran. Geneviève de Fontenay et Smaïn faisaient partie du jury.

L'Algérie a désormais son ambassadrice de beauté. Dix ans après avoir sacré sa dernière Miss Algérie, un jury présidé par la Française Geneviève de Fontenay a élu, vendredi 21 juin, Rym Amari, 19 ans, à Oran, dans l'Ouest du pays.

"Je suis votre Miss Algérie. J'ai 19 ans et je suis étudiante en sciences des matières", a-t-elle déclaré au public et à la presse après avoir essuyé des larmes sur un visage de poupée, tout sourire mais détermination dans le regard.

Vingt candidates, majoritairement originaires d'Alger dont Rym Amari, ont défilé dans une salle de l'Hôtel Méridien face à plus de 2 000 spectateurs et un jury qui comprenait aussi l'acteur Smaïn, d'origine algérienne.

Exit le maillot de bain, place au survêtement

Ces jeunes femmes sont apparues vêtues de vêtements traditionnels, de ville et de soirée. En revanche, aucune n'a défilé en maillot de bain troqué pour la circonstance contre....un survêtement.

Un manquement aux règles internationales qui n'a visiblement pas dérangé Geneviève de Fontenay, soucieuse de respecter les coutumes du pays. "Une robe un peu fourreau, ça permet de voir si on a un derrière comme un arc de triomphe...", a-t-elle malicieusement lancé à quelques journalistes.

En revanche, toutes les candidates répondaient aux critères physiques imposées par cette élection : elles étaient âgées de 18 à 26 ans, faisaient au moins 1,70 mètre pour des mensurations classiques de 90, 60, 90 cm.

Le concours de Miss Algérie, lancé en 1996 en pleine guerre civile, s'est interrompu en 2003 après le décès du détenteur des droits, Cheradi Hamdad. Aujourd'hui, c'est son fils Fayçal Hamdad, banquier, qui a pris "le flambeau". "Ce que je veux montrer, a-t-il dit, c'est que la femme algérienne a évolué, que l'Algérie a évolué".

Seule déception pour Miss Algérie 2013, l'absence de challenge international. Rym Amari ne devrait pas participer aux concours car "il est un peu tard cette année", expliquent les organisateurs. Elle pourrait cependant concourir pour Miss Univers avant que la prochaine Miss Algérie n'intègre Miss Monde en 2014.

Source France 24 Avec dépêches

Le Pèlerin

Sud algérien - La wilaya de Béchar recèle des sites touristiques idylliques

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La Saoura, le paradis oublié

Bien pourvue par Dame Nature en sites paradisiaques, Béchar a tout pour être un haut-lieu du tourisme saharien qui pourrait drainer des centaines de milliers de touristes chaque année.Taghit, Beni-Abbès, Igli, Kenadsa, Kerzaz… des noms qui, en d’autres circonstances, figureront en bonne place dans les catalogues des grandes agences de voyages des pays émetteurs de touristes. La réalité est, malheureusement, tout autre : les étrangers qui y viennent séjourner dépassent à peine le millier (1 729 exactement en 2008) et, outre-mer, on ignore presque tout de ces trésors en mal de publicité. Dans toute la wilaya de Béchar, il y a trois agences de voyages qui s’occupent beaucoup plus de hadj et de omra que de tourisme. Un scandale ! Il est vrai que le pays a beaucoup souffert de la détérioration de la situation sécuritaire pendant la décennie noire et continue toujours d’en payer les frais. Il est tout aussi vrai que les Algériens ne font pas beaucoup de choses pour mettre en valeur leurs produits, même si le ministère du Tourisme essaie tant bien que mal de rectifier le tir sans pour autant réussir, du moins pour le moment, à faire bouger les lignes. Est-il plus aisé de faire des schémas sur papier que de changer des mentalités forgées par des années de laisser-aller ?  À l’épreuve de la réalité, le tapage médiatique fait autour de la réhabilitation du tourisme saharien apparaît beaucoup plus comme une profession de foi qu’une volonté politique de doter le pays d’une véritable industrie touristique. Pour s’en convaincre, il suffit de faire un tour à Taghit — une région souvent présentée comme un fleuron du tourisme algérien — ou à Béni-Abbès pour voir la désinvolture avec laquelle est “préparée” la saison touristique et l’état dans lequel sont laissées ces villes, leurs palmeraies, leurs ksour. Voyage au cœur d’un paradis victime de l’oubli.
Taghit : l’enchanteresse  aux prises avec l’incurie
Le touriste qui se rend à Taghit n’a pas besoin de trop vadrouiller dans ses ruelles pour découvrir sa beauté. Il est séduit avant même d’avoir foulé son sol. Comment ? L’écriteau y souhaitant la bienvenue est à peine dépassé que le regard du visiteur, encore sous le charme des étendues rocailleuses (les fameuses hamadas) parsemées çà et là d’arbustes et d’acacias, est brusquement mis face à un décor édénique : un agglutinement de maisons enrubanné par une bande vert-noirâtre (la palmeraie) sur un arrière-fond doré fait de monticules de sable. Et le ravissement du visiteur s’agrandit à mesure qu’il s’approche de la ville en empruntant une route qui traverse d’abord un oued, fend la palmeraie puis enserrée par des colonnes d’arbres qui ombragent ses rebords, entame sa montée vers le centre-ville avant d’aller à nouveau se perdre dans le désert. De son entrée presque jusqu’à sa sortie, la ville offre à ses hôtes un visage attrayant. Contrairement à beaucoup d’autres villes du Sud, les façades des maisons attenantes à la rue principale sont recouvertes. Mieux, les trottoirs, agrémentés de lampadaires et de bancs, sont bien pavés et la place centrale très bien faite.
Quelques pâtés de maisons après le siège de la poste d’où sort une grande antenne qui, comme une balafre sur un beau visage, défigure complètement la ville, s’élève dans toute sa splendeur une grande dune dont la hauteur dépasse les 130 mètres. “Taghit est un véritable musé à ciel ouvert. En plus des dunes, elle dispose d’une chaîne de montagnes. En plus d’une réserve naturelle, notre région dispose de pas moins de 6 stations de gravures rupestres”, s’enorgueillit M. Nadhor, P/APC RND de la commune et en même temps responsable de l’office local du tourisme et président d’une association. “Notre ville est un véritable havre de paix. Il n’y a ni vol ni agression. La sécurité est totale”, insiste-t-il.
À quelques mètres en bas de la placette centrale, juste en face du siège de la daïra, s’élève une superbe bâtisse : l’hôtel Taghit. Surplombant la palmeraie, cet établissement est inaugurée en 1971 par l’actuel président de la République du temps où il était ministre des Affaires étrangères. Certes, l’établissement n’a pas beaucoup perdu de sa superbe, mais les temps ne sont plus ce qu’ils étaient. Fini la belle époque quand d’illustres hôtes (Charles Bronson, Alain Delon, Sophia Lorraine, Bertho Lucci, sans parler des ambassadeurs) y viennent séjourner.
Fini la période faste des années 1970 quand la région était prise d’assaut par des essaims de touristes étrangers.
Aujourd’hui, ce n’est pas le grand rush. Les touristes étrangers qui y viennent passer quelques jours ne sont pas des masses. À peine un millier en 2008 alors qu’ils étaient des dizaines de milliers à la fin des années 1970. Petite consolation : quelque 10 000 nationaux y ont séjourné l’année dernière. “La tendance s’est renversée. Alors que par le passé, ce sont les étrangers qui composent le gros des touristes qui viennent, aujourd’hui, ce sont les nationaux qui détiennent la palme”, constate le P/APC de la ville, rencontré dans son bureau. “Mais il faut reconnaître que, depuis 2000, l’activité touristique a repris. Le nombre de touristes est en augmentation constante. En tout cas beaucoup mieux que les années passées”, se félicite-t-il.
Le festival du court métrage ou l’arbre qui cache la forêt
Mais que fait-on à Taghit pour réussir la saison touristique qui vient à peine de commencer ? Rien ou presque. Engoncée dans son ronron quotidien, la ville affiche une mine des jours ordinaires, même si les premiers touristes, ramenés par une agence touristique de Mostaganem, sont déjà là.
C’est vrai qu’il y aura quelques manifestations culturels et folkloriques qui meubleront une saison touristique qui sera des plus rachitiques sur le plan animation. Ainsi, à la fin du mois d’octobre, se tiendra le Festival national du court métrage qui en est à sa troisième édition. Il est géré par l’ENTV et la fondation le Fennec d’or de Hamraoui Habib Chaouki. Trois à quatre waâdas seront aussi organisées. Des festivités folkloriques qui ont un aspect exclusivement local. Ce sont les habitants des communes environnantes qui y viennent.
Quant au marathon des Dunes, ni M. Nadhor ni une quelconque autre personne ne sait si, cette année, il va se tenir ici ou non. Idem pour le circuit autocross de Taghit qui ne s’est pas tenu depuis 1995. Des sportifs venant des pays du Maghreb et du pourtour méditerranéen y prenaient part. “L’initiateur de cette activité, un investisseur originaire d’Aïn Sefra, a été vu ici. Mais on ne  sait pas s’il organisera ou pas le cross”, explique M. Nadhor.  Une chose est sûre : le fameux Maoussim Taghit, tenu d’habitude fin octobre avec le début de la récolte des dattes, n’aura pas lieu cette année. La raison ? “On avait un grand problème d’accueil. Par le passé, on recevait les gens dans les écoles qui, à l’issue de la manifestation, subissaient beaucoup de dégâts. Aussi, nous avons décidé de le suspendre momentanément en attendant la réception des infrastructures en chantier”, explique le P/APC.
Pour pallier l’absence d’infrastructures, Taghit a bénéficié de plusieurs projets qui ne tarderont pas à être réceptionnés : une maison de jeunes, un centre de jeunes, une auberge, un camping et un centre culturel. Deux dortoirs privés ont ouvert leurs portes cette année et les travaux de construction d’un complexe touristique 5 étoiles sont lancés. L’étude pour l’implantation d’une ZET à 3 kilomètres du chef-lieu est en cours. Elle sera achevée avant la fin de l’année. D’ores et déjà, plusieurs investisseurs ont montré leur intérêt. “Taghit est devenu un grand chantier”, se félicite M. Nadhor.
Il reste que la ville manque de beaucoup d’autres choses : pas de banque, pas de marché, pas de douches, pas d’agences de voyages. De plus, les dernières intempéries ont occasionné beaucoup de dégâts à la palmeraie qui souffre déjà d’abandon et d’eaux usées. Le Ksar est lui aussi sérieusement endommagé.
Construites en toub, beaucoup de ses bâtisses, 40% selon les estimations d’un jeune, se sont affaissées comme des châteaux de cartes, alors qu’il a été réhabilité par le ministère de la Culture il y a à peine deux ans. Même le minaret de la vieille mosquée a cédé sous la pression des eaux en furie. “Le charme du ksar de Taghit est son minaret. Le jour où il est tombé, la réputation du ksar en a pris un sale coup”, s’offusque un jeune. Et parce que les autorités ne se sont pas empressées de réparer les dégâts occasionnés à ce site classé pourtant patrimoine national, ce sont les jeunes de la région qui, de leur propre chef, ont décidé de déblayer et de reconstruire les maisons dégradées pour pouvoir y recevoir des touristes. “L’année dernière, juste après les inondations de septembre, une équipe du ministère de la Culture est venue constater les dégâts. Rien n’a été fait depuis”, déplore-t-on. Et les touristes qui visiteront ce trésor architectural auront tout le loisir d’apprécier la grande estime dans laquelle le pays tient son patrimoine culturel.
Source Liberté Arab Chih
Le Pèlerin

Algérie - “La démocratie ne se fera pas sans les femmes”

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Selon Djemila Benhabib écrivaine et essayiste

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L’auteur vient de publier aux éditions Koukou (Janvier 2013), “L’automne des femmes arabes, Chronique du Caire et de Tunis”. L’essai s’inscrit dans les prolongements de ces précédents livres, notamment “Ma vie à contre Coran” et “les Soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident”
L’écrivaine et essayiste, Djemila Benhabib, a animé, samedi dernier, un café littéraire ayant pour thème
: “Les femmes dans les révolutions arabes.” La thématique n’a pas été choisie au hasard par les animateurs du Café littéraire de Béjaïa. L’auteur vient de publier aux éditions Koukou (Janvier 2013), “L’automne des femmes arabes, Chronique du Caire et de Tunis”, une démarche intellectuelle à laquelle tient Djemila Benhabib: “C’est pourquoi je publie aussi mes livres en Algérie. D’autant que j’ai trouvé un éditeur aussi fou que moi, en la personne d’Arezki Aït-Larbi.” L’essai s’inscrit dans les prolongements de ses précédents livres, “Ma vie à contre Coran” et “Les soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident”, publiés toujours chez le même éditeur. Ce qui a valu, a-t-on dénoncé, la déprogrammation de la rencontre, prévue initialement à la maison de la Culture de Béjaïa vers la résidence universitaire Aamriw (ex-ITE) et son organisation en collaboration avec les Collectif culturel Ithren. L’amphithéâtre s’est révélé d’ailleurs exigu pour y contenir un public particulièrement attentif et tout ouïe avec l’argumentaire développé durant plus de deux heures par l’auteure de “Ma vie à contre Coran”. 
Sur “L’automne des femmes arabes”, Djemila Benhabib a affirmé qu’elle a effectué plusieurs séjours au Caire et à Tunis, - soit près de “trois mois entre les deux capitales et Paris”-, avant d’entreprendre la rédaction de son essai
; dans l’introduction, elle a reconnu que ces “sauts” ont été trop brefs d’où le recours à Bernard Guetta, journaliste et spécialiste de géopolitique, pour se justifier, le chroniqueur de politique internationale sur France Inter estime que “quelques jours ou même quelques heures suffisent à faire la différence entre une analyse abstraite et le ressenti des choses vues et entendues.” L’observation de l’auteure, diplômée en sciences politiques et en droit international, est justifiée sans doute par le fait que le rythme des publications à propos des événements récents, de ce qu’on appelle “les révolutions arabes” ou “Printemps arabe”, est particulièrement soutenu. Pourquoi alors infliger au lecteur un dossier ou un essai de plus? Mais son travail est intéressant dans le sens où: un, l’auteure est persuadée que le prisme de la situation des femmes – à travers lequel elle a abordé le sujet - permet de déterminer le succès ou l’échec des révolutions; deux, l’expérience algérienne dont le pays n’est pas sorti tout à fait indemne. Une contre-révolution, menée par les islamistes et autres forces conservatrices, a eu raison des acquis d’octobre 1988; plus grave encore, les autres peuples en lutte en terre d’islam ne semblent pas avoir suffisamment intégré dans leurs analyses cette expérience algérienne alors qu’elle devrait leur permettre d’en tirer les enseignements et faire l’économie de décennies de deuils, de destruction et de traumatismes. Aux termes de son travail de terrain, de ses analyses, elle a abouti à la conclusion suivante: près de deux années après le début du “Printemps arabe”, les acquis des femmes n’ont jamais semblé aussi fragiles. “Deux dictateurs sont tombés, mais leurs système demeurent largement intacts et les partis islamistes se sont imposés par les urnes. L’éclat des révoltes légitimes des peuples est déjà assombri par le surgissement des contre-révolutionnaires.” 
Et pour échapper à cette absurdité, Djemila Benhabib, qui appelle les intellectuels et la société civile égyptienne et tunisienne à méditer longuement l’expérience algérienne – du moins pour que les victimes de cette tragédie ne soient pas mortes pour rien et pour éviter aux peuples, tunisien et égyptien, de connaître cette descente en enfer – assure qu’une troisième voie est possible. C’est celle de la démocratie véritable, un projet fondé sur l’espoir d’une vision sociétale. Mais c’est un combat duquel on ne pourrait soustraire les femmes, bien au contraire. Non seulement elles doivent y prendre une part active, elles doivent en être la locomotive. “Car la démocratie ne se fera sans les femmes”, a-t-elle conclu sous les applaudissements du public.

Source Liberté Ouyougoute M.

Le Pèlerin

 

Humour - Femmes infidèles

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Humour – Cocu qui s’ignore

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M. Dupont rentre d'une journée à la plage et retrouve sa femme à l'hotel.
- Qu'est-ce que tu as fait, aujourd'hui ? demande-t-elle.
- Je suis allé à la pèche aux moules ... Je suis moulu...
- Vraiment ?... Eh bien demain tu devrais aller à la pèche aux coques !

Le Pèlerin

19. Histoire des Pyrénées – Les ressources de la forêt

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Les Ressources de la Montagne - La forêt généreuse
Ci-dessous - Photos de l'exploitation de la forêt autrefois
ressources de la foret
Transport de bois dans la forêt de fanges ( Aude)
ressources de la foret (2)
chargement de bois dans la for^t de Callong (Aude)
ressources de la foret (1)
Castilla, dit "l'homme des bois"
ressources de la foret (3)
Scieurs de bois dans les Pyrénées-Orientales
ressources de la foret (4)
Transport de bois dans les Pyrénées-Orientales

« Des hêtres monstrueux qui soutiennent les pentes ; aucune description ne peut donner l'idée de ces colosses, hauts de huit pieds, et que trois hommes n'embrasseraient pas. »
Pour les pyrénéens, la forêt constitue une réserve inépuisable par sa densité et du fait du son renouvellement naturel permanent. Aussi ne se gênent-ils pas pour l'utiliser largement afin de compenser l'insuffisance des pâturages pendant les saisons intermédiaires.
La forêt représente pour eux le prolongement des herbages et la réserve des terres sur lesquelles ils peuvent se rabattre en cas de besoin. La conquête des bois au profit des pâturages et des terres, accélérée par un défrichement intense et quelques incendies de landes « fort opportuns » , devient pour les montagnards un réflexe naturel lorsque de mauvaises récoltes ou une augmentation démographique viennent ébranler le faible équilibre économique de la communauté.
Ainsi la forêt est-elle pour eux d'un grand secours : les droits d'affouage leur permettent de satisfaire leurs besoins en bois de chauffage et les droits de marronnage les autorisent à couper le bois nécessaire à la construction et à la réparation de leur maison ainsi qu'à la fabrication des ustensiles et des outils indispensables pour le ménage et la culture.
L’artisanat familial ; le travail du bois
Pour faire les sabots de toute la famille, les paysans utilisent de préférence du hêtre ou du châtaignier. Les plus habiles fabriquent des petits meubles, des chaises, des cerceaux, des tamis, des boisseaux, des jantes de roues et des timons de charrettes. En pays audois, à Puivert et Rivel, dans le canton de Chalabre, ils fabriquent des comportes et des « tines » pour la vendange. A Baulou, dans le canton de Foix, un artisan s'est spécialisé dans la fabrication de jougs tandis qu'à Montardit, dans l'arrondissement de Saint-Girons, on fait des sabots, des tuteurs, des échalas et des tonneaux. En haute vallée d'Ossau, les bois de Laruns fournissent le buis nécessaire pour faire des grains de chapelets qui seront montés à Bétharram. à Nay et à Montaut, en Béarn, les femmes fabriquent également des chapelets tandis que les hommes cousent des sandales.
Défendre sa forêt
Protéger et conserver les richesses forestières furent des impératifs auxquels certaines communautés répondirent. Ain­si, dans les vallées de Baïgorry et de Campan, dès le XVIIème siècle, les habitants ont clôturé les bois et ont « fait défense à toutes personnes d'y couper sans l'expresse permission des consuls, afin que cessant d'y faire des coupes, on leur donnât le temps de se rétabltt » , signale Louis de Froidour. De même, en 1806, des mesures autoritaires sont envisagées par le sous-préfet de Pamiers, dans l'Ariège, pour que « chaque commune qui possède des va- * cants fût forcée d'en planter ou d'en ensemencer une certaine étendue en bois .
Chargement de bois dans la forêt de Callong (Aude)
Mais de tout temps, les Pyrénéens éiït mal accepté le contrôle et les restrictions de leurs droits ancestraux, et toute nouvelle réglementation remettant en cause leurs droits d'usage sur les forêts. Il n'est donc pas étonnant que l'instauration du Code forestier, par la loi du 21 mai 1827 donnant à l'administration forestière un « pouvoir quasi absolu », déclenche une révolte appelée « guerre des Demoiselles », qui a agité l'Ariège ainsi qu'une partie de la Haute-Garonne, de l'Aude et des Pyrénées-Orientales. Les paysans, qui portent par-dessus leurs habits des chemises et des bonnets de femmes pour ne pas être reconnus, se soulèvent en 1829 parce que le Code forestier leur enlève la propriété exclusive et la libre disposition des forêts, une de leurs principales ressources.
Dès le printemps 1829, des bataillons de « Demoiselles » S'en vont pourchasser ceux qui les privent de leurs forêts : les gardes forestiers, surnommés « salamandres » à cause de leur uniforme noir bordé de jaune, les charbonniers, les bûcherons, les maîtres dE forges, les grands propriétaires, les gardes communaux et nationaux, les gendarmes ef la troupe mobilisée par l'administration.
De 1829 à 1831, les « Demoiselles » mènent une véritable guérilla qui, d'escarmouches en actes de violence plus sérieux, leur donne l'avantage sur le terrain. L'administration, dont les mesures de répression ont été sans effet, est amenée à prendre des mesures de conciliation. Une commission départementale des Forêts est instituée et Louis-Philippe amnistie les victimes des procès que l'on avait voulus exemplaires. De cette insurrection carnavalesque, seule la définition de « demoiselle » subsistera. On appelle « demoiselle » « tout individu masqué, le visage barbouillé, une arme quelconque à la main, une chemise par-dessus ses vêtements ou revêtu d'un déguisement quel qu'il soit ». Et ce déguisement est, d'après François Baby, « le fait majeur de l'insurrection ». En fait, l'originalité de cette « guerre » ne tient ni à ses objectifs, ni à son organisation, ni à la participation massive de la population. « Elle n'apparaît, estime Jean-François Soulet, qu'un maillon d'une longue chaîne de révoltes, commencées bien avant 1829, qui se poursuivent bien au-delà de 1831, et qui intéressent, à un moment ou à un autre, presque toutes les vallées pyrénéennes, de la Soûle au Capcir.
La forêt exploitée- La « délinquance » des montagnards
A la fin du XIXEME siècle, l'étendue des terrains boisés dans la montagne pyrénéenne estimée à 410 000 hectares se réduit à 310 000 hectares lorsqu'on en déduit les espaces laissés vides par la coupe des arbres. On comprend le désarroi de tous ceux qui alertent l'opinion publique sur les conséquences désastreuses de la dévastation massive des forêts pyrénéennes. Déjà en 1787, Arthur Young est choqué par les coupes des bûcherons luchonnais accomplies « avec un gaspillage dont ils n'auraient pas été plus prodigues au milieu de la forêt américaine. De grands, de superbes hêtres sont coupés à la hauteur de 3, 4, 5 pieds, et on laisse pourrir ces nobles troncs ; des arbres tout entiers qui, à l'expérience, n'ont pas été fendus, sont laissés pendant des années à pourrir, sans qu'on y touche. » Véritable gaspillage que condamne Ramond en 1801 ou Dralet quelques années plus tard. La Révolution française n'a pas épargné la forêt puisque Michelet n'hésite pas à écrire que « Ton coupait un arbre pour faire un sabot » . Mais le « pillage » des forêts pyrénéennes ne fut pas le seul fait de montagnards négligents. L'intervention des agents de la marine française et espagnole fut sans doute plus funeste pour les belles espèces de chênes et de sapins qui servirent à fabriquer des mâts de navires. Il en fut de même des maîtres de forges, chaque forge consommant annuellement, selon Dralet, l'équivalent d'une forêt de 94 hectares. Les marchands de bois prélevèrent des quantités considérables de pièces de bois destinées à la tonnellerie, à la menuiserie et à la construction d'édifices, bois acheminés par flottage jusqu'aux villes du piémont.
En guerre contre le déboisement
Les Pyrénées souffrent cruellement du déboisement car les arbres ne servent pas seule-i ment à maintenir le terrain mais ils forment aussi un obstacle majeur aux avalanches de neige et de rochers. Ainsi, dans les Pyrénées ariégeoises, particulièrement déboisées, le village d'Orlu, situé au pied d'un cercle de montagnes aux versants nus, était protégé par un petit bois de frênes et de noyers que les habitants décidèrent d'abattre. Lors de l'hiver de 1895 qui suivit, une avalanche déferla sur le village et Orlu fut détruit de fond en comble.
Les risques majeurs encourus par la déforestation ont incité l'administration dès le milieu du XIXème siècle à prendre des mesures de conservation du patrimoine-forestier. Dans les Pyrénées-Orientales, à la suite des ravages causés par les troupeaux, « sous l'œil indulgent des municipalités » , d'importants reboisements ont été effectués dès 1840 par les particuliers ou l'administration. L'arrondissement de Prades devient ainsi le plus boisé et c'est du Canigou à Mont-Louis que les forêts sont les plus belles.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, on procède à des reboisements méthodiques. La haute vallée d'Ossau est une des plus boisées des Pyrénées tandis qu'au Pays basque les forêts d'Irati, d'Isseaux et d'Orion sont remarquables.
Dans les Hautes-Pyrénées, où des déboisements inconsidérés ont provoqué la ruine des hautes vallées de Luz, de Barèges et de Gavarnie, on s'active à replanter et des surfaces considérables se reconstituent où le hêtre, le bouleau et le châtaignier voisinent avec le pin.à crochet, le pin noir d'Autriche, le sapin et l'épicéa.
Quant à la forêt ariégeoise, si cruellement dévase, l'administration prend des mesures « contre le paysan qui consomme inconsciemment sa ruine
Source autrefois les Pyrénées
A suivre
Le Pèlerin

Et si l'Algérie avait eu son Nelson Mandéla...

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Nelson Mandela - Prix Nobel en 1993

Nelson Mandela lutte actuellement….Sa vie ne tient qu’à un fil ….A l’âge de 95 ans, il semble affronter l’un de ses derniers combats, puisque son état est jugé « critique » par l’entourage médical qui le conduit au cours de ce combat qui semble être pour lui le dernier….

Nelson Mandela a toujours lutté pour les droits de l’homme en Afrique du Sud; mais ce que j’ai le plus admiré en lui c’est la manière avec laquelle il a «géré» l’avènement de l’indépendance de son pays sans heurt majeur. J’ai regretté qu’il n’en fût de même en Algérie…tout le monde y aurait gagné….Dommage 
Biographie
Fils d'un chef Thembu, Mandela est né en 1918 dans la province sud-africaine de l’Umtata. Il étudie à Fort Hare, d'où il est renvoyé pour avoir participé à une manifestation d'étudiants, et à l'université de Witwatersrand, où il obtient un diplôme en droit en 1942. En 1944, Mandela adhère au Congrès national africain (ANC). Lorsque le « Parti national » arrive au pouvoir, en 1948, et introduit l'apartheid, Mandela et l’ANC résistent à la politique raciste du gouvernement. En 1956, Mandela est arrêté et jugé pour trahison, mais il sera acquitté en 1961.
Après le massacre de Sharpeville en 1960, l’ANC et le Congrès panafricain sont interdits. Mandela abandonne alors la stratégie non-violente de l’ANC et fonde une organisation militaire, Umkhonto we Sizwe. En 1962, il est condamné à cinq ans de travaux forcés et, en 1963, il est inculpé avec d'autres leaders, de sabotage, trahison et complot. Pour ces faits, il est condamné en 1964, avec sept autres militants, à la prison à vie.
En 1990, après 26 ans de prison de détention pour raisons politiques (ce qui est un record), le président F.W. de Klerk supprime l’interdiction de l’ANC et libère Mandela, qui est élu président de l’ANC en 1991.
Les deux hommes conduisent alors les négociations qui mettent fin à l’apartheid, ce qui leur vaudra de recevoir le prix Nobel de la paix en 1993. Un an plus tard, à l'occasion des premières élections libres de l'histoire de l'Afrique du Sud, Nelson Mandela est élu président de «la nation de l’arc en ciel», siège qu'il occupera de 1994 à 1999
Le massacre de Sharpeville:
Le 21 mars 1960, la police sud-africaine ouvre le feu sur une foule de manifestants : 69 personnes sont tuées et il y a plus de 180 blessés. C’est un moment charnière de l'histoire du pays, cette tuerie insensée déclenche une vague de protestations tant au niveau national qu’international
Congrès panafricain:
Parti politique d'Afrique du Sud fondé en 1959 en réaction à l'action multiraciale de l'ANC et aux liens que celle-ci entretenait avec les communistes et les soviétiques. Interdit en 1969, c'est de la Zambie, pays frontalier de l'Afrique du Sud, que les leaders exilés organisent leur opposition au régime de l'apartheid.
Citations
«J'ai lutté contre la domination blanche et j'ai lutté contre la domination noire. Je caresse l'idéal d'une société démocratique et libre où toutes les personnes puissent vivre ensemble et en harmonie, en bénéficiant de l’égalité des chances. Ceci est un idéal pour lequel j'espère vivre et voir réaliser. Mais c'est aussi un idéal pour lequel je suis prêt à mourir.» 

«Pourquoi est-ce que dans cet auditoire, je dois comparaître devant un magistrat blanc, être confronté à un procureur blanc, escorté par des plantons blancs ? On ne peut suggérer honnêtement et sérieusement que dans ces conditions, la neutralité de la justice soit assurée... Je suis un homme noir dans la cour d'un homme blanc. Ceci ne devrait pas être.» 

«Une nouvelle société doit naître de laquelle toute l'humanité sera fière... Nous avons enfin réalisé notre émancipation politique. Nous nous mettons en gage à libérer tous nos frères du servage continu de la pauvreté, de la privation, de la souffrance, et toute autre discrimination. Plus jamais, jamais, et jamais ce beau pays ne devra connaître l'expérience de l'oppression d'un groupe sur un autre...»
Sources diverses Internet
Le Pèlerin

 

Humour - Oh....Vieillesse ennemie...!

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Les dégâts du temps

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Un couple est marié depuis 15 ans et a toujours eu une vie sexuelle régulière et de très bonnes relations. Un soir, après avoir fait l'amour, l'homme dit à sa femme : "Tu sais, après avoir eu nos trois enfants, ton vagin n'est plus aussi étroit qu'il était au début de notre mariage. Comme cela était dit sur un ton très précautionneux, la femme ne s'est pas trop sentie vexée. Le jour suivant, pour continuer à donner du plaisir à son mari, elle décide de consulter le gynécologue afin de savoir ce qu'elle pourrait faire contre les dégâts occasionnés par les grossesses et accouchements successifs. Le gynécologue après l'avoir examiné lui propose deux solutions: - la chirurgie réparatrice (efficace, rapide mais très douloureux) ou - Des exercices très spécifiques pour remuscler exclusivement la région concernée La femme opte pour les exercices physiques. Elle rentre chez elle avec une liste d'instructions détaillées Sans attendre, elle commence à suivre les recommandations : 1. Se déshabiller 2. Placer un miroir sur le sol. 3. S'accroupir au-dessus du miroir, contracter les muscles de la région et regarder les effets de ces contractions. A ce moment très précis, le mari entre. Le mari est surpris de voir sa femme dans cette position. Il lui dit : "Bonjour chérie, tu peux me dire ce que tu fais ?" Elle répond : "Oh, ça ? Eh bien, j'ai été voir le gynéco qui m'a prescrit des exercices à faire pour resserrer mon vagin." Et son mari lui répond : "Ah d'accord. Je te laisse travailler alors. Mais fais juste attention à ne pas tomber dans ce grand trou dans le parquet."

Le Pèlerin


Poésie - Invictus - Nelson Mandela

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Ce poème a joué un grand rôle dans la vie de Nelson Mandela durant sa période d'incarcération à Robben Island

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Ce poème joue un grand rôle dans la vie de Nelson Mandela durant sa période d'incarcération à Robben Island. À ce titre, il donne son nom au film de 2009.

Il est également cité par le psychiatre Parris Mitchell (joué par Robert Cummings) dans le film Crimes sans châtiment à son ami Drake McHugh (joué par Ronald Reagan) avant de lui révéler que son amputation n'était pas nécessaire.

Plusieurs références à ce poème se retrouvent dans la première saison et lors de l'épisode 6 de la troisième saison de la série Les Frères Scott.

Le poème a été repris en chanson par le rappeur Ol' Kainry et Alonzo sur l'album Iron Mic 2.0

Le deuxième quatrain du poème est cité dans le jeu vidéo Mass Effect 3 par le personnage d'Ashley Williams.

Il est aussi repris dans le livre "Coeur Brisé Par La Maladie" d'Adrien Mich

 

Invictus


Dans la nuit qui m'environne,
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les Dieux qui me donnent
Une âme, à la fois noble et fière.

Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.

En ce lieu d'opprobres et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombres
Les années s'annoncent sombres
Mais je ne connaîtrai pas la peur.

Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme.

 

 

Source Wikipedia

Le Pèlerin

Traitement des eaux usées - L’Algérie classée deuxième en Afrique

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87% de la population sont raccordés au réseau d’assainissement.

eaux usees

L’Algérie occupe la seconde place en Afrique en matière de traitement des eaux usées avec 87% de la population qui sont raccordés au réseau d’assainissement urbain. Cette situation a été mise en exergue, hier matin à Alger, par le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, qui présidait, aux côtés de Marek Skolil, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne à Alger, les travaux d’un séminaire sur l’assainissement des eaux usées urbaines.

Les participants à ce séminaire de travail ont eu à se pencher sur les réalisations et les nombreuses actions effectuées, comme ils ont eu à décrypter les défis à relever dans le domaine délicat de l’assainissement des eaux usées urbaines.

Ils ont également examiné les actions entreprises dans le cadre du programme «EAU II», programme qui s’inscrit dans le cadre de la coopération avec l’Union européenne et qui utilise, pour la première fois, la forme d’un appui budgétaire sectoriel comprenant également une aide complémentaire destinée à l’assistance technique.

Ce programme mis en oeuvre par le ministère des Ressources en eau (MRE), sur une période de quatre années, est co-financé par l’Union européenne à hauteur de 30 millions d’Euros. La contribution algérienne étant, pour sa part, de 10 millions d’Euros, équivalant à un milliard de Dinars.

Les résultats escomptés de ce programme, (appui budgétaire et aide complémentaire), se déclinent en 5 chapitres. Le premier a trait à l’amélioration du cadre stratégique de planification et de coordination du secteur de l’eau et de l’assainissement. Il repose sur un appui apporté à l’élaboration d’un schéma national de développement de l’assainissement ainsi que d’une stratégie nationale de lutte contre les inondations.

Les autres points sont relatifs aux renforcements de la performance et de la transparence dans la planification budgétaire des deux secteurs (eau et assainissement) et des capacités techniques des ressources humaines intervenant dans ces secteurs. Enfin, l’amélioration de l’efficacité des outils de gestion et des moyens d’exploitation des systèmes d’assainissement et celle de la gestion, de la collecte et du traitement des rejets des eaux usées, ce, avec l’appui du laboratoire central de l’Office national de l’assainissement (ONA).

Le ministre Necib a indiqué lors d’un point de presse impromptu que 145 stations d’épuration des eaux usées sont fonctionnelles et devraient passer au nombre de 200 à fin 2015. Il a précisé que la majorité d’entre-elles sont certifiées «ISO» et indiqué que de nombreuses opérations de mobilisation des eaux conventionnelles et non-conventionnelles seront entreprises dans un programme qui s’étale jusqu’en 2030.

Le commis de l’Etat a par ailleurs indiqué que les unités industrielles sont désormais tenues à un pré-traitement impératif des eaux usitées avant de les déverser dans la nature, dans les réseaux d’assainissement ou par exemple dans les cours d’eau comme l’Oued El Harrach ou encore La Seybouse dans la plaine de Annaba, qui subit les mêmes effets néfastes de pollution industrielle que Oued El Harrach..

A ce propos, le ministre a rappelé que la dépollution de l’Oued El Harrach (Alger) se poursuit à un rythme satisfaisant sur un linéaire de 18 km. Il deviendra navigable sur 5 km étant partie prenante du grand projet stratégique de réaménagement de la capitale engagé par la wilaya d’Alger.

Source L’Expression

Le Pèlerin

20 Histoire des Pyrénées – Le Fer et la Métallurgie

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Mines, forges et métallurgie - Des gisements variés
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Ci-dessus - Arrivage de minerai à Sentein

 

Plus que leur richesse, c'est leur multiplicité et leur variété qui caractérisent les gisements miniers pyrénéens : on trouve du fer, du cuivre, de l'or et du plomb argentifère. L'Ariège charrie des paillettes d’or, ainsi que l'indique le nom latin que lui ont donné les écrivains de la Renaissance, Aurigera, « porte-or », mais ces paillettes ne sont pas assez abondantes pour être exploitées. L'argent aurait été très abondant autrefois dans les Pyrénées si on en croit une légende d'après laquelle « le nom de Pyrénées proviendrait d'un incendie qui aurait fait découler dans la plaine des fleuves d'argent fondu ». À défaut d'argent, les vallées d'Ossau et d'Aure possèdent des mines de plomb argentifère. On trouve des mines de cuivre à Baïgorry dans les Pyrénées- Atlantiques, des mines de plomb à Castillon en Ariège et à Guchan dans les Hautes-Pyrénées et des mines de cobalt à Saint-Mamet-de-Luchon en Haute-Garonne et à Gistain en Aragon. Mais c'est surtout le fer, présent dans tous les gisements de la chaîne, qui a fait l'objet d'une exploitation intensive, aux deux extrémités : à l'est, du Couserans au Roussillon, et à l'ouest, de la vallée d'Ouzom à la Bidassoa,

Ci-dessous - Chargement de minerai à Sehtein (Ariège)
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Le fer

Dès le Xème et le XIIème siècle, les Pyrénées-Orientales deviennent l'un des grands centres de la production métallurgique d'Europe grâce aux qualités exceptionnelles du minerai du Canigou, très pur et très riche en manganèse. Les cinq centres formés par Corneilla-de-Conflent, Vernet-les-Bains, Sahorre et Escaro dans l'arrondissement de Prades, ainsi que Prats-de-Mollo dans l'arrondissement de Céret, fournissent une-production abondante et d'excellente qualité. De même les Pyrénées centrales et occidentales sont réputées pour l'habileté de leurs forgerons spécialisés dans la fabrication de barres de fer, d'armes et d'outils agricoles : haches, houes et socs d'araires. Mais l'industrie extractive pyrénéenne est archaïque et subordonnée au travail agricole : elle est aux mains des paysans qui consacrent les nombreux jours fériés à cultiver leur terre, diminuant ainsi les rendements. De plus, les mineurs sont peu expérimentés : ils ne creusent ni puits de percement ni galerie principale. Ils ne prévoient ni dispositif d'aération ni système d'écoulement des eaux. Ils creusent des galeries étroites et en pente, s'arrêtent lorsque l'air se raréfie et percent alors une nouvelle galerie.

La mine de Rancie ou une mine «communautaire»

La mine de fer la plus importante se trouve dans la vallée de Vicdessos, en Ariège. C'est la mine de Rancié qui possède la particularité « d'appartenir aux mineurs ». C'est en 1293 que le comte de Foix a donné « à tous et à chacun » des habitants de la vallée de Sos, la pleine et libre puissance de faire du fer et de couper du bois pour en faire du charbon. Et voilà plus de six siècles que les ouvriers de Rancié exploitent « leur » mine en commun, à salaires égaux. Les habitants des villages les plus proches, Sem, Olbier et Goulier sont mineurs, ceux des autres villages sont muletiers et transportent le minerai. Les mineurs travaillent à deux par escouades et chaque escouade ne peut faire que la même quantité de travail par jour. Le nombre de hottes que les équipes sont autorisées à extraire, ainsi que les horaires et le prix de vente du minerai, sont fixés par la communauté.

Sur les trois cents mineurs de Rancié, on trouve quelques gamins âgés de dix ans à peine. Les « pierriers » désagrègent la roche cependant que les « bourbatiers » emportent le minerai à l'extérieur jusqu'aux « voituriers » qui viennent l'acheter.

La réduction du minerai

Le creuset, rempli de charbon de bois, est chauffé par le vent de la tuyère. Les gaz produits par cette combustion agissent sur le minerai et en préparent la réduction. Au fur et à mesure que la réduction se fait, les morceaux de minerai entrent en fusion, le fer se carbure, passant à l'état de fonte. Celle-ci 's'affine sous l'action oxydante de la tuyère pour passer à l'état de fer aciéreux qui se rassemble en une sorte de boule, encore appelée « loupe », flottant sur un bain de scories. Lorsque la boule de métal est suffisamment volumineuse et convenablement affinée, les ouvriers la soulèvent au moyen de ringards ou leviers enfer, la saisissent avec une grosse tenaille, la portent sous un marteau puissant qui la façonne en une barre plate ou carrée. lu méthode catalane est loin d'être parfaite car elle nécessite plus de 3 tonnes de minerai de fer à 60% et autant de charbon de bois. Elle est peu économique puisqu'il faut charger 1 800 kg
Les forges à la catalane
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Le minerai de fer alimente tout un réseau de forges situées principalement en Ariège, dans les Pyrénées-Orientales et l'Aude. Dix mille Pyrénéens y travaillent, en majorité ariégeois et catalans, véritables spécialistes dans Fart de traiter le fer. Les établissements métallurgiques ont souvent des dimensions restreintes. De petits ateliers se limitent à fournir les produits demandés par la consommation régionale ou locale : des faux, des limes, des cloches à bestiaux dans l'Ariège ; des clous et des cercles pour tonneaux dans les Hautes-Pyrénées ; du gros fer et du fer forgé dans les Pyrénées-Atlantiques.

La plupart des établissements utilisent le procédé des forges dit « à la catalane » : le minerai de fer est converti, dans une seule opération, en une matière soudable et malléable, par l'action du charbon de bois. La forge catalane se compose essentiellement d'un foyer ouvert, d'une soufflerie et d'un lourd marteau. Si l'on emploie, pour donner le vent, l'appareil appelé « trompe » , la forge doit s'établir dans une localité pourvue d'une chute d'eau d'au moins 3,50 m. Le combustible est toujours le charbon de bois.

Le creuset consiste simplement en une cavité formée par quatre faces. C'est dans le creuset que se fait la réduction du minerai qui y est entassé sur le devant, les plus gros morceaux au fond et les plus fins à la surface.

L'apogée des forges à la catalane est atteint en 1845. Mais bientôt s'amorce le déclin. Elles seront concurrencées, puis remplacées par des hauts fourneaux qui s'installent sur la chaîne : à Pamiers en 1857, puis à Tarascon, Foix et Serres.

Source autrefois Les Pyrénées

A suivre

Le Pèlerin

Sud algérien - Djanet perle du désert

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Djanet recèle des atouts inestimables
Le tourisme, l’argument à faire valoir…

Djanet est assurément une région touristique par excellence. Elle est réputée pour cela. Grâce à des sites d’une extraordinaire beauté et une nature des plus envoûtantes, elle recèle des atouts touristiques inestimables mais, hélas ! non entièrement exploités. Après des années d’inertie imposée par une conjoncture sécuritaire pénalisante, l’activité touristique dans le Grand Sud algérien reprend de plus belle. On est encore, certes, loin des flux ininterrompus d’étrangers arrivant dans cette région durant les décennies 70 et 80, mais l’engouement suscité par les attraits uniques Djanet, Tamanrasset ou encore Timimoun, augure d’un retour très envisageable à cette période bénite où l’Algérie figurait en bonne place sur les prospectus des agences de voyages étrangères. Ce dynamisme allant en augmentant, Djanet a accueilli pour les seuls mois d’octobre et novembre 2008 plus de 1 000 touristes étrangers, se félicitent les responsables locaux en charge du tourisme. Et ce n’est que le début de la saison touristique, laquelle doit s’étaler jusqu’à avril, le pic étant attendu vers la fin décembre à l’occasion des festivités de fin d’année. En cette fin octobre et début novembre, notre séjour à Djanet avait coïncidé avec celui de l’ambassadrice d’Autriche en Algérie qui témoigne : «J’aime le Sud, il y a beaucoup de choses à découvrir, les danses, la signification des gestes. Djanet est spéciale, je dis toujours à mes amis que l’Algérie est vraiment un pays à visiter. Cela est aussi le travail de ma collègue à Vienne, l’ambassadrice d’Algérie, Mme Ferroukhi.»
La présence de la diplomate avait également concordé avec la libération des otages autrichiens, ce qui lui fera dire ceci : «Le nombre de touristes autrichiens en Algérie n’est pas important. Peut-être qu’avec le dénouement de cette affaire des otages, les choses iront mieux.» Du pain béni donc pour les 26 agences touristiques activant à Djanet, sur un total de 32 réparties dans toute la wilaya d’Illizi. Autant d’agences qui emploient des dizaines d’habitants de la ville et d’ailleurs, y compris des étrangers venus de quelques pays d’Afrique, aussi bien dans le cadre de l’immigration légale que celle illégale. Si l’afflux des touristes est encouragé, à travers notamment les charters reliant directement les villes européennes à celles du Sud, l’activité touristique ne pourra connaître son réel essor si le problème des infrastructures, actuellement trop insuffisantes à Djanet, n’est pas pris en charge. Il n’y a, en effet, que deux hôtels qui ne répondent plus aux normes minimales d’hygiène et de confort, et seulement trois villages touristiques, dont la capacité d’accueil totale demeure limitée.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les touristes étrangers qui séjournent en ville ne constituent pas des rentrées d’argent pour les nationaux : ils viennent généralement à Djanet en escale, le jour de leur arrivée ou de leur départ, l’essentiel de leur séjour étant programmé sur les différents sites du parc du Tassili. A Djanet, ils dépensent très peu. De plus, ils s’arrangent pour ramener de leur pays d’origine tout ce qui peut être transporté en denrées alimentaires et autres besoins pour dépenser le moins possible. Ce qui fera dire à certains habitants que «les étrangers font du tourisme chez nous presque gratuitement.» D’autant que, contrairement aux autres pays, les droits d’entrée au parc demeurent insignifiants (100 DA depuis 1968 !). L’activité touristique allant de pair avec l’artisanat, le développement de la première profiterait à celui-ci, si les concernés ne trouvaient pas à redire s’agissant de la politique nationale du secteur pour encourager ces métiers, lesquels sont confrontés à de multiples problèmes. Ils sont plus d’une soixantaine à vivre et à faire vivre leur famille de ce savoir-faire en péril, essentiellement en raison de la cherté des matières premières. Se répercutant sur le prix final du bijou, les artisans ont du mal à écouler leur marchandise. Le kilo d’argent a atteint 50 000 DA et un bout d’ébène est cédé à 1 000 DA. Même leur doyen, Salah Tikaoui, qui détient plus de 37 ans d’expérience dans le métier, est confronté aux mêmes contraintes. «J’ai de la marchandise qui remonte à trois ans, il faut que les autorités en charge du tourisme et de l’artisanat fassent quelque chose pour sauver cet artisanat.» Si Salah a au moins la chance d’avoir sa boutique en plein centre-ville, le reste des artisans est rassemblé dans un pavillon du marché, situé à la périphérie de celle-ci, sur le site appelé El Oued. Ils y vendent leurs produits dans des conditions précaires, dans des baraques de fortune et sans électricité, une mesure qui a été prise  pour éviter les masses.
«Il y a un infime pourcentage de touristes étrangers qui passent par ici, le reste, ce sont des nationaux qui achètent rarement en raison de la cherté des produits», se plaint l’un des artisans


Source La Tribune


Le Pèlerin

L’Algérie doit investir davantage et mieux «dans les cerveaux»

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L’économiste Abdelhak Lamiri appelle à réorienter le cap

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Investir davantage et mieux dans le développement des cerveaux. C’est ce que prône l’économiste Abdelhak Lamiri, appelant à réorienter le cap en matière d’utilisation des compétences et de développement managérial. 
Le président de l’Institut international de management (INSIM, privé) qui intervenait à l’ouverture, hier à l’hôtel El Aurassi, de la 2e édition du Salon de l’embauche, a tenu à rétablir la vérité concernant le développement des ressources humaines, des «cerveaux», condition sine qua non de toute compétitivité et «facteur- clé du succès d’une entreprise, d’un pays». Certes, 4,5% de la richesse nationale est consacrée au développement humain, indique l’écononomiste qui constate cependant que le «recyclage» des compétences, leur requalification n’attirent que «0,3%» de la valeur ajoutée créée dans le pays. A contrario, les dépenses consacrées dans le monde au développement des compétences représentent plus de 5%, voire plus de 8% du PIB tandis que le recyclage y atteint des taux de l’ordre de 17% et plus. Notant, du point de vue quantitatif, que les dépenses sont importantes, le président de l’INSIM observe toutefois que l’Algérie est «très en retard» en termes qualitatifs et que l’on «est en train de former des ressources humaines trop insuffisantes ». Ainsi, le ratio de l’Algérie est de 18 contre des niveaux de 35 pour la Tunisie, 182 pour la Turquie et 255 pour la Corée du Sud, selon une étude internationale (INSEAD). Or, dans le contexte où la productivité demeure faible, avec 6,2 dollars produits en une heure de travail en Algérie contre 38 en Corée et 62 en Allemagne notamment, l’effet multiplicateur de l’économie est de 0,3 en Algérie contre 3,5 ailleurs et que le taux d’utilisation des capacités représente seulement 45 à 55% avec un taux de perte hors hydrocarbures de 90 milliards de dollars et que le tissu entrepreneurial compte seulement 620 000 PME, la gageure peut être perçue comme totalement insurmontable. Ce que l’économiste Abdelhak Lamiri réfute, en arguant que l’Algérie peut effectuer «un rattrapage» et suivre les exemples de la Chine ou de la Corée du Sud. A charge cependant de vouloir ce rattrapage, libérer les initiatives, miser effectivement, mieux et davantage sur le développement des compétences et le recyclage de celles qualifiées. Mais aussi d’améliorer la gouvernance en termes de management, assurer une mise en cohérence institutionnelle et d’ordre organisationnel et de planification. Appelant à «réorienter» le cap, le P-dg de l’INSIM estime ainsi que les investissements consentis au titre du développement infrastructurel durant la décade écoulée (plus de 400 milliards de dollars) auraient pu ou pourraient être consentis, dans une large mesure (à 60 à 70%), au profit de la modernisation des ressources humaines. Organisée par l’INSIM, à l’initiative des étudiants, la seconde édition du Salon de l’embauche a été marquée, hier, par des entretiens entre quelque 300 demandeurs d’emploi et des responsables du recrutement et des ressources humaines d’une cinquantaine d’entreprises nationales et internationales. Une occasion pour améliorer l’employabilité des compétences algériennes, d’autant que plus de 71% des candidats inscrits lors de la 1re édition de ce salon, organisée le 14 janvier 2012, ont pu être recrutés par les 43 entreprises participantes. 

Source Le Soir d’Algérie Chérif Bennaceur

Le Pèlerin

Humour - Il faut être précis

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Le Parisien et le Fermier

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C'est un Parisien un peu chic, un peu... très comme ça, très snob, c'est chié quoi,

Merde !! Qui est en vacances un dimanche et qui se promène. Il aperçoit un paysan, il lui fait :

Alors, mon brave, ça va ?

Eh bé, bordel, comme un dimanche.

Alors, c'est à vous, cette ferme?

C'est à moi, mon gars !

C'est bien, c'est super, il fait beau, ici.

Ben  ouais...

Et alors, c'est à vous, toutes ces vaches?
- Eh bé...

Et au fait, cher ami : combien ça peut donner de
lait par jour, une vache?

Eh bien vous voyez, les vaches noires... oh, elles
doivent bien donner dans les trente litres par jour.
Les blanches aussi d'ailleurs.

Et ces chèvres, là?

Oh, les chèvres c'est pas pareil. Vous voyez, les
chèvres noires, elles doivent bien donner dans les
quinze litres par jour. Les blanches aussi, d'ailleurs.

Vous savez, moi, les blanches, les noires, je ne
fais pas très bien la différence. Pourquoi vous me
dites ça ?

Bé, je vous dis cela parce que les noires, elles
sont à moi.

Ah bon, bien sûr...

Les blanches aussi d'ailleurs.

Le Pèlerin

21 Histoire des Pyrénées – Pierres, ardoises et marbre

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Pierres, ardoise et marbre
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Le marbre, roche de luxe

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L’amour d'hercule pour Pyrène a-t-il fait dresser toute une montagne de marbre, comme le veut la légende ? Le fait est que toutes les variétés y sont présentes. L'Ariège possède du marbre noir antique à Bédeilhac et Moulis, de la brèche violette à Bordes, du marbre blanc panaché de rouge à Montaillou, Monferrier et Château-Verdun, du rosé vif et griotte à Castelnau-Durban, du marbre statuaire à Aubert, Seix, Saint-Girons et Bélesta. Il est présent dans l'Aude à Camurac, dans les Pyrénées-Atlantiques et les Pyrénées-Orientales où le marbre vert du Tech le dispute au noir uni de Baixas ou au marbre onyx de Fontrabiouse.

Mais c'est dans la Haute-Garonne, à Saint-Béat, et dans les Hautes-Pyrénées, à Campan, que le marbre pyrénéen obtient ses lettres de noblesse. À Saint-Béat, les célèbres carrières de marbre blanc, situées au flanc des deux montagnes qui entourent la ville, le Cap Det Mount et le Cap d’Arie, furent exploitées dès l'époque romaine, et le marbre blanc qu'on y extrait fournit à Mansart la matière des bassins du parc de Versailles. Sa beauté supporte la comparaison avec les plus beaux marbres grecs ou de Carrare. Quant aux carrières de Campan, le marbre vert nuancé de rouge que l'on débite en grands monolithes a été mis à l'honneur, une fois de plus, sous Louis XIV puisque ces marbres figurent en bonne place dans la galerie .des Glaces à Versailles et au Petit Trianon. Ils forment également les vingt-deux colonnes du Palais Royal de Berlin et les huit colonnes de l'Opéra de Paris.

Au XVIIème siècle, le marbre de Campan est descendu jusqu'à Sarrancolin en charrettes à bœufs puis embarqué dans des radeaux sur la Neste et la Garonne jusqu'à Toulouse et Bordeaux puis sur l'Océan jusqu'à Rouen et Paris.

Dans les ardoisières
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L’ardoise, présente en Ariège à Lercoul, Augirein et Siguer, dans les Pyrénées-Atlantiques et dans toutes les basses vallées autour de Lourdes, demande pour fendre la roche des ouvriers au tour de main précis.

À Labassère, dans les Hautes-Pyrénées, des méthodes perfectionnées ont été adoptées pour l'abattage de la roche. Un funiculaire « mû par l'électricité » remplace le chemin tortueux par lequel des chars à bœufs descendaient les ardoises. Les fendeurs travaillent dans des hangars construits en dalles de schiste. Ils sont chaussés de sabots creusés dans des rondins de hêtre peu dégrossis afin de mieux résister aux chocs et les jambes sont protégées par des bandes de chiffons. En 1902,200 ouvriers, carriers ou fendeurs, sont employés sur les chantiers. Ces derniers gagnent six francs par jour alors que les abatteurs de roche n'obtiennent que la moitié. « N'est pas fendeur qui veut, écrit Ardouin-Dumazet, il faut apprendre le métier de bonne heure, dès l'âge de 14 ans, alors que les reins ont toute la souplesse nécessaire. À 20 ans, le fendeur est en pleine possession de son art, mais bientôt le métier militaire le prend et quand il revient, il a bien de la peine à retrouver son habileté. On comprend $onc que l'on ne puisse faire un fendeur avec un adulte. » L'ardoise de Labassère jouit et une grande réputation et est exportée en Allemagne, en Angleterre, en Espagne et en Amérique du Sud.

On exploite les pierres à aiguiser les faux à Aleu où le travail de polissage est confié à des femmes et une partie de la vente est assurée par les colporteurs. L'atelier de polissage sera transféré plus fard à Oust où une société anonyme au capital de 160 000 francs est créée en 1893 par le baron Louis de Bardies. Cette société vend plus de 300 000 pierres à faux en 1912., Elle exporte dans toute l'Europe et même jusqu'en Amérique du Sud. .Et on ne peut terminer sans parler des carrières de pierres de taille à Gudas, de plâtre à Crampagna, Arignac et Bédeilhac et du talc de Luzenac où la pierre est successivement concassée, pulvérisée et tamisée. La production de talc passe de 1 000 tonnes en 1890 à 12 000 en 1900 pour atteindre 26 000 tonnes en 1905, date à laquelle est créée la Société des Talcs de Luzenac dirigée par Georges Goubeau.

Source autrefois Les Pyrénées

A suivre

Le Pèlerin


Algérie - Mariages mixtes - Quand raison et passion ne couchent pas ensemble

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Mariages interculturels : sagesse ou folie ?

 

Ces mariages mixtes nous surprennent : est-ce bien raisonnable, quand le voyage est si difficile, d’ajouter la difficulté de cultures, langues, religions différentes ? Ces jeunes couples rétorquent par leur choix : quand le monde devient un village, est-ce bien raisonnable de ne pas regarder plus loin que le seuil de sa maison ou le bout de la rue ? Sagesse ou folie... à chacun de conclure. Mais l’étrange étrangeté de l’autre, sa radicale altérité, n’est-elle pas de toute façon présente dans toute rencontre ?
Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ci-dessous: 
http://www.france-algerie.over-blog.com/article-4266872.html 
Cordialement,
Le Pèlerin

 

Humour - Le cul c'est toujours pour les autres.....

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 Une messe bien prometteuse

belles fesses

 

Mes chers paroissiens, le titre du sermon de dimanche prochain sera : "FOURRER; PÉNÉTRER; DÉCHARGER et JOUIR". 
- À dimanche prochain... "
Le message s'est transmis durant la semaine, de bouche à oreille dans le village. 
Le dimanche suivant, l'église était bondée, il y avait jusqu'à 3 rangées debout en arrière.
Arrive le sermon, M. le curé monte en chaire et dit : 
- Mes très chers paroissiens, je vous remercie d'être venus en si grand nombre ce matin et, tel que promis la semaine dernière, le sujet spécial de ce matin est : 
« FOURREZ-VOUS bien dans la tête que pour PÉNÉTRER dans le royaume des cieux, il faut vous DÉCHARGER de vos péchés afin de JOUIR du paradis éternel. 
« AMEN.»

Le Pèlerin

22 Histoire des Pyrénées – L'Artisanat

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Artisanat Pyrénéen - Les activités d'appoint - L'artisanat textile
artisanat pyreneen
Fabricante de paniers
artisanat pyreneen (1)
Les Nouous à Luchon



C’est l'hiver que, dans les fermes pyrénéennes, on carde et on file : occupation surtout féminine, les femmes achetant le lin ou le chanvre dans la plaine et profitant du moindre instant de libre pour prendre la quenouille ou les aiguilles. C'est l'artisanat familial montagnard à caractère saisonnier.

Ainsi les Pyrénéens parviennent-ils à fabriquer une bonne partie de leurs vêtements. Il leur arrive même d'aller vendre le surplus de la production familiale. En Cerdagne, les femmes tricotent des bas que les maris vont vendre dans la plaine.

Des vanniers

Outre le travail du bois, on trouve u$ peu partout dans les Pyrénées un petit artisanat de vannerie. À Céret, dans les Pyrénées-Orientales, on prend soin de couper les osiers aux périodes de l'année où les brins offrent à la fois une bonne résistance et la meilleure flexibilité. Il faut tremper les brins et laisser l'osier boire son eau avant de le travailler. L'Ariège compte aussi quelques vanniers spécialisés dans le « raccommodage » des paniers. Mais la vannerie comme la chaudronnerie est une des principales activités de ces familles nomades de bohémiens que l'on rencontre, campées un peu partout près des grand-routes. Ils fabriquent des paniers, des corbeilles à ouvrage, des hottes, ainsi que tous les objets de fantaisie réalisés avec des brins ou des tiges d'osier, de jonc, de rotin, de roseau, d'aloès ou de bambou. On distingue parmi eux les mandeliers qui confectionnent les corbeilles, les closiers qui font les hottes et les vanniers-faisiers qui réalisent des paniers ajourés.

Les migrants saisonniers

Dans de nombreuses communes pyrénéennes, une bonne partie de la population active émigré pour exercer temporairement ailleurs une activité lucrative, appoint indispensable dans l'économie domestique.

Ainsi les chevriers du canton d'Aucun, dans les Hautes-Pyrénées, s'en vont de mars à septembre ramasser quelque argent de la Guyenne à la Provence, tandis que les bergers conduisent leurs brebis en Aquitaine et jusqu'en Charente. Les habitants d'Arudy passent de longs mois en Espagne comme ouvriers agricoles dans la plaine de l'Ebre, imités par les paysans d’Auren du Louron et d’Argelès

Le travail étant relativement bien payé par les Espagnols, de nombreux habitants des vallées de Barousse, de Campan et de Barèges vont, au début de l'hiver, exercer leurs talents de « presseurs d'huile » dans les fabriques d'Aragon et de Catalogne. Des muletiers marchands d'huile d'olive viendront jusqu'à Viella au val d'Aran. L'huile contenue dans des outres parviendra ensuite en Ariège jusqu'à Vicdessos, Aulus, Massât, Oust, Seix et Castillon où elle sera enfin prise en charge par des charretiers. Vers la même époque, partent vers l'Espagne les bûcherons et les charbonniers du pays de Foix ainsi que les tuiliers et les briquetiers du Pays basque.

Les montagnards des vallées béarnaises ayant acquis une grande réputation dans l'art de châtrer le bétail, s'en vont au printemps, avec leur mule et leurs instruments, jusqu'en Navarre et en Galice. Leur tour de main et leur compétence leur font réaliser des profits substantiels qui leur permettent d'enrichir le patrimoine familial par l'achat de quelques terres.

Être nourrice peut être considéré comme un véritable métier saisonnier et parfois même définitif. La jeune mère quitte son village, abandonnant son enfant qu'elle voue au lait de vache pour aller allaiter un petit citadin. Elle ne reviendra chez elle que pour avoir un autre enfant et repartir à nouveau, renonçant à la vie familiale car même « devenue sèche », elle est parfois gardée par la famille d'accueil pour s'occuper de l'enfant sevré. Les nourrices ariégeoises, celles de Bethmale surtout, jouissent d'une bonne réputation et viendront à Paris concurrencer les Bretonnes. Il est vrai qu'un ministre du second Empire, M. Billaud, député de Saint-Girons, s'est fait leur ambassadeur dans la capitale, les recommandant aux familles de la meilleure société.

Les cloutiers de la vallée de la Barguillère sont plus de 700, en 1885, à travailler dans une centaine d'ateliers. Les conditions de travail fixées par les « maîtres cloutiers » sont draconiennes. La journée de travail est longue et « le soir, écrit Raymonde Tricoire, chaque ouvrier emporte ses clous « guinhassons » (clous à souliers), « berlandas », « ferradons » (clous à ferrer), « gabarras » (clous à planches), de 1 000 à 1 200, dans un panier d'osier qu'il a dû fabriquer lui-même. Le samedi, il quitte le travail à midi, il rapporte à l'atelier tous les clous qu'il a fabriqués dans la semaine. Le patron les pèse, les compte et paie les ouvriers de deux à cinq francs vers la fin du siècle. Le dimanche matin, le « claveton » part, un sac de clous sur l'épaule et la houssine à la main, à Vernajoul, Montoulieu, il va de porte en porte vendre 50 ou 100 clous pour ferrer les sabots ou les bêfes de ferme. »

Mais la fabrication de clous n'est qu'un travail complémentaire, occupant une. main-d’œuvre hivernale. Au printemps, les cloutiers redeviennent cultivateurs.

« La neige des Pyrénées »

C'est vers 1860 que l'on commence à s'intéresser dans les Pyrénées au commerce de la glace.

Il existe deux façons de procéder en matière de transport : le portage sur le dos, appelé coltinage, utilisé exceptionnellement, et le transport sur les chariots, beaucoup plus courant. Dans le premier cas, les blocs de glace sont descendus de la montagne à dos d'homme avec une simple peau de mouton pour protéger du froid la tête et les épaules du porteur. C'est dans la région d'Aulus que cette méthode est utilisée par certains hô­teliers qui engagent de robustes montagnards pour aller chercher la glace. Ces hommes s'en vont, le soir venu, découper des blocs de plus de 60 kg qu'ils chargent sur leurs épaules. Ils ne reviennent qu'à l'aube, après une nuit de marche, pour débiter et livrer les immenses pains de glqce.

La méthode la plus utilisée consiste à construire de vastes glacières dans lesquelles les paysans déversent la neige transportée sur des charrettes, neige qu'ils tassent puis recouvrent de feuilles $e hêtre pour en faciliter la conservation. Ils confectionnent ensuite des blocs de glace à l'aide démoules et les chargent sur des chariots que des routiers achemineront la nuit vers la plaine. Toutes les principales villes sont ainsi desservies. Vers 1870 à Rabat, dans le canton de Tarascon, on allait recueillir la glace au massif des Trois-Seigneurs : « Six tonnes de glace étaient expédiées quotidiennement sur Toulouse. Il fallait deux jours et une nuit aux routiers pour faire ce transport qui se soldait par un tiers de perte en chemin », signale Michel Chevalier.

Les métiers ambulants
Outre les colporteurs, les mendiants et les chiffonniers, on rencontre d'un bout à l'autre de la chaîne des chaudronniers, des étameurs et des rémouleurs. Ces derniers, appelés aussi aiguiseurs ou repasseurs de couteaux, portent un tablier de cuir et vont de village en village, poussant leur chariot à bras sur lequel est fixée une meule. Ils affûtent, moyennant quelques sous, les couteaux, ciseaux, rasoirs, couperets et autres objets tranchants apportés par une clientèle toujours émerveillée de voir la gerbe d'étincelles qui jaillit de la meule qui tourne, entraînée par la grande roue qu'ils actionnent en appuyant vigoureusement sur la pédale. Ces ambulants viennent souvent de haute Bellongue ou du haut Comminges et croisent dans leur périple leurs collègues d'Auvergne.

Mais ce sont les bouilleurs de cru, originaires d'Ariège, qui sont les plus attendus dans le Midi vinicole. C'est en automne qu'ils s'annoncent au cri de « Brulha bi ! Brulha bi », pour exercer leur activité. Munis d'un permis de circulation et d'un cahier journal fourni par la régie, ils inscriront tous les détails de leurs opérations et feront une déclaration de chacun de leurs déplacements.

Source autrefois Les Pyrénées

A suivre

Le Pèlerin

Algérie - Le futur c'est tout de suite..!

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 Le renoncement et le statu quo

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Il faut reconnaître aux initiateurs du groupe Nabni une persévérance dans l'effort de «proposition de solutions» qui semble résister au désintérêt ambiant pour la chose publique. Les militants classiques - ils sont en général dans le syndicalisme et marqués à gauche - n'y voient que des libéraux, des défenseurs d'une vision dominante de l'économie. Il y a probablement chez les animateurs de Nabni une tendance libérale et un côté «technocrate» qui n'emballe guère ces militants. Mais dans un pays où plus personne n'émet plus d'idées, d'analyses ou de propositions, ils ont le mérite de vouloir essayer. De tenter quelques débats. Et qui peuvent être élargis par ceux qui ne font pas du «consensus de Washington» leur religion.

L'apolitisme est une vue de l'esprit, il n'existe pas dans la réalité. Encore plus quand on parle d'économie, d'affectation des ressources et de choix stratégiques à faire et de virage à prendre pour ne pas connaître le sort du somptueux Titanic. Il n'y pas d'économie pure, ni de «sciences économiques». Il n'y a que de l'économie politique. Les initiateurs de Nabni ne l'ignorent pas au fond. Ils viennent de proposer au débat public une vision pour l'Algérie à l'horizon 2020 et un projet global pour la réaliser, fait de 50 chantiers structurants dans cinq domaines. Cela mérite le détour, un examen sur pièce, des critiques et même une déconstruction politique pour ceux qui le souhaitent. Mais comme il est mis sur la place publique, il faut le positiver et accepter d'en faire l'inventaire. La pire des choses qui puisse lui arriver, serait qu'il soit accueilli avec le traditionnel haussement d'épaules qui est le lot de toutes les initiatives. Le vrai problème est là.

Il y a un désenchantement général qui aurait pu être une incitation à des visions critiques mais qui ne débouche en réalité que sur de la démission. Nabni ne parle pas de politique ? Le problème est que les initiatives ouvertement politiques destinées à essayer de faire bouger les choses, de soulever les bonnes questions sont également accueillies par des haussements d'épaules. Les Algériens viennent de passer des dures journées avec l'attaque terroriste d'In Amenas. Ce qu'ils en retiennent, c'est que les risques majeurs s'accumulent et que l'espace politique officiel est formidablement en déphasage. Hormis les professions de foi patriotique, aucune discussion sérieuse sur la stratégie du pays vis-à-vis du voisinage, de nos relations avec les puissances étrangères qui deviennent plus actives à nos frontières, sur la politique étrangère, sur la sécurité. Il y a si peu de débats là où ils sont censés se faire - l'Assemblée nationale par exemple - que cela ne peut qu'être inquiétant.

Aussi que l'on soit «libéral» ou de «gauche», voire même un «étatiste», il faut débattre au lieu de hausser les épaules. Le fait que le pouvoir ne paraisse pas en tenir compte ne devrait pas être un facteur de refus de débattre. L’un des enjeux des engagements citoyens au sens large est de sortir d'une vision de domaines réservés. Et le reproche «d'apolitisme» fait par exemple à NABNI n'est plus de mise quand l'un de ses animateurs explique que «la gouvernance est la clé», le «the truc» a changer chez nous, «c'est la mère de toutes les reformes». Le début du changement serait de ne jamais cesser de le dire, d'en discuter et de contester. Le renoncement, notre renoncement, fait également le statu quo dans lequel est bloque le pays et qui empêche le Titanic de prendre le virage salutaire.

Source Le Quotidien d’Oran M. Saadoune

Le Pèlerin

Essor de l'aquaculture en Algérie

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Ghardaïa : cap sur l'aquaculture

Peche halieutique Chlef

 

Le développement des activités aquacoles se traduirait par des effets directs ou indirects considérables, a la fois au niveau local, régional et national.
Ainsi, d'âpres l'étude et les quelques essais effectues au niveau des régions notamment éloignées et défavorisées, l'aquaculture n'aura pas pour seul objectif de produire des poissons. Elle est censée aussi renforcer la sécurité nationale, dit-on, une branche aquacole solide et intégrée dans son environnement contribuera a la création d'une valeur ajoutée, permettra de favoriser la croissance, d'étendre l'autosuffisance locale, d'accroitre les moyens de la commercialisation et, partant, de concourir au rééquilibrage de la balance commerciale du pays.
à travers une feuille de route élaborée et présentée par le ministre de la pèche, m. Sid-Ahmed Farrokhi, lors de sa courte visite a la wilaya de Ghardaïa, ce dimanche matin, il est fait appel a manifestation d'interet pour des projets d'aquaculture conséquents permettant de participer de façon dynamique et durable aux activités productrices des régions du sud.
Au titre de cette feuille de route, le ministre a voulu, a travers sa visite a Ghardaïa, apporter des ajustements permettant de répondre aux contraintes vécus par les professionnels du secteur, tout particulièrement aux problemes lies a la commercialisation du poisson produit.
D’ou cette démarche et visites de proximité, dont l'objectif est d'établir un état des lieux exhaustif permettant de passer a une stratégie nécessaire de cibler les priorités du secteur de l'aquaculture en les hiérarchisant en fonction des objectifs assignes par le gouvernement. Cette opération est appelée à déclencher le développement de l'activité aquacole qui reste encore a un stade embryonnaire, tout particulièrement à Ghardaïa.
Il ne va pas sans dire que l'Algérie dispose d'énormes potentialités et opportunités pour se doter d'une branche aquacole solide. Toutefois, relève-t-on, les investisseurs aquacoles dans le sud du pays continuent a faire face a diverses contraintes d'ordre foncier, technique, financier et commercial. Notre pays a tout intérêt, selon les auteurs de plusieurs études précédemment effectuées, a développer cette activité qui permettra de créer de nouveaux emplois et de richesses et surtout de réaliser des objectifs fixés par l'état, au titre de l'initiative nationale pour le développement humain.

Source Le Quotidien d’Oran Aïssa Hadj Daoud

Le Pèlerin

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