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Channel: Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
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Les Chinois en Algérie, faute de compétences locales

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Plus de 30 000 Chinois travaillent en Algérie

chinois

Chinois en Algérie

 

Lors de la dernière édition du CHAN, disputé au Soudan en 2011, l’Algérie, dirigée à l’époque par Abdelhak Benchikha, a terminé la compétition au pied du podium après sa défaite au match de classement face au pays organisateur (1-0).

Plus de 30 000 chinois travaillent en Algérie dans divers secteurs notamment dans le bâtiment et les travaux publics, a indiqué samedi à Alger l'ambassadeur de Chine en Algérie, M. Liu Yuhe.

« Plus de 30 000 chinois travaillent en Algérie dans des secteurs comme le bâtiment et la construction des infrastructures routières et ferroviaires.

Ils contribuent aussi au développement du secteur de l'hydraulique dans le pays », a-t-il précisé en marge d'une opération de plantation d'arbre dans « le parc des grands vents » (banlieue ouest d'Alger).

Concernant le nombre d'entreprises chinoises implantées en Algérie, M. Yuhe, a parlé d'une cinquantaine de «grandes entreprises » qui activent dans divers secteurs.

Il a, par ailleurs, fait savoir que le montant des investissements chinois en Algérie avait atteint 1,5 milliard de dollars à fin 2012, ajoutant que cette somme représente le cumul d'une dizaine d'année.

 Pour lui, le développement de l'activité des entreprises chinoises en Algérie et la croissance de ses effectifs, reflètent la qualité de la coopération algéro-chinoise qui, a-t-il dit, «possède une base très solide ».

« Elle (la coopération algéro-chinoise) est fondée sur le respect mutuel entre les deux peuples et les deux gouvernements. Elle peut résister à toutes les épreuves du temps et aux aléas internationaux. Grâce aux efforts consentis, de part et d'autre, cette coopération est de plus en plus fructueuse », a-t-il soutenu

Source L’Expression

Le Pèlerin


Sud algérien - Tradition du mariage au Tassili N'Ajjer

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Sud algérien - Illizi - Le mariage au Tassili N'Ajjer

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Les Touareg du Tassili N'Ajjer s'attachent de plus en plus à leurs traditions ancestrales, à travers le raffermissement des liens sociaux dont le mariage, considéré comme le plus «sacré».

Bien que les cérémonials diffèrent d'une tribu à une autre ou d'un groupement rural à un autre, les festivités nuptiales sont soumises aux mêmes rituels puisés du patrimoine culturel ancestral encore préservé par la société du Tassili N'Ajjer, constate entre autres le président de l'association «Lien conjugal» d'Illizi.

Hadj Moulay Djeriri, notable de la région, qualifie cette union de pratiquement communautaire, dans le sens où elle lie des tribus de la même société targuie qui s'attelle à sacraliser cette union, selon un rite maintenu intact par la population touarègue et transmis de génération en génération. Cette relation se manifeste en premier lieu par un rapprochement des familles des fiancés qui œuvrent à trouver un terrain d'accord pour tisser un nouveau lien tribal, avec l'aval des chefs de tribus dont le droit coutumier leur confère la possibilité d'approuver ou de désapprouver cette future union.
Les chefs de tribus s'associent au plébiscite de ce rapprochement familial par la fixation du montant de la dot et l'établissement des conditions d'organisation de la cérémonie nuptiale, en tenant compte des moyens dont disposent les tribus. Selon le président de l'association «Emni», une fois la demande d'alliance formulée, la famille du futur époux s'emploie à fournir les obligations, dont l'offre du «Kaya», partie des charges à fournir par l'époux consistant en un écrin de bijoux d'argent.

Les cérémonies officielles du mariage targui se poursuivront une semaine durant par des festivités riches en couleurs où s'exécutent des chants et des danses au rythme du Tindi, Imzad et d'autres instruments de musique du terroir. Accompagnée d'une dauphine, appelée «Wazir», la mariée est coiffée par un groupe de femmes vêtues de leurs plus belles robes. Les cheveux de l'heureuse élue sont tressés selon une forme rituelle nommée «Imissi».
La mariée doit être, comme toute femme targuie, fardée de produits d'un «make-up» local et parée de bijoux d'or et d'argent assortis des plus belles confections. La cérémonie nuptiale, où dominent chants et danses, donne lieu également à l'organisation de courses de méhari au rythme des tambours, dans des joutes auxquelles prennent part toutes les tribus invitées. Comme à l'accoutumée, le repas (Talebdjat) servi aux convives est composé de viande cameline hachée, suivi du thé préparé au feu de braise.

A ce plat vient s'ajouter le sacrifice, dans la liesse générale, de caprins que l'on propose durant les sept jours de fête, en plus de la distribution d'un autre mets composé d'extrait de dattes et de lait. Entre autres traditions, le marié devra remettre à sa nouvelle «reine» une paire de chaussures en cuir véritable appelées «Agatimène» ainsi qu'une somme symbolique d'argent.

Source Infosoir R.L. / APS

Le Pèlerin

Rugby pyrénéen - les années glorieuses (2/5)

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Pyrénées - Rugby en Bigorre

le Triangle d’or (2/5)

 le FC Lourdes et Michel Crauste

Un nouveau Jean Prat descendit de Paris : il s'appelait Michel Crauste. Le soleil continua certes de brillersur Lourdes et le stade Béguère, mais un peu moins haut et un peu moins souvent : deux challenges du Manoir en 1966 (contre Mont-de-Marsan) et en 1967 (contre Narbonne) et, surtout, un huitième bouclier de Brennus en 1968, contre Toulon. Comme vingt ans plus tôt, au début de l'aventure : la boucle était bouclée. Sous les pavés, il n'y avait pas que la plage en 1968, mais également l'herbe verte d'un terrain de rugby : pendant la saison suivante, les at­taquants lourdais se mirent en grève avant un match contre Lavelanet, obligeant Maurice Prat, pourtant perclus d'arthrose, à rechaus­ser les crampons pour faire le quinzième, à 42 ans bien sonnés. Tout ça pour contester une décision de l'entraîneur Roger Martine... Un mois plus tard, le FCL se faisait éliminer en seizièmes de finale du championnat de France par le modeste Biarritz Olympique. Beau­coup d'autres défaites devaient suivre, jusqu'à la descente en Fédérale 1, équivalent de la troisième division de football où se retrouve, comme un fait du hasard, un certain Stade de Reims... La page du grand livre lourdais venait de se tourner définitivement parce que la roue tourne, en sport plus que partout ailleurs, parce que les cimetières sont peu­plés de gens indispensables (Antoine Béguère en premier), parce que le pouvoir économique a foulé aux pieds le pouvoir sportif et parce que, manque de chance, Dieu n'a pas encore songé à sponsoriser le FCL en guise de remerciements pour tous les services rendus par Lourdes à la mère de son Fils.

Michel Crauste, l’homme de terrain    Michel Crauste au parc

 

Michel Crauste de nos jours  63 ans, Michel Crauste est toujours le même : moustache au vent et gentillesse au cœur, il est resté viscéralement attaché au Football Club lourdais dont il est président depuis de nombreuses saisons. Il reste aussi le dernier capitaine lourdais à avoir brandi à bout de bras le bouclier de Brennus.

 

C’était en 1968, au Stadium de Toulouse, après une victoire arrachée contre Toulon.

 Pourtant, celui que Roger Couderc rendit populaire sous le surnom du "Mongol" n'est pas bigourdan : il naquit à Saint Laurent de Gosse, aux confins des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, avant de suivre ses études primaires à Saint-Sever, puis de partir au collège d'Aire-sur-l'Adour. Entré à l'école de l'EDF, alors basée en région parisienne à Gurcy-le-Châtel, il porta le maillot ciel et blanc du Racing Club de France. Devenu international au poste de troisième ligne aile, puis champion de France en 1959, il fut ensuite recruté par le grand Lourdes. Après avoir été sacré une deuxième fois et avoir connu la consécration du capitanat de l'équipe de France en 1964, il prit sa retraite de joueur mais demeura toujours proche rugby en général, du FCL en particulier. Le président de la Fédération française de rugby, Bernard Lapasset, le nomma manager de l'équipe nationale en 1991, puis en fit un de ses précieux adjoints au comité de direction.

Aujourd'hui, Michel Crauste partage son temps entre Pau, où il est chargé de mission à la GMF comme médiateur ambassadeur, Lourdes où, en plus de présider le glorieux FCL, il siège au conseil municipal de Lourdes, et retrouve souvent son village natal où il aime retrouver sa maman.

Avec acharnement, il tente de redorer le blason de son club. Il a su rassembler autour de lui d'anciens porteurs du légendaire maillot rouge et bleu : Hauser, Claverie, Massebœuf, Garuet, Campaès, Abadie, les Rancoule père et fils, Dandré, Lajus, etc. "Le rugby doit rester aux mains des hommes du terrain", affirme-t-il avec conviction.

 

Michel Crauste surnommé le "Mongol" par Roger Couderc était célèbre pour ses placages légendaires, en particulier les "cravates" alors autorisées, dont la plus célèbre "victime" fut l'Anglais Richard Sharp pendant le match opposant Toulon à Lourdes en 1968.

Source Pyrénées Magazine 

 Le Pèlerin (à suivre)

Société - Infidélité : 68% des couples mariés seraient concernés avant le cap des 3 ans

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Pour 68% des couples mariés, la première incartade aurait lieu entre la première et la troisième année de mariage.

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Plus de détails.

Mariage et tromperie ne font pas bon ménage. Et pourtant, la deuxième réussirait à s’immiscer dans le premier plus rapidement qu’il n’y paraît. Une récente étude du site de rencontre extraconjugale,Gleeden, s’est en effet attelée à montrer le lien qui existe entre année de mariage et infidélité. Menée auprès de 4.032 internautes mariés, l’enquête révèle ainsi que lors de la première année de mariage, les hommes sont plus volages que les femmes. Seules 16% d’entre elles trompent leur mari contre, 28% pour les jeunes époux. Et si les femmes expliquent aller voir ailleurs par le besoin de se conforter dans leur choix ou de s’amuser avec un bon amant, les hommes, eux, justifient leur trahison comme étant une réaction à l’engagement qu’ils ont récemment pris. A noter : dans plus de 40% des cas, les époux infidèles l’ont déjà été avant de célébrer la noce et ce, au moins une fois.

Grossesse, évolution de carrière, etc.
L’étude montre par ailleurs qu’entre la première et la troisième année, 68% des époux commettraient un écart de conduite, tandis que 22% des femmes et 24% des hommes seraient infidèles dès la première année de mariage. Ceci serait notamment dû aux évènements et aux étapes que rencontreraient les jeunes époux (grossesse, évolution de carrière, etc.) pendant cette période.

Passé le cap des trois ans et jusque la neuvième année, la fidélité du couple marié serait soumise aux difficultés liées à la routine. Plus de 60% des sondés reconnaissent d’ailleurs avoir commis un impair pendant cette période. A ce stade du mariage, les époux rencontreraient souvent le besoin de se rassurer quand à leur sex-appeal et parfois même de se réinventer sexuellement. Des besoins qui  peuvent mettre leur couple à rude épreuve.  L’enquête montre également que lorsqu’ils ont réussi à surmonter ce cap, les époux deviendraient de plus en plus fidèles. Au-delà de la 25e année de mariage, ceux-ci seraient en effet beaucoup moins volages que dans les jeunes années de leur union. Fidélité et maturité seraient-elles liées ?

Source Planet.fr

Le Pèlerin

Humour - Il n'y a pas de sot métier

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Humour – Pauvres Gendarmes   louis-de-funes-gendarme.jpg

 

C'est l'histoire d'un mec complètement idiot, mais un jour il voulait devenir super intelligent.
Tandis qu'il regardait la télé, il voit une pub : "Le docteur Ouf vous rend intelligent"
Sautant sur l'occasion, il alla chez le docteur Ouf.
-Bonjour docteur Ouf, je voudrais devenir super intelligent !
-Ok ! Pas de problème. Installez-vous dans la machine qui rend intelligent.
L'idiot s'installa dans la machine qui rend intelligent.
Le docteur va au tableau de commande de la machine et touche a pleins de boutons, puis il dit :
-Vous voulez combien de QI ?
-Je sais pas, le plus possible.
Le docteur tourne la molette pour augmenter le QI, 50, 100, 150, 200, 300... 500.
A la fin de l'opération, un nuage de fumé envahi la salle.
La fumé se dissipa. Et l'idiot n'était plus un idiot.
Il sorti en remerciant le docteur.
Dans les semaines suivantes l'idiot avait résolu un tas de théorème extrêmement compliqué.
Mais il se sentait seul.
Il retourna voir le docteur et lui dit :
-Je veux redevenir idiot !
-Vous avez de la chance, je viens d'installer une option sur ma machine ce matin. Ma machine peut rendre idiot maintenant. Installez-vous dans la machine.
Il s'installa dans la machine.
Le docteur vas au tableau de commande de la machine et touche a pleins de boutons, puis il dit :
-Vous voulez combien de QI ?
- Je ne sais pas, comment avant !
Le docteur tourne la molette pour diminuer le QI : 500, 450, 400..
Puis la machine s'emballa, elle était hors du contrôle du docteur.
De la fumé envahi encore la salle
300, 200, 100, 50, 25, 0...
Puis la fumé disparut.
Et le docteur voit un homme tout bleu qui dit :
-Bonjour, gendarmerie national, vos papiers, s'il vous plait.

Le Pèlerin

L'Algérie a les yeux fixés sur le rétroviseur, incapable de se concentrer sur les problèmes à venir.

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Selon le “Financial Times” l’Algérie est un géant qui a peur de son ombre

memoirealgerie

L'ombre de l'Algérie

 

L’Algérie est une puissance et un pays géant qui a “peur de son ombre” résume le “Financial Times” (FT) dans son édition de ce jeudi dans une longue analyse au plan politique et économique.

Le quotidien économique et financier britannique compare “les dirigeants du pays, sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika pour les 14 dernières années” à “un chauffeur saisissant les commandes au volant, les yeux fixés sur le rétroviseur, incapable de se concentrer sur les problèmes à venir. Ces problèmes sont notamment la montée des islamistes radicaux dans les pays voisins et une dépendance excessive des hydrocarbures”.

“L’Algérie est un des pays les plus riches et les plus puissants en Afrique. Mais il est réticent à utiliser ses importantes réserves pour en tirer des avantages économiques” poursuit encore FT dans son analyse.

“Les médias sont l’un des paradoxe” de l’Algérie qui “semble avoir toutes les apparences de la démocratie” écrit encore le même journal.

“La complexité en Algérie est l’identité des véritables décideurs”, selon FT qui s’appuie sur des constats établis par des politologues et militants algériens.

Financial Times consacre dans son dossier sur l’Algérie un long article à celui qui est qualifié de “superviseur” de tous les dossiers en Algérie, en l’occurrence le chef du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), le général Mohamed Médiène dit “Toufik”. Il est “l’homme sans visage” écrit le journal.

“Son rôle dans la supervision des affaires de l’Algérie fait l’objet de débats dans le pays, qui se prépare pour les élections de l’année prochaine, qui pourrait voir le président de longue date Abdelaziz Bouteflika, 76 ans et apparemment fragile, passer le pouvoir à une nouvelle génération”, écrit encore FT.

Pour conclure son analyse sur l’Algérie, le journal britannique reprend les propos d’un responsable d’un quotidien algérien qui affirme que “l‘Algérie devient de plus en plus comme le Pakistan – un allié militaire de l’Occident dans la lutte contre le terrorisme, mais pas grand chose d’autre”.

Source algerie1.com

Le Pèlerin

Rions ensemble….Ainsi va la vie…!

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Humour - Les Choses de la vie… !  Les-choses-de-la-vie-copie-2.jpg

 

1 - Le Mari : “Je ne sais pas pourquoi tu portes des soutien-gorge,tu n'as rien à y mettre. - La femme : “Tu portes bien un slip !”
2 - Une femme vient de raccrocher le téléphone, son mari lui demande :
- Qui c'était ?
- C'était ma mère, je crois bien qu'elle est devenue à moitié folle !
- Ah bon ?! Ça va mieux alors ! 

3 - Faites l'amour, pas la guerre... ou bien faites-les deux:
mariez-vous 

4- Un homme vient de mourir.  Aux funérailles, le curé se répand en éloges pour le défunt : Un  bon mari, un bon chrétien, un père exemplaire...
La veuve se penche vers son fils et lui dit à voix basse :
- Va donc voir dans la tombe si c'est bien ton père. 

5 - Une vieille dame dit à son fils :
- Comment il s'appelle déjà, ce bel allemand qui me rend complètement folle ?
- Alzheimer maman … Alzheimer ! 

6 - Un homme va dans une pharmacie et demande à la pharmacienne :
- Auriez-vous du Viagra, s'il vous plaît ?

- Bien sûr Monsieur. Vous avez une ordonnance ?
- Non, mais j'ai la photo de ma femme ! 

7 - Quelle est la différence entre une fée et une sorcière ?

- Deux ans de mariage. 

8 - Quelle est la différence fondamentale entre une femme et un terroriste ?

Tu peux négocier avec le terroriste!

9 - Un jeune couple dîne romantiquement et l'homme dit :

-Tu sais ce que j'aime dans tes yeux ?

- Non c'est quoi mon amour ?

- Mon reflet 

10 - une composition française:   

Sujet: "Abordez, de manière concise, les trois domaines suivants :

Religion-Sexualité-Mystère"
Une seule copie a reçu 20/20 :      

La voici : ”mon Dieu! Je suis enceinte! Mais de qui ?” 

11- Quelle est la différence entre une belle mère et une télé ?
Sur une télé, on peut couper le son !

Le Pèlerin

Rugby pyrénéen - les années glorieuses (3/5)

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 Pyrénées - Rugby en Bigorre

 Le Triangle d’or (3/5)

 Le Stadoceste tarbais Stado : une faute d'écriture

Aujourd'hui le haut du pavé bigourdan est à nouveau tenu par l'équipe du chef-lieu du département des Hautes-Pyrénées, Tarbes. Juste retour historique des choses puisque c'est dans la ville natale du maréchal Foch et du révolutionnaire Bertrand Barère, des chan­teurs Henri Gênés et François Deguelt et des écrivains Christine de Rivoire et Christian Laborde, que naquit en 1895 la première équipe de rugby du département : une bande de lycéens, menée par un certain Paul Voivenel, qui n'était pas encore l'écrivain et le journaliste également connu sous le nom de "La Selouze" jouait en bordure de l'Echez, sur un méchant pré du champ de manœuvres, les jours où les militaires ne s'y trouvaient pas. Deux clubs virent rapidement le jour : le Stade Tarbais et le Ceste Tarbais. Un jour, le fermier des herbages se plaignit : les garnements de ces équipes réduisaient ses efforts à néant. Le général commandant la place suggéra très fortement aux deux clubs de ne plus former qu'un, ce qui fut fait en 1901. Mais l'ordonnance du général signa l'autorisation d'utiliser le champ de manœuvres au nom du "Stadoceste Tarbais" et non du "Stadeceste comme en avaient convenu les présidents des deux sociétés. De cette faute d'écriture naquit le nom mystérieux de "Stadoceste", vite raccourci en "Stado", qui dura cent ans. De la même manière que le FCL ne serait jamais devenu ce qu’il fut sans son président Antoine Béguère, jamais le Stado Tarbais connu ses heures glorieuses sans un président rentier haut en couleur, Jules Soûlé. Lui-même ancien joueur de rugby au début du siècle, il hissa son équipe jusqu'en finale du championnat de en 1914. Finale perdue devant Perpignan après que le talonneur Faure eut été injustement expulsé d'entrée de jeu. L’arbitre, Gondouin, jeta son sifflet à tout jamais de retour au vestiaire le mal était fait.  Philippe Dintrans avec JP Rives au vestiaire et ci-dessous de nos jours  

La Grande Guerre et six années passèrent jusqu'au premier Tarbes, remporté le 5 avril 1920 au stade de Sainte Germaine du Bouscat, dans la banlieue bordelaise. Les Tarbais avaient raison de fêter ce premier titre de champion : le second ne vint qu'en 1973, après une finale perdue face à Carmaux, en 1951, pour le premier match de rugby disputé au Stadium de Toulouse. Cinquante-trois intermi­nables années s'écoulèrent donc entre la victoire de l'équipe présidée par Jules Soûlé, mécène génial, et celle de la formation entraînée par Gérard Fournier, une autre nature appliquant une tactique nouvelle copiée sur l'équipe de football de l'Ajax d'Amsterdam : le pres­sing ("Tout le monde défend, puis tout le monde attaque"). Lors du dernier match de poule où il jouait sa qualification à la phase finale, le Stado avait trouvé son salut dans ce transfert d'un système footballistique au rugby La botte atomique de l'arrière Georges Michel, la félinité de l'ailier international Jean Sillières et la candeur d'un enfant installé derrière la mêlée, Alain Save, furent autant de cerises sur le gâteau du pressing. Le 20 mai 1973, le Stado déjoua tous les pro­nostics et battit Dax 18 à 12, à Toulouse. Les derbys avec Lourdes étaient plutôt haineux. Chef-lieu du département, Tarbes n'a jamais aimé Lourdes, et inversement. Au point que durant la décade prodigieuse du FCL, les dirigeants du Stado installèrent un espion dans le train reliant les deux villes afin de surveiller, l'été venu, les allées et venues de joueurs tentés d'émigrer...

Source Pyrénées Magazine

Le Pèlerin (à suivre)


Misère sexuelle, drogue et mal logement sont les maux de la société algérienne

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Les Algériens vivent une «misère sexuelle extraordinaire»

innocence violee

 

Les nombreux cas d’enlèvements et de harcèlements révèlent des maux de la société algérienne: misère sexuelle, drogue et mal-logement.

Haroun et Ibrahim avaient respectivement 10 et 9 ans. Après avoir disparu pendant plusieurs jours, leurs corps mutilés ont été retrouvés sans vie à Constantine, ville désormais meurtrie par ce drame. A la consternation s’ajoute évidemment l’incompréhension.

«Comment peut-on s’en prendre de la sorte à deux gamins innocents, pleins de vie et qui n’ont jamais fait de mal à une mouche», s’insurge Seïf Ghanem-Lakehal, un employé dans une entreprise privée.

Le 17 mars, des milliers de jeunes se sont rassemblés dans le centre-ville de Constantine pour crier leur colère et leur volonté de voir les responsables de ce crime jugés. La foule chauffée à blanc réclamait même la mort des assassins.

Une réclamation jugée «mauvaise» et «facile» par le sociologue algérien  Nacer Djabi.

«La solution pour eux serait donc d’éliminer les deux tueurs et qu’on n’en parle plus», ajoute-t-il.

D’après lui, il est nécessaire que le pouvoir politique s’intéresse à la misère des jeunes, celle qui peut pousser à commettre de tels actes: la drogue, la gestion des villes et la misère sexuelle. Les kidnappings d’enfants, les viols, les agressions sexuelles et les assassinats révèlent que les Algériens «vivent une misère sexuelle extraordinaire», analyse-t-il dans un entretien accordé au site d’information Tout sur l’Algérie.

«Il ne faut pas se voiler la face. L’Algérien n’arrive plus à se marier et à satisfaire ses besoins sexuels dans un cadre plus ou moins légitime. Donc, la perversion se manifeste de plusieurs manières, dont la méchanceté et l’agression contre les femmes. On vit dans une société où les gens qui n’ont pas d’argent, de voitures ou d’appartements vivent une misère sexuelle extraordinaire.»

Une analyse saluée par l’éditorialiste du quotidien Liberté qui regrette toutefois que le pouvoir politique prenne seulement des mesures d’urgences. Or les maux de la société algérienne sont tenaces et demanderaient une politique publique plus «réaliste».

«Quand un savant parle et dit qu’il faut avoir une politique claire contre la drogue, régler le problème sexuel des Algériens et humaniser ces quartiers qu’on construit, tout le monde feint de ne pas avoir entendu. Pourtant, ce que rappelait le professeur Nacer Djabi, sur Tsa-algérie.com, semble d’une frappante évidence.»

Source TSA Africa7.net

Le Pèlerin

Sud Algérien - la vallée de la Saoura

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 Lumineuse Algérie -  Sahara

Près de la frontière marocaine, la vallée de la Saoura égrène, de Taghit à Timimoun, un chapelet d'oasis.

taghit.jpg

 

Envoûtant. Le temps a éclaté avec la nuit. Dans un fracas de détonations et d'odeurs de poudre. Du fond de la palmeraie qui s'enroule autour des méan­dres de la Saoura, montent les psalmodies lancinantes de la fête du Mouloud. L'anniversaire de la naissance du prophète, célébré par des grappes de chasseurs en gandhouras immaculées. Des hommes de tous âges tournoient tels des derviches, fusils en main, dans une ronde hypnotique, avant de lâcher les salves crépi­tantes du « baroud ».   

Dehors, les dunes dan­sent au gré des heures une folle sarabande d'ombres et de lumières d'or.   

Un nouveau jour se lève sur Béni Abbés, la ville Scorpion, lovée dans un immense cirque de sa­ble. Le début du grand erg saha­rien qui vient jeter ses dernières vagues dans le sud-ouest algé­rien. Les portes d'un autre monde où s'égrènent de loin en loin des oasis nimbées de vapeurs polychromes. De Taghit à Timi­moun.

Ci dessous photos de Taghit   Timimoun.jpg

Ici, le bleu du ciel et le vert des pal­miers répondent aux palettes in­finies des ocres de sable et de terre. Celle qui a façonné l'habi­tat de torchis niché au creux des Ksours. Ces vieux villages forti­fiés aux profondeurs insonda­bles. Un labyrinthe de fraîcheur millénaire où les rais de soleil de­viennent matière. 

Dehors, les dunes dansent au gré des heures une folle sarabande d'ombres et de lumières d'or. In­saisissables. Un petit bout d'éter­nité propice au mysticisme. Rien d'étonnant à ce que Char­les de Foucauld, prêtre aventu­rier, ait planté là son ermitage au début du siècle dernier. Il y a re­trouvé la foi, mais aussi les hommes. Dans ces contrées arides où le pain se cuit dans le sable, des métissages subtils ont brassé les fils d'esclaves noirs avec les Ber­bères et les Arabes. Loin de la fu­reur des nouvelles guerres de re­ligion qui ont embrasé le nord. Qu'importé, à Béni Abbés, le Nord c'estdéjà le Sud. Un par­fum d'orangers flotte dans l'air et les grenadiers tanguent sous leurs fleurs éclatantes. Dans les parcelles irriguées de la palme­raie, les fèves sont déjà bien char­nues et les oignons sont montés en graine. Un petit miracle agri­cole.  

Sous le sol brûlé de soleil, l'eau est partout. Dattes, figues, lait de chèvre... L'oasis est un jardin ex­traordinaire. Seules quelques tra­ces de sel affleurant ici et là révè­lent une salinité maligne sur la­quelle se penchent des universitaires en guerre contre les avancées de la désertification. La menace est encore virtuelle, mais sérieuse.

Monté par deux gamins sou­riants auxyeux de braise, un pe­tit âne trottine sagement. Indif­férent aux passions humaines et aux larmes de visiteurs qui por­tent encore leurs souvenirs à fleur de peau. D'autres histoires. C'est vers l'avenir que l'Algérie veut résolument se tourner. Pour s'ouvrir au monde et chasser ses vieux fantômes. Les années de plomb, le terrorisme, sont forcé­ment solubles dans la diversité des corps et des âmes. Les caravanes touaregs avec leurs dromadaires chargés d'épices ont tracé depuis longtemps le chemin des échanges et de la li-berté.En fermant les yeux, on les devine encore allonger leurs sil­houettes fossiles sur le sable sur­chauffé.  

Mais le soir est déjà|à. Des précipités vertigineux, dégradés de pourpre, embrasent le ciel. Vé­nus a tout juste devancé l'éclat d'Orion. Dans le crépuscule, tout en haut de la dune, face à l'im­mensité du désert, une guitare imprévue distille les notes cise­lées d'un vieux flamant rosé : « Wish you where here». Une tranquille et évidente invitation au monde. Oui, Nourdine, j'ai­merais que tu sois là.

J'ai aimé...

Pas du tout. 

Les poches plastique qui jonchent parfois le désert. Le développement durable n'est pas pour demain. 

Beaucoup. 

La sorba, la soupe lo­cale, parfumée de coriandre et re-haussée d'une pointe de harissa. 

Passionnément. La curiosité et l'hospitalité naturelle des Algé­riens. De belles rencontres. 

À la folie. Le lever et le coucher du soleil en haut des dunes de Taghit ou Béni Abbés. 

Jeune et colorée, l'Algérie veut s'ouvrir au inonde en privilégiant un tourisme de qualité

Source la Dépêche du Midi

Le Pèlerin

Humour - Les vérités de chacun

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Humour – Chacun voit Midi à sa porte

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Il y a quelques années, une firme de sondage décida d'effectuer un sondage d'envergure mondiale. La question était la suivante:
«Quelle est votre opinion sur la pénurie d'aliments dans le reste du monde?»
Malheureusement, le sondage fut un flop, car la question n'était pas formulée assez clairement: trop de mots étaient imprécis.
Ainsi, en Afrique, on ne savait pas ce que c'étaient des aliments.
En Europe de l'Ouest, on ne savait pas ce que c'était une pénurie.
En Europe de l'Est, on ne savait pas ce que c'était qu'une opinion,
et, aux États-Unis, on ne savait pas ce que c'était que le reste du monde...
encore une blague de notre ami

Le Pèlerin

 

Rugby pyrénéen - les années glorieuses (4/5)

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 Pyrénées - Rugby en Bigorre

Le Triangle d’or (4/5)

Bagnères de Bigorre et jean Gachassin dit« Peter Pan »

 

Par deux fois, en 1979 et 1981, son équipe de rugby se hissa en finale du championnat de France et connut deux honneurs à défaut du bouclier de Brennus : celui de disputer la première finale au Parc des Princes (perdue contre Narbonne, après une parodie de Rugby, puis celui de la première finale jouée en nocturne (à nouveau contre Béziers, mais cette fois après une rencontre de toute beauté).

François Labazuy et Jean Gachassin ne tenaient plus les baguettes ces heures glorieuses, mais le Stade Bagnérais avait survécu à leur retraite : le premier avait cédé l'entraînement à Guy Bedin, le second sa place de demi d'ouverture à Philippe Fourneau.

Aussi bon tennisman que joueur de rugby, Jean Gachassin choisi le ballon ovale pour exprimer ses talents. Après avoir débuté à l'aile, il s'imposa vite comme extraordinaire demi d'ouverture du match France Ecosse en 1969. Avec les frères Boniface et Jo Maso, Gachassin marqua l’époque d’un certain Rugby

Rien, ni personne, n'a prise sur Jean Gachassin : Peter Pan il était, Peter Pan il demeure, Peter Pan il sera toujours. "L'état civil me donne 66 ans, s'esclaffe-t-il, mais j'ai toujours 20 ans et demi dans la tète. " Repéré par les émissaires du Football Club Lourdais alors qu'il faisait les beaux jours du collège de Vic-en-Bigorre, il y accomplit une grande partie de sa carrière, devenant international, puis champion de France sous le capitanat de son grand ami Michel Crauste, en 1968, avant de rejoindre le club de Bagnères-de-Bigorre en 1971. Il s'impliqua comme leader jeu au poste de demi d'ouverture, alors qu'il avait débuté sa carrière à l'aile de la ligne d'attaque. Plus passionné de rugby que Jean Gachassin, il n'y a pas. Pourtant, c'est désormais dans l'univers du tennis qu'il œuvre. Il faut savoir que dans jeunesse, il était aussi bon tennisman que rugbyman. Classé 2/6, il fut un jour contraint de faire un choix et sacrifia la petite balle jaune au ballon ovale. Après avoir pris sa retraite en 1975, il devint dirigeant, à la tête du Stade Bagnérais durant cinq ans puis élu vice-président du comité Armagnac-Bigorre aux côtés de Jacques Fouroux.

"Mais je n'ai pas tenu plus d'un an : trop de choses nous séparaient dans la conception du ", explique-t-il.

Ami de Christian Bîmes, président de la Fédération française de tennis, il le rejoignit avec enthousiasme au début des années 90.

Jean Gachassin « Peter Pan » pour toujours

  

Il a été ensuite président de la FFT, en charge de la Direction technique nationale.

Jean Gachassin n'en a pas quitté pour autant sa petite ville de Bagnères-de-Bigorre, ni sa jolie maison proche de l'Adour. Toutefois, il en part chaque semaine pour présider à Toulouse la Ligue régionale de tennis. Et à l'occasion des matches du tournoi des VI Nations de rugby, il jouait le rôle de consultant auprès de France Télécom en compagnie de Philippe Dintrans, Gérard Cholley et Jean-Pierre Garuet.

Partout où il passe, et au-delà de tous les clivages habituels, celui que la télévision baptisa "Peter Pan" et que tout le monde appelle "Jeannot" demeuré l'un des plus populaires joueurs de rugby que l'on ait connu.

On comprend donc que, la concurrence lourdaise estompée dans les années 70, Tarbes vécut mal l'avènement inattendu du Stade Bagnérais, nom de l'équipe de rugby de Bagnères-de-Bigorre. D'autant qu'il y trouva matière à des sortes de "trahi­sons" : l'entraîneur était François Labazuy qui tenait un commerce florissant de pneus à Tarbes. Et pour renforcer sa formation deux ans après qu'elle eut accédé à l'élite, en 1969, il recruta dans les rangs tarbais en particulier un jeune gaillard d'avenir, Jean-Michel Aguirre, dont il fit un demi de mêlée international. Cette simple anecdote situe la malignité et le flair de François Labazuy dit "Casquette", sorte de Guy Roux du rugby. Pour encadrer ses jeunes inconnus (Aguirre, Bertranne, Ara, Tana ou Cigagna), il fit venir de Lourdes-la vedette du rugby français, Jean Gachassin. C’est ainsi que François Labauzy réussit le prodige de faire du Stade Bagnérais le nouveau Lourdes : une équipe jouant un rugby d'un grand classicisme. Une volonté inexpugnable en plus : impossible ne fut plus jamais bagnérais, entre 1969 et 1981. Riche seulement de ses thermes, la petite ville nichée au pied du pic du Midi de Bigorre devint capitale d'un certain rugby.

Source Pyrénées Magazine

Le Pèlerin (à suivre)

Algérie – Consommation d’alcool dans un pays musulman

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Et glou et glou et glou... !

biere

 

 

L'Algérie produit 1,2 million d'hectolitres de bière par an. C'est énorme par rapport au nombre de bars encore en activité. Cela veut dire que la majorité des buveurs nationaux sont des hypocrites. 
Là où vous vous arrêtez, sur une route nationale ou un chemin communal, cannettes et bouteilles vides en abondance témoignent de leur passage. Mais les autorités aussi sont hypocrites : en fermant les bars, elles encouragent le commerce informel et sont directement responsables des centaines d'accidents entre les villes- Kaboul et les rares endroits où la bière nationale n'est pas prohibée comme Alger, Annaba, Béjaïa et Oran. Quand je vois l'alcool couler à flots sur les tables officielles de certains hôtels cinq étoiles d'Alger, je me pose la question de savoir pourquoi les policiers et les gendarmes de mon douar s'acharnent sur le pauvre Fouies qui, contrairement à Chakib Khelil, propose sur le marché un produit authentiquement algérien et à un prix concurrentiel ! 
maamarfarah20@yahoo.fr «Ton tonton Lekhmissi est responsable de la dégradation de l'environnement : en 10 années, il a jeté 30 000 cannettes dans la nature ! Sans compter les 600 bouteilles de jus consommées par Sihem Lavabo qui lui tient compagnie, depuis peu, dans la petite Maruti que j'ai achetée en vendant mes bijoux.» 
Tata Aldjia

Source Le Soir d’Algérie Maâmar Farah

Le Pèlerin

Humour - La Mécanique et les Blondes

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Humour - Deux blondes en Porsche 911
 blonde banane

Une blonde arrive à se faire offrir une Porsche 911. Elle va l'essayer, et comme elle a oublié de faire le plein, bien sûr elle tombe en panne.

Elle ne comprend rien à la mécanique, mais de confiance elle va à l'avant, lève le capot et… ne voit rien. Elle attend, capot en l'air, le miracle, et le miracle se produit : une autre Porsche 911 s'arrête, et en descend une autre blonde… - Que vous arrive-t-il ?

- C’n’est pas croyable : Je viens de perdre mon moteur, regardez dans mon capot !

- Vous avez de la chance, on va pouvoir s'arranger. Regardez dans le coffre arrière de ma voiture : mon copain est prévoyant, il m'en a mis un de rechange.

Le Pèlerin

Rugby pyrénéen - Les années glorieuses (5/5)

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Pyrénées - Rugby en Bigorre

Le Triangle d’or (5/5)

Le Stadoceste Tarbais

Adieu le Rugby des champs et la venue du Rugby des villes 

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Mais, de la même manière que le titre de 1968 avait sonné l'heure de Lourdes, et celui de 1973 le recul de Tarbes, la finale de 1973 fut le dernier baroud d'honneur du Stade Bagnérais. Le réservoir n’était pas assez gros pour renouveler une génération exceptionnelle. La prédominance du rugby haut pyrénéen redevint celle de Tarbes qui, dans le sillage d'un grand joueur et grand bonhomme, Philippe Dintrans, remonta jusqu'au sommet et jusqu'à la finale, en 1988, contre Agen. Hélas perdue .Et puis vinrent ces années 90 où le rugby pencha du côté du pro­fessionnalisme. Ni Lourdes ni Bagnères, villes trop petites et trop faibles économiquement, ne pouvaient prétendre à cette aventure. Tarbes hésita, affaiblie par ses industries chancelantes (l'arsenal et Alsthom en particulier). Riche des feux pétroliers d'Elf, le voisin palois profita de l'aubaine.

 Les années 90 furent fatales aux clubs bigourdans sauf peut être pour Tarbes

Maurice-Trélut à nouveau plein  

Lourdes et Bagnères descendirent dans les divisions inférieures et le Stado ne trouva en 1998 son salut que dans un rapproche­ment avec une autre grande école de rugby des Hautes-Pyré­nées, le Cercle amical de Lannemezan (Pierre Berbizier et Lau­rent Rodriguez sont ses plus beaux fleurons). Le mariage, uniquement de raison, fut initié par Philippe Dintrans, pourtant farouchement attaché à son club de toujours, le Stado, et à son maillot rouge frappé de la tête de l'ours. "Mais il faut savoir vivre avec son temps, répondit le bouillant ancien capitaine de l'équipe de France aux ennemis de la fusion. La force d'aujour­d'hui, dans tous les domaines, est au regroupement des forces." L’entité nouvelle et professionnelle, dirigée par Jacques Tarène, industriel lannemezanais spécialisé dans les centrales hydro­électriques, prit d'abord le patronyme de "Tarbes Lannemezan Pyrénées". Aujourd'hui, la greffe ayant bel et bien pris, le club s'appelle "Tarbes Pyrénées Rugby". Intelligemment ren­forcée, notamment avec le retour au bercail de l'international Aubin Hueber, l'équipe a échoué d'un rien au retour en élite et les financiers de la Ligue lui cherchent des poux dans ses cheveux en raison d'un déficit qui n'est pourtant pas plus répréhensible que celui de quasiment tous les autres clubs de pro D2 et même du niveau supérieur. La foule est revenue dans les tribunes du stade Maurice-Trélut, inauguré en 1974 : avec moyenne de 7 000 spectateurs, Tarbes est la ville qui, cette saison, a fait les meilleures recettes de tout ce championnat; Quel sera l'avenir du rugby de Bigorre ? Dans un départ où la rivalité entre les villes demeure extrême bien qu'on a soif à l'heure de la mondialisation, la création d'une seule et équipe relève de l'utopie.

Pour Tarbes, l'effort ne pourra pas durer éternellement s'il n'est pas couronné par une accession en  Top 14. Lourdes et Bagnères, qui ont refusé plus ou moins ouvertement la fusion avec Tarbes et Lannemezan, jouent les seconds rôles en Fédérale 1. Michel Crauste, devenu pré du FCL, ne veut traiter d'une éventuelle fusion avec Tarbes "que le jour où nous serons redevenus leur égal sur le terrain et fait tout ce qu'il peut pour monter en Pro D2. Les Bagnérais n'ont que l'ambition de s'amuser sur le terrain et de vivre de souvenirs.

Les souvenirs qui remontent à la surface dès qu'on se promène aux abords des stades Antoine- Béguère, Jules Soule et Marcel-Cazenave : "C'était le bon temps... " Mais quand sonne l'heure aux clochers, les anciens regardent leur montre et elle n'indique plus midi, mais minuit. Sauf à Tarbes, où l'on commence à voir le jour nouveau se lever. 

Philippe Dintrans prend de la hauteur  

Directeur de la concession Renault à... Lourdes, Philippe Dintrans affiche toujours une carrure qui impressionne mais qu'atténue un rire éclatant. L'ancien étudiant en éducation physique, qui frappait à la porte de l'équipe première du Stado Tarbais à un âge où les avants tètent encore au biberon, a parcouru un chemin exemplaire.

Fidèle’ toute sa carrière durant au même club, il a pourtant été à l'origine 'une authentique révolution en 1998 : la fusion entre Tarbes et Lannemezan, puis la naissance de "Tarbes Pyrénées Rugby" qui, à défaut d'être le club du département, est devenu le club phare de Bigorre, le seul capable de suivre le rythme du passage au professionnalisme.

"Beaucoup se sont étonnés que je propose cela alors que ma fibre pour le Stado est intacte. Mais c'est justement parce que je ne voulais pas laisser mourir le club que j'ai cherché à le guérir. " Le président Jacques Tarène voulut faire de Dintrans son manager sportif, mais il a refusé. Non que l'envie ne l'ait pas démangé. "Mais le rugby pro exige des professionnels aux postes clés, explique-t-il. Or je ne pouvais pas assumer cette tâche en même temps que celle de diriger trente personnes dans mon garage. "Sans compter que cette nouvelle vie surbookée aurait mis en péril son équilibre familial : si sa fille Camille, 20 ans, ne vit plus sous le toit familial en plein centre ville de Tarbes mais sous celui de l'international du Stade Toulousain Jean Bouilhou, il aime partager de is moments avec Jean, son fils de 11 ans. "Il joue bien entendu au rugby et au Stado où il occupe le poste de trois-quarts aile", annonce-t-il fièrement.

Il reste de son temps libre, Philippe Dintrans l'occupe désormais à la montagne : il monte aussi souvent qu'il le peut aux approches du cirque de Gavarnie où il a aménagé une grange. Randonnées, ski et pêche dans les torrents en compagnie des anciennes gloires du Stado, Pipiou Dupuy et Georges Michel. "Je me régale ! " jubile-t-il.

Source Pyrénées Magazine

Le Pèlerin (fin ) 


Le Sud Algérien et ses trésors archéologiques

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Art rupestre dans les Tassilis :aux sources de l'animisme africain
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Avec sa pensée empirico-logique, l'Occident parviendra-t-il un jour à déceler le sens premier et la fonction de peintures ou de gravures jugées irrationnelles, si d'autres systèmes de pensée lui demeurent étrangers ou inaccessibles ? Si Homo sapiens sapiens, ce mammifère au cerveau non programmé, est bien destiné à ordonner son propre désordre individuel et collectif, on doit regarder l'art, depuis les origines, il y a 40 000 ans, comme l'expression universelle de l'acceptation de la condition humaine, comme le besoin d'organiser la vie, d'apprivoiser la mort et d'établir des correspondances entre la nature et le psychisme, en reliant le visible et l'invisible… C'est dans cette perspective que François Soleilhavoup, qui étudie depuis plus de vingt ans les peintures et gravures tassiliennes, a publié aux éditions Transboréal Sahara. Visions d'un explorateur de la mémoire rupestre.
 
Où qu'il se trouve, l'art rupestre préhistorique est porteur de messages et d'interrogations sur la place de notre espèce dans la nature et sur les moyens de rendre supportable notre brève existence terrestre. Selon les lieux, les époques et les cultures, sa signification nous apparaît d'autant plus impénétrable qu'à la différence des arts historiques, il est définitivement coupé du discours. En classant dans le temps et en étudiant les manifestations de cet art d'avant l'écriture, nous recherchons l'énigme de la singularité de notre espèce, de l'unicité des origines de notre pensée symbolisante, de la diversité foisonnante des racines culturelles. Signes, symboles, figurations précises de l'homme et de l'animal voisinent avec des représentations d'êtres chimériques ou irréels : le champ graphique de l'humanité préhistorique est immense.
 
L'art des « Têtes rondes »
 
S'il est un style de l'art saharien ancien qui résiste le plus à toute tentative d'interprétation sémiologique et même palethnologique, c'est bien celui qu'on a pris l'habitude de qualifier ainsi de façon lapidaire, à cause de la présence de personnages peints avec une tête discoïde, munie ou non d'appendices externes ou de décors internes géométrisés. Ces peintures anthropomorphes très particulières, souvent accompagnées d'animaux réels ou fantasmagoriques, se trouvent en réalité circonscrites dans une aire géographique relativement réduite du Sahara central : dans la zone centrale du Tassili-n-Ajjer (Algérie), au nord-est du massif de l'Ahaggar (Hoggar), au cœur de grands sites ruiniformes comme Séfar ou Jabbaren, dans la partie centrale et méridionale, du massif tassilien voisin de l'Akakus (Libye) et – les explorations en cours sont en train de le révéler – dans la région de l'Aramat, aux confins nord-orientaux du Tassili, dans le sud-ouest libyen.
Bien que controversée, la position de cet art, dans la séquence chronologique générale du Sahara, est ancienne, peut-être vers 6000 ans avant nos jours. Par ses caractères iconiques hautement spécifiques, par l'apparence négroïde d'un certain nombre de ses représentations humaines, par la théâtralité des rituels mis en scène et l'atmosphère de magie ou de possession qui en émane, il pourrait ne refléter qu'une tradition socio-religieuse locale à l'intérieur d'une culture paléoafricaine d'essence animiste plus largement répandue dans le centre du Sahara, au temps où les conditions climatiques étaient moins arides. D'après les superpositions de figures, Henri Lhote (À la découverte des fresques du Tassili-1973) a distingué sept « styles » différents dans cette « école ». On devrait plutôt y voir des genres distincts qui expriment diverses thématiques dans une même période culturelle.
Depuis deux ans, six abris sous roche ont été découverts, dont les parois portent des peintures qu'on peut attribuer à ce chronostyle, lato sensu. Loin d'apporter des réponses, ces nouvelles images élargissent encore nos interrogations sur les finalités de leur réalisation et sur leur portée culturelle. Cependant, dans cette région comme dans d'autres centres rupestres, plusieurs indices concordent…
 
L'hypothèse de pratiques « chamaniques »
 
Considéré comme « l'un des grands systèmes imaginés par l'esprit humain, dans diverses régions du monde, pour donner sens aux événements et pour agir sur eux » (Michel Perrin - Que sais-je ? 1988), le chamanisme peut revêtir des aspects fort différents selon les lieux et les cultures. Il possède cependant un trait commun, fondamental, le « commerce » entretenu avec les esprits par un personnage hors du commun, le chaman, qui, par divers moyens et techniques, par exemple la transe, peut modifier « à volonté » ses états de conscience pour accéder au monde invisible, pour « négocier » avec les esprits et rétablir des équilibres rompus dans sa communauté, individuellement ou collectivement. Le chaman, à la fois psychologue et thérapeute, est en même temps un homme (ou une femme) de pouvoir, au moins spirituel.
Le chamanisme repose sur une conception animiste, bipolaire, en ce qu'il considère que dans la nature, dont l'homme n'est qu'un des éléments, tous les êtres et les choses possèdent des « âmes » et que les manifestations et le sens de ce monde-ci sont donnés par le monde-autre, celui des esprits.
Selon cette conception, de nombreuses représentations dans le style des « Têtes rondes » exprimeraient la relation avec le monde des esprits personnifiés ou métaphorisés par des êtres humains ou animaux, ou bien l'accès au monde invisible par le « voyage chamanique », ou encore les rituels collectifs qui lui sont associés et même les attributs ou instruments du chaman.
 
Un système symbolique aux codes précis et récurrents
 
Dans l'abri 1 du wadi Aramat, parmi de nombreuses peintures du néolithique pastoral, ou protohistoriques (période du cheval), un ensemble de points à l'ocre rouge, sur le plafond et sur la paroi, groupés en structures géométriques à éléments de symétrie, en lignes doubles qui pénètrent dans une anfractuosité, ou partant de plages d'altérations naturelles de la roche, pourrait correspondre aux manifestations graphiques de relations entre ce monde-ci et l'autre, présent dans la roche ou derrière. De tels dispositifs pariétaux existent en Europe dans des cavernes du paléolithique.
Les célèbres personnages « flottants » dans un abri de Ti-n-Tazarift, au Tassili-n-Ajjer, maintes fois décrits et illustrant nombre de publications, peuvent évoquer la sortie du corps du chaman, sa lévitation ou « voyage » vers le monde-autre.
À Séfar, une scène complexe associe un grand animal mythique, des personnages en posture d'orants et d'autres à tête (masque ?) bilobée, des formes circulaires munies de franges qu'on pourrait rapprocher des tambours chamaniques à peaux décorées, instruments utilisés comme moyens d'accès à la transe et véhicule symbolique du chaman.
La fresque du grand abri de Ta-n-Zoumaïtak rassemble des caractéristiques semblables. En dépit de la diversité des sujets qu'on y voit, animaux, humains et formes d'apparences non figuratives, l'unité stylistique de l'ensemble est remarquable. L'un des thèmes récurrents dans l'art des « Têtes rondes », le mouflon, est ici associé à un animal chimérique, peut-être une métaphore de l'Esprit du mouflon, et à une forme ovale qui évoque, là encore, un tambour chamanique. Dans cette hypothèse, les motifs en chevrons sur la peau résonnante, ainsi que les lanières qui pendent, sont comparables aux instruments utilisés de nos jours, ou à ceux qu'on peut voir dans les musées d'Asie centrale, par exemple à Minusinsk.
Considérées dans leur ensemble, plusieurs fresques dans le style des « Têtes rondes » rassemblent des mythèmes, c'est-à-dire des assemblages d'images qui peuvent revêtir des formes ou aspects divers, sans pour autant changer de signification (transformations métonymiques) – ce qui ne contredirait pas l'idée de pratiques chamaniques dans des communautés animistes où le rêve est à la fois support et moteur de la dynamique sociale. Ainsi, vus comme un « art du rêve institutionnalisé », ces mythèmes pourraient correspondre à une construction logique de l'irrationnel dans un système de pensée magico-religieuse et à fins thérapeutiques.
Depuis un demi-siècle, il a beaucoup été écrit sur cette période de l'art préhistorique du Sahara, encore bien énigmatique. Une « relecture » élargie, sans cartésianisme excessif, ne pourrait cependant que nous aider à mieux comprendre l'organisation mentale, sociale, culturelle des populations sahariennes du passé et sans doute de mieux situer leur art dans le continuum spatio-temporel des sociétés chamaniques traditionnelles…
 
Source Clio.fr
 
Le Pèlerin

L'économie de l'Algérie sans cesse croissante

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Le PIB de l’Algérie a plus que triplé en 10 ans

Bourse-d-Alger

 

La valeur du Produit intérieur brut (Pib) de l’Algérie a plus que triplé en 10 ans, passant de 4.123,5 milliards DA (54,8 mds dollars) en 2000 à 14.481 milliards DA en 2011 (198,8 mds dollars) grâce, notamment, aux investissements publics consentis par l’Etat pour booster la croissance économique, indique l’Office national des statistiques (ONS). La croissance du Pib a connu une évolution moyenne annuelle de 4,2% durant cette période où elle a évolué en dents de scie, passant de 3,8% en 2000 avec un pic de 7,2% en 2003, avant de retomber à 3,6% en 2010 et 2,6% en 2011, selon une publication sur les comptes économiques publiée pour la première fois par l’ONS. Le Pib hors hydrocarbures a connu la même tendance durant la période de référence, évoluant également de 3,8% en 2000 à 7% en 2007 pour atteindre un pic de 9,6% en 2009, puis 5,7% en 2011. Le Pib hors agriculture a atteint 1,9% en 2011 contre 3,5% durant l’année 2010, selon l’ONS qui constate une croissance du Pib hors hydrocarbures et hors agriculture, respectivement de 5% contre 6,5%. Par tête d’habitant, le Pib est passé de 4.496,4 dollars en 2010 à 5.413,8 dollars par an en 2011, note la même source. Cette croissance économique de l’Algérie durant ces dix années a été rendue possible grâce, notamment, à une demande d’investissement soutenue par le programme d’investissement public, a souligné à l’APS M. Hamid Zidouni, DG adjoint de l’ONS. Outre le programme d’investissement public, cette croissance économique a été soutenue par « l’amélioration de la performance de certains secteurs d’activité tel le BTPH », a-t-il précisé, relevant que la consommation finale des ménages a certainement joué un rôle positif dans le dynamisme de la demande globale. La consommation des ménages a affiché en 2011 une croissance de 6,1%, contre 5,9% en 2010. L’amélioration de la demande des ménages a été à l’origine de cette « bonne performance », qui a été consolidée essentiellement par la revalorisation des salaires et des différents régimes indemnitaires. Toutefois, la croissance « reste dans une certaine mesure vulnérable à certains facteurs exogènes tels que les cours du pétrole et les aléas climatiques », a-t-il relevé.

Source La Tribune

Le Pèlerin

Un joli cul, cela peut parfois être utile...!

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Qu’en pensez-vous ?

poignee de retenue

 

 

La photo ci-dessus vous …Un cul bien bombé vous convaincra…Du moins je le pense

Cordialement,

Le Pèlerin

Ariège - Pyrénées - La Grotte de Bédeilhac et la légende des avions allemands

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Grotte de Bédeilhac : la vérité sur la légende des avions allemands

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L’installation, tout récemment, sous le porche d’entrée de la grotte de Bédeilhac, du sosie du seul avion à y avoir atterri, devrait définitivement mettre un terme à toutes les allégations faisant de la vaste allée d’accès à la grotte une piste d’aviation allemande durant la seconde guerre mondiale.

Dès le départ de ces rumeurs, René Gailli, le conservateur de la grotte n’a eu de cesse de les démentir formellement, en particulier dans son dernier ouvrage "La grotte de Bédeilhac. Préhistoire, histoire et histoires". S’il est vrai que la firme française Dewoitine a bien eu l’intention d’utiliser ce site bien protégé des bombardements comme atelier de construction de son avion de chasse D520, en y procédant même à quelques aménagements, le projet fut bel et bien abandonné en 1940… mais repris trois ans plus tard par les occupants allemands, dans le but de réparer leurs avions de guerre, qui arrivaient là et en repartaient par la route, démontés. "Nul n’avait donc vu d’avions quitter le ciel ariégeois pour disparaître dans le dédale souterrain de Bédeilhac, et nul n’avait entendu le vrombissement assourdissant de moteurs à plein régime, ni vu bondir de cette montagne l’une de ces machines infernales à la croix noire". Cela, c’est Christian Fallièro qui l’a écrit dans le dernier livre de sa trilogie consacrée aux aventures aéronautiques exeptionnelles (1).

Exploit unique

Car il y a bien eu un petit appareil de tourisme qui, le 1er juillet 1972, a atterri dans la grotte de Bédeilhac : un Rallye 125, d’une envergure de dix mètres et d’un poids maximal en charge d’environ une tonne, créé par la société Morane-Saulnier à la fin des années cinquante, et construit à près de 3500 exemplaires à Tarbes. C’est le pilote d’essai Georges Bonnet qui réussit cet exploit, atterrissage mais aussi décollage : "Le pilote lâcha les freins… la machine, redevenue aérienne, sortit de cet antre dans un bruit d’enfer sous les regards ébahis des quelques personnes présentes aux abords de la grotte." Et cette manoeuvre périlleuse (la colline face à la grotte obligeant l’avion à arriver perpendiculairement à la piste), fut renouvelée en 1974, lorsque Christian Bernadac demanda à son collègue de la télévision Alain Darchy de reprendre contact avec Georges Bonnet pour les besoins de son film "Passe-montagne". Après la publication de cet ouvrage de Christian Fallièro et sa présentation aux habitants de Bédeilhac le 16 août dernier, l’idée fit son chemin de faire revenir cet avion sur les lieux mêmes de son extraordinaire aventure. Comme il appartient actuellement à un particulier qui le fait encore voler, l’hypothèse a été avancée par le Comité d’aviation de Pau, dont Christian Fallièro n’est autre que le secrétaire général, de fabriquer le même appareil à partir de pièces détachées d’origine. Une opération qui n’a finalement duré que six mois, si bien que vendredi dernier, après quatre jours de travail sur place pour l’assembler, s’est déroulée, sous le célèbre porche, la remise officielle de cet avion à la commune, par le Président du C.A. de Pau Philippe Piqué au maire de Bédeilhac Annick Fournié. Parmi les nombreux invités, outre le fils du pilote Alex Bonnet, René Gailli qui aura donc désormais sous ses yeux et ceux des guides de sa grotte, la preuve bien réelle du seul avion à avoir atterri à Bédeilhac. Cet article a été publié sous la signature d’Alain Clastres dans l’édition papier du 11 juin 2010

(1) Le silence de l’oiseau blanc, 2007. Un canari dans la tourmente, 2008. Tango Roméo Bravo, 2009 (en vente chez l’auteur) 05 62 42 96 36 - fallieroch@aol.com

Source La Gazette ariégeoise

Le Pèlerin

Algérie et les leçons du passé - La Jeunesse face aux échecs répétés

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Il faut tout revoir en Algérie

Jeunesse algerienne

 

Ceux qui voient en la colère des enfants du Sud un complot venu de l'extérieur, se trompent de lunettes et se perdent dans des considérations aussi ridicules qu'insensées.

Il est temps qu'on arrête de gérer le pays n'importe comment. Jeter des milliards par-ci et par-là, en fonction de la conjoncture et du moment, ne signifie rien d'autre que gaspiller, le sourire aux lèvres et la conscience endormie, des ressources qui ne seront malheureusement pas renouvelables.
La responsabilité impose à ceux qui ont la charge du pays de mettre fin à cette marche, titubante et stérile, parce que basée sur l'improvisation non féconde et incroyablement indigente. Si notre réalité est disloquée, aujourd'hui, c'est justement parce que ceux qui ont eu pour mission de nous mener vers les hauteurs du bien-être et du développement ont incontestablement failli dans leur tâche. Entre discours creux teintés d'un nationalisme désuet et promesses intenables parce qu'à la portée non mesurée, certains ont passé leur temps à nous mener d'échec en échec et de défaite en défaite.
Après 50 ans d'indépendance, lorsqu'un jeune, un seul, a l'impression sincère d'être oublié par son pays, cela suffit pour déclarer défaillante la gestion du pays. Lorsqu'ils sont des milliers, voire des millions qui éprouvent ce sentiment, comme c'est notre cas aujourd'hui, alors il y a lieu de tout arrêter d'urgence de tirer les leçons qui s'imposent et de se mettre au travail sans attendre. L'échec est là et il est total! Ce sont les jeunes et les chômeurs du Sud qui viennent de le balancer à la face de la République qui les a oubliés. Histoire de se rappeler à cette République qui a, jusque-là, trop gâté les fils des responsables et les rejetons des bien placés tout en tournant le dos aux enfants des autres citoyens. C'est à croire qu'il y aurait deux Algérie. L'une pour ceux qui y triment sans y vivre et l'autre pour ceux qui y vivent sans se fatiguer. Ceux qui voient en la colère des enfants du Sud un complot venu de l'extérieur, se trompent de lunettes et se perdent dans des considérations aussi ridicules qu'insensées. Ceux qui croient que la manifestation de ces jeunes est une colère passagère qu'il suffirait de quelques sous pour la dépasser se perdent, pour leur part, dans des explications aussi débiles qu'inutiles à propos d'un phénomène qu'il convient, maintenant ou jamais, de prendre à bras-le-corps. Que l'on ne nous raconte pas, de grâce, ces berceuses de plans Marshall mille fois dites et sans jamais donner aucun résultat tangible.
Tous ces milliards jetés jusque-là pour faire taire la colère n'ont été que gaspillage et tous les milliards que l'on voudra bien jeter cette fois aussi ne seront que gaspillage car les décisions précipitées ne donnent jamais la suite escomptée. Les actions mal réfléchies et les décisions non préparées verront s'estomper rapidement leurs effets. Penser à résoudre le problème des jeunes du Sud pour le court terme, comme cela s'est passé à chaque fois qu'il y a eu problème quelque part, est un suicide auquel il faudrait éviter de s'adonner. Pour beaucoup moins d'argent que ce que nous avons gaspillé entre largesses injustifiées et gaspillage pompeux, et avec beaucoup moins de compétences, d'autres ont résolu leurs problèmes pour le long terme, c'est-à-dire de manière durable.
Les berceuses de plans Marshall
Mais malheureusement, coincés entre des pseudos théoriciens et de vrais escrocs, nous avons été, toute une indépendance durant, incapables de produire notre propre nourriture, nous qui approvisionnions l'Europe en blé et quelques légumes. Surfant sur une vague du moment à l'autre, nous avons, sur les conseils de certains de ces théoriciens, pris la route sinueuse d'un socialisme incohérent, puis sur les conseils de leurs semblables, nous avons emprunté la voie épineuse d'un libéralisme sauvage en frôlant même celle d'une ridicule remontée dans le temps.
Pourquoi tout cela? Parce que nos repères n'ont jamais été assez solides pour nous préserver contre l'égarement. Et notre patriotisme n'a jamais été assez fort pour nous pousser vers ce qui est juste et bon pour le pays. L'oeil dans le ventre et la main dans la poche, c'est ainsi qu'il conviendrait de dessiner l'archétype du responsable chez nous si on avait à le faire. Certes, tout le monde n'est pas ainsi, et l'on n'a pas besoin que l'on nous le rappelle car les honnêtes gens savent qu'ils le sont et n'ont pas besoin de nous faire un bip chaque fois qu'on crie au loup. Il faut cesser de rire du monde. On ne gère pas un pays l'oeil fixé sur le rétroviseur du temps. Et l'on ne peut deviner les meilleures approches pour le management de ce pays lorsqu'on ne sait pas ce que gérer veut dire.
Par ailleurs, ce qui fait le développement d'un pays, ce sont ses compétences et lorsqu'on parle de compétences, ce n'est pas au nombre de cartes de militants détenues que l'on fait allusion, ni au nombre d'années passées à applaudir les gestes et les paroles.
Il faut changer de perception. Il faut changer d'hommes. Il faut changer de méthode. Il faut, en bref, tout revoir.
Cette inébranlable croyance qu'ont certains de nos responsables que tout va bien et qu'ils ont apporté quelques améliorations à leurs secteurs devrait être secouée rapidement et avec fermeté.
Regardons en face le jeune Algérien!
A regarder l'état et l'évolution de beaucoup de secteurs, on se demande comment et sur quels critères ceux qui les ont occupés continuent à le faire encore. Pour ne pas aller loin, et au risque de nous répéter encore et encore, rappelons que l'Université algérienne avait un rayonnement extraordinaire. Comment se fait-il qu'elle soit tombée aussi bas et au nom de quoi ce sont toujours les mêmes qui dirigent ce secteur pourtant si sensible? Arrêtons donc le massacre et reprenons-nous ailleurs! C'est-à-dire dans beaucoup d'autres secteurs, comme la santé, l'Education nationale etc... les choses ne sont pas meilleures. Tout cela parce que notre perception ou plutôt la perception de ceux qui ont en charge le destin du pays, n'est pas correcte.
Ces hommes qui donnent l'impression d'être immortels et ces éternels noms qui vont et reviennent aux mêmes postes depuis 1962, cette manière ridicule et désuète de vouloir faire le développement avec des chiffres erronés appuyés par des applaudissements non moins faux et cette satisfaction béate d'avoir construit le pays, tout cela est à revoir et même à bannir. Partis de conditions incroyablement insuffisantes par rapport aux nôtres, d'autres ont réussi mieux que nous. Ils sont arrivés là, tout près (lorsqu'ils ne les ont pas déjà atteints) des niveaux mondiaux dans les domaines aussi divers que la compétitivité, la qualité des produits, l'enseignement, la couverture des soins, la qualité du service public etc... ils sont là, devant nous, qui portent encore plus haut leur hargne de construire pour les générations à venir au moment même où, chez nous, la rumeur et la justice citent les noms de certains de nos anciens ministres dans des affaires de corruption et des scandales répugnants. Est-ce donc le destin de l'Algérie que d'être plumée par des parvenus de tous bords?
Il est temps de regarder en face le jeune Algérien et de se demander ce qu'on en a fait. A quoi sert-il de gérer un pays si l'on ne sait pas sortir sa jeunesse de l'étroitesse du présent pour la placer sur la voie spacieuse et combien prometteuse de l'avenir? A quoi bon parler de gestion du pays s'il faut que les jeunes se soulèvent pour qu'on daigne leur prêter oreille? A quoi bon??? Les échecs ont la peau dure. Ils remontent souvent comme de mauvaises odeurs pour coller à ceux qui en ont été la cause.
Et notre échec est là aujourd'hui avec tous ces jeunes du Sud et du Nord, de l'Est et de l'Ouest, qui demandent à travailler, à loger, à se nourrir, à se marier... à être des citoyens dans leur pays, comme tous les citoyens du monde. Rien de plus. Nous avons les moyens de le leur permettre, qu'est-ce qui nous en empêche? Qu'est-ce qui nous empêche de réfléchir de manière sérieuse à redresser le pays? A relever la tête?

Source L’Expression Aïssa Hireche

Le Pèlerin

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