Quantcast
Channel: Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
Viewing all 3854 articles
Browse latest View live

Humour - Petite pièce de théâtre écrite en 1963.

$
0
0

Humour - Si vous avez envie de rire un bon coup...
verite-femme-diction.jpg

C’est vieux ....Mais c’est extra, il faut le voir ou le revoir
Une petite pièce de théâtre  écrite en 1963.
Elle est devenue culte en  Allemagne où elle passe chaque année à la Saint Sylvestre, depuis  plus de 20 ans, sur plusieurs chaînes de télé.
Le sujet:
Une dame de 90 ans, fête,  comme chaque année, son anniversaire.
A sa table, il y a 4  chaises vides : celles de ses anciens compagnons hélas disparus.
Le majordome assure le  service du repas et doit, à chaque plat, servir des vins demandés par la  dame et trinquer avec elle en lieu et place des 4 convives  absents.
Cliquez sur le lien ci-dessous:
http://www.dailymotion.com/video/x5zld2_dinner-for-one-vostfr-tres-drole_fun 
Le Pèlerin


Algérie - Funérailles d'Ahmed Ben Bella

$
0
0

Chefs d'Etat et délégations étrangères à Alger

Funerailles-de-Ben-Bella.jpg

 

Le président de la Tunisie et le chef du gouvernement marocain ont fait le déplacement à Alger pour rendre un dernier hommage au défunt.

Le défunt Ahmed Ben Bella, premier président de l'Algérie indépendante, inhumé, hier au Carré des Martyrs, au cimetière d'El-Alia (Alger), a drainé un grand nombre de personnalités et de délégations étrangères. Parmi les personnalités qui se sont donc déplacées pour assister aux obsèques d'Ahmed Ben Bella, décédé mercredi dernier à l'âge de 96 ans, on compte le président de la Tunisie, Moncef Marzouki.

Juste après son arrivée à Alger, le président tunisien s'est rendu au Palais du peuple pour rendre un dernier hommage au défunt Ahmed Ben Bella, en présence du Premier ministre tunisien, M.Hamadi Jebali, du président de l'Assemblée constituante de Tunisie, M.Mustapha Ben Jaâfar, et de son ministre des Affaires étrangères, M.Rafik Abdeslam. Le président tunisien était accompagné en cette circonstance par le président du Conseil de la Nation, M.Abdelkader Bensalah, et du ministre des Affaires étrangères, M.Mourad Medelci.

Ayant pris part aux funérailles de Ben Bella, il y a également le chef du gouvernement marocain. La délégation marocaine, conduite par M.Benkirane, et accompagnée du Premier ministre Ahmed Ouyahia s'est rendue au Palais du peuple (Alger) pour rendre un dernier hommage au premier président de l'Algérie indépendante, M.Benkirane représente ainsi le souverain marocain, le roi Mohammed VI, aux obsèques du président Ahmed Ben Bella.

Outre, M.Benkirane, la délégation marocaine comprend l'ancien Premier ministre du Royaume, M.Abderrahmane Yousfi, qui était un ami d'Ahmed Ben Bella, ainsi que le conseiller du roi, M.Tayeb Fassi Fihri. Dans une déclaration à la presse, M.Benkirane avait indiqué qu'Ahmed Ben Bella était «l'un des symboles et des figures de la région du Maghreb». «Nous ressentons sa disparition comme la perte de l'un de nos dirigeants. Nous ne sommes pas venus seulement pour présenter nos condoléances mais aussi pour partager la douleur du peuple algérien», a-t-il fait savoir. Présents aussi aux obsèques de l'ancien président, Meftah Mesbah Ezaouan, représentant du président de la Commission de l'Union africaine (UA), M.Jean Ping. Mais aussi le fils de l'émir du Qatar, Jouan Ben Hamed Ben Khalifa Al Thani, arrivé vendredi après-midi à Alger pour présenter les condoléances de son pays à l'Algérie, suite au décès de l'ancien président de la République. Signlalons aussi que le Premier ministre mauritanien M.Moulay Ould Mohamed El Aghdas, est arrivé vendredi matin à Alger pour assister aux obsèques de l'ancien président Ahmed Ben Bella.

Source L’Expression Kamel Lakhdar-Chaouche

Le Pèlerin

Ariège - Pyrénées - Luzenac à l'etroit dans son stade

$
0
0

Luzenac au stade municipal: Foix XXIe siècle satisfaite

stade de Luzenac rikiki

Le stade de Luzenac vraiment petit

 

Yves Fois, élu de Foix XXIe siècle, réagit après que le conseil municipal ait donné son accord de principe pour accueillir, l'an prochain, des matches de Luzenac en national : « Je ne peux que me réjouir de la décision prise lors du dernier conseil municipal, même si, à mon avis, le monde politique a dicté sa loi à celui du sport. La commission chargée du dossier doit actuellement parer au plus pressé. Il est dommage d'avoir fait la sourde oreille durant plusieurs mois et d'avoir perdu ainsi un temps précieux, plongeant de ce fait un club dans l'incertitude pour en arriver finalement au même résultat. Toutefois l'essentiel est acquis et c'est un point positif. Attendons tout de même le vote décisif des membres dirigeants de l'US Luzenac (ndlr : le 19 avril) que je souhaite favorable au projet développé. Dans l'affirmative, il faut agir vite et je suis prêt, en tant qu'élu, à apporter ma contribution si besoin était. Puisse cette décision du 10 avril, synonyme de solution d'apaisement, décupler les forces d'une équipe luzenacienne ô combien valeureuse prête à porter bien haut le nom de tout un département. »

Source la Dépêche du Midi

Le Pèlerin

Multimédias - Al Jazeera Sport offre sa régie publicitaire à TF1

$
0
0

L'opérateur qatari a choisi TF1

Al Jazeera

 

«C'est un signe de confiance qui nous fait plaisir, même s'il n'est pas étonnant que la première régie du marché ait remporté cet appel d'offres.» Laurent Solly, responsable de la régie publicitaire de la chaîne de Bouygues

TF1 a été choisie pour prendre la régie publicitaire de BeIN Sport 1 et 2 et de leurs déclinaisons numériques de la chaîne qatarie, a annoncé, dans un communiqué, la direction des deux chaînes sportives de la télévision qatarie Al Jazeera. TF1 était en concurrence avec, notamment, les groupes France Télévisions et Lagardère. L'opérateur qatari a choisi TF1, pour deux raisons. Il ne souhaitait pas offrir cette régie à Lagardère, dont le Qatar Holding est actionaire dans le conseil d'adminstration du groupe. Et ne souhaitait pas s'allier aussi à un opérateur public qui sera demain otage d'une décision politique. TF1, opérateur privé, constituait pour lui un choix stratégique de taille. France Télévisions a précisé que l'appel d'offres prévoyait un contrat «de deux ans assorti d'un minimum garanti». Philippe Santini, directeur de la régie publicitaire de France Télévisions, a expliqué que le «minimum garanti» permet à la chaîne de sécuriser des revenus publicitaires même dans un contexte de marché économique difficile. Il prévoit en effet que la régie retenue «s'engage sur un montant minimum de recettes publicitaires qu'elle aura elle-même fixé.» France Télévisions n'a pas souhaité souscrire à cette clause pour ne pas mettre en péril les ressources du groupe public. Mais les risques sont ailleurs. Le groupe qatari avait lancé son appel d'offres en mars et France Télévisions, Lagardère, le groupe Amaury et TF1 se sont disputés le contrat. TF1 Publicité l'a finalement emporté quelques jours seulement après la répartition des matchs des Euro Foot 2012 et 2016 entre Al-Jazeera Sport pour tous les matchs et TF1 et M6 pour 19 matchs en télévision gratuite. Ainsi, les liens entre la première chaîne privée gratuite et la chaîne de sport qatarie, nouvelle entrante sur le marché de la télévision payante, s'accroissent. Dans son appel d'offres Al Jazeera demandait un minimum garanti, ce qui se révélera précieux dans les premiers mois du lancement de BeIn Sport 1 et 2, qui n'auront pas encore beaucoup d'abonnés payants. Al Jazeera Sport avait précisé viser la cible des hommes de 25 à 49 ans, une cible parfaitement complémentaire de celle de la chaîne TF1 qui vise plutôt les ménagères de moins de 50 ans. Le contrat se fonde aussi sur une étude du consultant Greenwich pour estimer qu'en France 3 millions de personnes seraient prêtes à prendre un abonnement à une chaîne de sport correspondant au profit de celles du groupe qatarie. L'offre d'Al Jazeera Sport est diffusée sur toutes les plates-formes, y compris CanalSat. L'autre moins large, si les chaînes sont reprises uniquement par les opérateurs Adsl: Bouygues Telecom, SFR, Orange ou Free. Les nouvelles chaînes dirigées par l'ancien journaliste sportif, Charles Biétry, qui viendront directement concurrencer Canal+ dans la télévision payante, commenceront à émettre le 1er juin et diffuseront à partir du 8 juin en direct et en intégralité les 31 rencontres de l'Euro 2012 de football. Interrogée par l'AFP sur le prix de leurs abonnements, la direction des deux nouvelles entrantes sur le marché s'est refusé à confirmer le montant de 11 euros par abonné.

Source L’Expression Amira Soltane

Le Pèlerin

Société – Environnement - Le réchauffement climatique avance vers un point de non-retour

$
0
0

Selon des scientifiques et l’Organisation météorologique mondiale

Rechauffement-climatique.jpg

 

La planète est en passe d’atteindre des seuils à partir desquels son climat se réchauffera de façon irréversible, et la décennie en cours sera cruciale pour les efforts visant à contenir les changements climatiques, avertissent les scientifiques. Les estimations de la communauté scientifique diffèrent, mais, globalement, la température moyenne du globe devrait augmenter de six degrés Celsius d’ici 2100, si aucun frein n’était mis à l’augmentation de la densité des gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère. Comme les émissions de GES sont en augmentation, la Terre se rapproche des seuils au-delà desquels les effets du réchauffement climatique planétaire seront irréversibles, comme la fonte de la glace polaire et le dépérissement par sécheresse des forêts tropicales. Mais malgré l’urgence de la situation, un nouveau traité international sur le climat, contraignant les gros pays pollueurs comme les Etats-Unis et la Chine à réduire leurs émissions, ne fera pas l’objet d’un accord avant 2015, pour entrer en vigueur ensuite seulement en 2020.

La planète à son moment crucial 

«Nous nous trouvons dans la décennie cruciale. Si nous ne changeons pas de cap au cours de cette décennie, nous franchirons ces seuils», a déclaré le directeur exécutif de l’institut sur le changement climatique à l’Université nationale d’Australie, Will Steffen, lors d’une conférence à Londres, a rapporté Reuters. «Nous sommes au bord de changements majeurs», a souligné M. Steffen. «Nous pouvons limiter la hausse des températures à deux degrés ou franchir le seuil au-delà duquel le climat basculera dans un état considérablement plus chaud», a-t-il continué.Pour ce qui est des calottes glaciaires – sortes d’énormes réfrigérateurs qui ralentissent le réchauffement de la planète –, le point de non-retour a sans doute été déjà franchi. La banquise de l’ouest de l’Antarctique a rétréci au cours des dix dernières années et l’inlandsis (calotte) du Groenland a perdu 200 kilomètres cubes de glace par an depuis les années 1990.L’un des seuils les plus inquiétants et les moins connus concerne le pergélisol (permafrost, ou sol gelé en permanence) de Sibérie. Ce pergélisol stocke du carbone gelé dans le sol, et en cas de fonte, il le libère dans l’atmosphère. «Il y a là-bas environ 1 600 milliards de tonnes de carbone, soit deux fois la quantité qui se trouve dans l’atmosphère aujourd’hui, et les latitudes du Grand Nord connaissent actuellement les changements de températures les plus forts de toute la planète», indique Steffen. Dans le pire des cas, 30 à 63 milliards de tonnes de carbone pourraient être libérées dans l’atmosphère chaque année, à l’horizon 2040, et ce volume passerait entre 232 et 380 milliards de tonnes vers 2100. Par comparaison, les combustibles fossiles dus à l’activité humaine libèrent 10 milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère chaque année.L’augmentation de la densité de CO2 dans l’atmosphère accroît dans le même temps l’acidité des océans, qui absorbent une partie de ce gaz carbonique. Au cours des 200 dernières années, le processus d’acidification des océans s’est déroulé à un rythme jamais vu depuis 60 millions d’années, explique Carol Turley, du Laboratoire marin de Plymouth, cité par Reuters. Cela menace les récifs coralliens et pourrait entraîner l’extinction de certaines espèces marines dans quelques décennies.

La majeure partie des rapports sur le climat concluent que la forêt dense de l’Amazonie va devenir de plus en plus sèche à mesure que les températures augmenteront. Le dépérissement de forêts dû à la sécheresse fait penser que l’on est là aussi près du point de non-retour, à partir duquel les forêts cesseront d’absorber le carbone et, au contraire, en ajouteront dans l’atmosphère du globe.Environ 1,6 milliard de tonnes ont été libérés dans l’atmosphère en 2005 par les forêts denses et 2,2 milliards de tonnes en 2010, ce qui a réduit à néant dix années d’activité de «puits de carbone», a souligné Will Steffen.

2001-2011, la décennie la plus chaude

La tendance du réchauffement climatique est confirmée par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) qui indique que la décennie 2001-2011 a été «la plus chaude jamais observée sur tous les continents du globe». Durant cette période, la température moyenne a été de 14,46°C, contre 14,25°C entre 1991 et 2000 et 14,12°C pour 1981-1990. «Le changement climatique s’est accéléré pendant cette décennie», son rythme étant «remarquable», depuis 1971, selon les résultats, sans surprise, d’une étude de la température moyenne à la surface du globe, terres et mers confondues, menée par l’ONM.Même si des phénomènes atmosphériques comme La Niña «ont refroidi temporairement le climat certaines années», ils n’ont cependant pas suffi à interrompre «la tendance générale du réchauffement». Selon l’OMM, «le recul spectaculaire et constant de la banquise de l’Arctique» est une des principales caractéristiques de l’évolution du climat durant les 10 dernières années. En revanche, l’année 2010 a été l’année la plus chaude jamais observée depuis 1850, date des premiers relevés, avec une moyenne de 14,53°C suivie de près par 2005 (14,51 °C), souligne le rapport de l’OMM. 

48 des 102 pays étudiés par l’OMM durant cette décennie ont déclaré que leur record de chaleur absolu avait été battu durant cette période.De plus, la période 2001-2011 a été fortement marquée par des phénomènes météorologiques extrêmes, comme des inondations, des sécheresses, des cyclones, des vagues de froid et de chaleur. A titre d’exemple, les vagues de chaleur exceptionnelles de 2003 (en Europe) et de 2010 (en Russie), ont eu «des conséquences catastrophiques». «Des milliers de personnes en sont mortes, et les régions concernées ont dû faire face à des incendies de forêt dévastateurs». De même concernant les inondations de 2001 et de 2005 en Europe de l’Est, celles en Afrique en 2008 et celles au Pakistan et en Australie en 2010. Concernant les cyclones, ils ont atteint une activité record dans l’Atlantique Nord. L’ouragan Katrina de 2005 est celui qui a coûté le plus cher aux Etats-Unis, faisant 1 800 victimes. Trois ans plus tard, le cyclone tropical Nargis tuait plus de 70 000 personnes, «c’est la pire catastrophe naturelle qu’ait connue la Birmanie et le cyclone tropical le plus meurtrier de toute la décennie».

Les climatosceptiques montent au créneau 

Toutefois, le réchauffement du climat ne fait pas l’unanimité au sein du milieu scientifique. A l’opposé des défenseurs de l’environnement, les climatosceptiques soutiennent mordicus qu’il n’y a pas de quoi s’alarmer. Dernière sortie en date, celle du géologue russe et président du Conseil unifié des sciences sur la Terre (section sibérienne de l’Académie des sciences de Russie), Nikolaï Dobretsov, qui a déclaré le 26 mars dernier que la prévision d’un réchauffement climatique ininterrompu ne se justifie pas. Pour soutenir sa thèse, le géologue prendra le même indicateur que les scientifiques auxquels il s’oppose dont les climatologues du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) de l’ONU : l’évolution de la calotte polaire de l’Arctique. Nikolaï Dobretsov estime que, pendant le XXIe siècle, les glaces du pôle Nord subiront des phases successives de décroissance et de croissance sous l’effet de périodes de réchauffement et de refroidissement. «Vers la fin de ce siècle, un refroidissement climatique aura lieu et non pas un réchauffement, telle est la prévision actualisée», a-t-il affirmé. Pour affiner cette prévision, il estime nécessaire de développer le réseau des stations météorologiques en Arctique comme celle qui doit être implantée en août 2012 sur l’île de Samoïlovski dans l’embouchure de la Léna.Michel Alberganti qui a rapporté les propos du géologue russe sur le blog Sciences et environnement du site d’informations et analyses slate.fr, notera que la déclaration Nikolaï Dobretsov concernant la calotte polaire arctique est d’autant plus surprenante qu’il s’agit de la zone où le réchauffement progresse à une vitesse très supérieure aux prévisions des climatologues du Giec. Allant plus loin, il fera remarquer que dans cet affrontement de lobbies, il est difficile de ne pas relever que la Russie fait partie des pays ayant d’importants intérêts économiques liés au réchauffement climatique, dont l’ouverture du passage du Nord, qui pourrait concurrencer le canal de Suez, mais également sa production de pétrole et de gaz, parmi les deux premières du monde, et dont l’utilisation contribue à accroître les émissions de GES.S’il s’avérait que la déclaration Nikolaï Dobretsov minimisant le risque de réchauffement climatique ne vise en fait qu’à justifier la politique environnementale russe, cela signifierait que la Russie met la réputation de certains de ses scientifiques au service de causes politiques et économiques. Par contre, si le géologue russe est objectif et apporte les arguments scientifiques pour étayer sa thèse, il ne manquera pas de relancer le débat sur le réchauffement climatique, en apportant de l’eau au moulin des climatoscpetiques

Source La Tribune Reda Cadi

Le Pèlerin

 

A défaut de Paella...Le Riz aux calamars...J'aime bien

$
0
0

Riz aux calamars

Riz-aux-calamars.jpg

Ingrédients

1kg de calamars surgelés,

250 g de riz,

2 tomates,

1 litre de bouillon,

2 oignons,

2 c. à soupe d'huile d'olive,

Laurier, safran, sel, poivre

Préparation

Dans une poêle, mettre l'huile d'olive, puis les calamars à cuire à feu doux, les mettre de côté.

Dans la même poêle, laisser fondre les tomates, les oignons émincés, puis ajouter le riz, le bouillon.

Ajouter le safran, le laurier, les calamars, sel et poivre. Laisser cuire doucement 15 minutes environ.

Source Le Soir d’Algérie

Le Pèlerin

Algérie - Ksours, palmeraies, dunes, rocaille et pierres Partie 2/2

$
0
0

Quand le Sud nous fait «perdre le nord»…2/2

askreem.jpg

 

Taghit dans toute sa splendeur

Escale - Après deux jours passés au nord du pays, entre le froid de Tikdjda et l’air marin de Tipaza, nous atterrissons enfin au Sud, à Taghit, la perle du Sahara.

Taghit est la plus belle oasis du Grand Erg occidental. On y admire une merveilleuse combinaison entre le vert de la palmeraie et le doré des dunes. Le visiteur y sera charmé par les différentes formes dunaires les unes aussi merveilleuses que les autres. Sur les majestueuses dunes de Taghit, on se perd entre les Sioufs, la partie sommitale des dunes, et les Gassi, les couloirs inter-dunaires.

Arrivés à quelques centaines de mètres de la ville de Taghit, nous avons décidé d’abandonner notre bus, pour profiter pleinement du paysage qui s’offre à nos yeux. «C’est le meilleur endroit pour admirer Taghit.

D’ici on domine toute l’oasis. On peut prendre d’excellente photos», nous dit, un photographe qui nous accompagnait et qui connaît très bien la région. On s’est ensuite dirigé vers le centre ville de Taghit ou nous étions avec le sourire et la musique Targui, au niveau d’une modeste auberge de jeune. A l’intérieur, on y trouve deux Kheimates l’une en face de l’autre, séparées par un petit feu. Après avoir dégusté un délicieux plat traditionnel, direction les dunes. Pour y arriver, nous avons emprunté les petites ruelles des ksour, abandonnés par leurs anciens occupants.

Après une quinzaine de minutes de marche à l’intérieur des ksour, en compagnie de Kada, notre guide, nous arrivons enfin «au bout du tunnel» : «Voilà, vous avez en face de vous les fameuses dunes de Taghit ! Il faut faire vite, sinon on va rater le coucher de soleil, un moment qu’aucun visiteur ne veut rater pour rien au monde», nous lance Kada.

Tous les journalistes qui ont pris part à cet Eductour étaient émerveillés par ce qu’ils voient : des vagues de dunes, au sable doré et scintillant, couleur… à quelques minutes du coucher de soleil. «C’est merveilleux», «woow», «c’est époustouflant», «c’est magique»…sont autant de mots qui sortaient de la bouche des journalistes, surtout ceux qui y viennent pour la première fois. Ils n’hésitent d’ailleurs pas à sortir leurs appareils photo, caméras et téléphones portables pour immortaliser ces moments inoubliables. Après un petit moment de contemplation du haut des Ksours, on descend de petits escaliers et tout le monde se précipite pour être le premier à fouler le sable de ces dunes.

Au pied des dunes, on en profite également pour prendre de magnifiques photos avec comme arrière plan une merveille du monde : les dunes de Taghit. Ainsi commence alors l’escalade qui n’a pas été facile pour certains confrères, vu que la journée était trop chargée. Cependant, tous, chacun à son rythme, tiennent à atteindre le sommet pour contempler l’un des plus beau coucher de soleil au monde, pour ne pas dire le plus beau.

Une fois arrivés, tout le monde avait les yeux les yeux rivés sur l’astre rougeâtre qui disparaissait petit à petit à l’horizon. Un moment immortalisé par de sublimes photos souvenir. Suite à quoi, certains ont préféré s’allonger sur le sable, pour reprendre leur souffle, dans un silence saisissant.

D’autres, par contre, ont préféré arpenter encore la dune, et atteindre les plus hauts sommets pour savourer ces moments de fascination. Après une pause bien méritée, ils entament la descente….en skiant ! D’autres encore ont préféré faire un tour sur les quads ou les motos disponibles sur places.

Le Ksar de Taghit transformé en «hôtel»

Site - Ce Ksar de couleur… qui a été construit au 14eme siècle, dispose de trois entrées principales, et est situé dans la vieille ville de Taghit. Il est composé d’environ 160 maisons.

La plupart des maisons sont abandonnées par leurs anciens occupants en 1986. Actuellement, certains ont réhabilité leurs anciennes maisons, et les ont transformées en lieu d’hébergement pour les touristes, ateliers ou magasins d’artisanat. Notre guide Kada, nous a proposé de visiter quelques maisons et quelques ateliers d’artisanat. Les maisons sont joliment décorées par des tapis et autres objets traditionnels. Elle dispose d’un petit salon, et des chambres en premier étage.

Il faut dire qu’il fait bon y passer quelques jours car elles sont très bien aménagées et réhabilitées. Elles ont surtout un avantage de taille pour une maison au milieu du désert : Malgré les températures qui atteignent (ou dépassent) 40° en été, à l’intérieur de ces maison il fait frais. Elles sont construite avec de l’argile et disposent, pratiquement toutes, d’une grande fenêtre, qu’on appelle Ain Eddou, qui permet à la maison de rester aérée et éclairée.

Ces maisons sont ouvertes tout au long de l’année. Leurs propriétaires les proposent pour la location, aux touristes. Une chambre est louée à 1500 da par personne et par nuitée. Certains propriétaires proposent une location à ce prix avec petit déjeuner inclus.

Des menus traditionnels sont également proposés, notamment aux touristes étrangers. D’autres maisons sont, quant à elles, transformées en ateliers et magasins pour la vente des objets artisanaux. On y trouve toutes sortes d’objets, que ce soit des bijoux, des instruments de musiques, des vêtements traditionnels …etc. Omar est l’un de ces jeunes qui a transformé une maison dans ce Ksar en atelier d’artisanat. Il réalise de magnifiques tableaux et des instruments de musique (Guitare, Banjo, Aoud). Ces objets sont tous destinés à la vente, pour les touristes qui affluent chaque année à Taghit.

«On a baptisé cet atelier ‘Africana’, c’est un lieu de rencontre de plusieurs artistes de la région, on passe notre temps à réaliser des instruments de musique. C’est notre façon à nous de préserver le patrimoine de notre région. On reçoit souvent des artistes qui viennent des autres wilayas du pays, Alger, Bejaia, Annaba, notamment. Il y’a aussi certains touristes étrangers qui viennent ici, surtout durant la période de fin d’année. Ça nous permet de vendre certains de nos instruments.» nous dit ce jeune.

Après avoir fait le tour de ces maisons et ateliers, notre guide nous propose de visiter les deux places principales de ce Ksar.

La première est Tadjmiit (la place des sages). A l’époque, Elle servait d’une sorte de palais de justice utilisé par les sages pour régler les problèmes entre les tribus qui habitaient ce Ksar. Dans un petit coin de cette place, on y trouve un moule servant à fabriquer du Baroud qui est généralement utilisé lors des fêtes.

La seconde est Lamguizra, une place ou, à l’époque, on distribuait et partageait la viande quand on sacrifie un mouton. Chaque vendredi, les femmes se rencontrent ici pour chanter et faire la fête, selon Kada, notre guide. Nous achevons notre visite de Ce ksar par Bab anwadey, l’une des trois entrées principales de ce Ksar, qui fait face à la montagne de Baroun et l’Oued Zouzfana.

Une chapelle au cœur du désert

Bâtisse - Le sanctuaire de la fraternité est un site situé dans la localité de Beni Abbes. C’est le lieu de l’Hermitage de Charles de Foucauld.

Cet édifice a été construit avec de l’argile, en 1901, par Charles de Foucauld. C’est en effet la demeure d’un groupe de frères et sœurs de la congrégation du père de Foucauld. Bernard est l’un d’rentre eux, il nous a accueillis sur place, et il nous a fait visiter le site en commençant par la cour de l’Hermitage de Charles de Foucauld. Ensuite, il nous invite à découvrir une petite bibliothèque attenante à la Chapelle, qui est alimentée de livres qui retracent l’histoire de ce lieu.

Cette salle est «décorée» avec de nombreuses photos de Charles de Foucauld sur les murs mais aussi des citations de ce denier. «Si le grain de blé ne meurt pas il reste seul, s’il meurt il donne beaucoup de fruits» lit-on sur l’une d’elles. Bernard nous a montré des photos de cet édifice datant de 1901, et il nous a donné un petit aperçu sur la vie de Charles de Foucauld et sur son parcours jusqu’à Beni Abbes. Ce dernier passait son temps à l’intérieur de cet édifice avec les Touaregs, et il a même réalisé un dictionnaire Touareg-Français.

Il est mort en 1916 à Tamanrasset, il a été enterré à El Golea, selon Bernard. La chapelle de ce site est une vraie église du désert avec un parterre très original (en sable) et de petits tabourets. Cette chapelle a été également construite avec de l’argile, son toit est réalisé avec des troncs de palmier qui ont résisté pendant toutes ces décennies. A l’intérieur on trouve de nombreux dessins de Charles De Foucauld qui, bien sur, avaient été refaits par un autre artiste qui n’a fait que copier ce qu’a dessiné Foucauld en 1901.

Cet édifice, implanté au milieu du désert, dispose également d’un grand jardin, ou on cultive des salades, des carottes… «Cela nous permet d’aller moins souvent au marché mais aussi de pouvoir vendre quelques produits. Il est très fréquenté par les voisins qui récupèrent la mauvaise herbe pour leurs moutons» nous dit Bernard. Le sanctuaire de la fraternité est un site qui reçoit beaucoup de visiteurs qui sont de passage à Beni Abbes. «Ce sont surtout des algériens qui habitent dans le nord du pays qui viennent découvrir leur immense pays» nous apprend Bernard

Les fossiles marins et les gravures rupestres à l’abandon !

Richesse - Situé à environ 15 km de Beni Abbes, le site de «kilomètre trente», appelé ainsi par les habitants de la région, est une autre merveille de la perle de la Saoura.

De loin, ce n’est qu’un vaste espace rocheux, mais sur place on découvre sur ces rochers des fossiles marins remontant à des millions d’années. Ces fossiles marins prouvent que le Sahara était une mer antérieure. «Selon des recherches réalisées avant l’indépendance par des anthropologues et ethnologues français, ces fossiles remonteraient à plus de 360 millions d’années. Ces chercheurs ont pris des échantillons pour les analyser dans des laboratoires en France, Belgique et aux Etats-Unis. Les résultats étaient les mêmes» nous apprend Said Boukhelifa, conseiller au ministère du tourisme et de l’artisanat.

Malheureusement, ce site est délaissé et abandonné par les autorités locales mais aussi par les ministères concernés, notamment celui de la Culture. «Par le passé, on avait pris un citoyen de Beni Abbes, en flagrant délit, entrain de prendre de la roche au niveau de ce site pour s’en servir dans la construction. Parce que lui, il ignore la valeur de ces fossiles, et il ne savait même pas qu’ils existaient» regrette notre interlocuteur.

«Un site pareil devrait être protégé, on ne sait pas mettre en valeur et sauvegarder notre patrimoine. Il suffit de mettre la photo de ce site sur les sites internet des ministères du tourisme et celui de la culture, pour avoir de simples visiteurs mais aussi des chercheurs des quatre coins du monde. Ils viendront spécialement pour voir ce site et ainsi, on pourrait promouvoir la région de Beni Abbes.

Toutefois, l’objectif principal d’une telle action est d’inciter les visiteurs, notamment étrangers, à venir visiter ce site car il remonte à 360 millions années.

Ce qui est énorme, ce n’est pas 36 ans…» conclut M. Boukhelifa. Outre ces fossiles marins, il y’a les gravures rupestres. Nous avons visité un seul site, car il y’en à deux ou trois, selon Kada, notre guide. Ces gravures remontent à l’âge de la pierre. Ce sont des dessins qui représentent surtout des animaux du désert notamment les chameaux qui sont dessinés sur d’immenses roches. Le site que nous avons visité est situé au fond du désert, à plusieurs kilomètres de la ville de Bechar.

Pourtant, sur place nous avons rencontré un père de famille avec son petit garçon, installé sous une petite tente de fortune. Il vend des produits artisanaux aux rares visiteurs qui s’aventurent dans ce coin perdu du Sahara…D’ailleurs, notre présence était une aubaine pour lui afin d’écouler quelques objets. «J’étais content de voir le bus, car c’est vraiment très rare» nous dira cet homme, avec un large sourire.

La mémoire de Béchar

Cette bibliothèque dépend de la Zaouia Ziania Al kandoussia. Elle existe depuis 1098 hidjri, c'est-à-dire depuis la création de la Zaouia. Elle a été fondée par le Cheikh M’hamed Ben Abd Rahmane Ben Abd Ziyan al kandoussi. A l’époque cette bibliothèque contient près de 3000 manuscrits (sciences, histoire, littérature,…etc) Malheureusement ces manuscrits ont été abandonnés, et certains ont été volés durant le colonialisme. Aujourd’hui, il n’en reste que 200. A présent, cette bibliothèque connait une nouvelle ère.

Elle a été rouverte par le wali de Bechar, le 29 novembre 2006, après une période de rénovation du site. Cette rénovation a permis de créer deux salles de lecture, une salle qui contient les manuscrits et une autre pour l’exposition de ces manuscrits. Cette bibliothèque dispose également d’un petit musée qui comprend des objets en marbre et en cuivre, mais aussi quelques travaux de recherche (en langue française) sur l’histoire de la région. «On a plus de 39 titres sur l’histoire de la région de Béchar, ils datent du 19e siècle. Notre objectif actuellement, c’est la préservation de ces manuscrits et ainsi permettre aux gens de les lire.

C’est tout un patrimoine qui est là. Il faut noter qu’environ 700 manuscrits se trouvent actuellement à Aix en Provence, à Marseille. C’est un trésor, on aimerait bien l’avoir. D’autres livres ont été offerts à la bibliothèque nationale du Hamma» souligne M. Tahiri Mebarek, responsable de cette bibliothèque, qui est une partie intégrante de la Zaouia. Notre interlocuteur nous a fait savoir que des rencontres hebdomadaires et mensuelles sont organisées dans le cadre des activités de l’association Alkandoussia pour la protection du patrimoine.

Source Infosoir Brahim Mahdid

Le Pèlerin

Algérie - Ksours, palmeraies, dunes, rocaille et pierres Partie 1/2

$
0
0

Quand le Sud nous fait «perdre le nord»…1/2

Montagnes-de-Tikjda-copie-1.jpg

 

Nouveauté - Après deux Eductours organisés respectivement à l’Ouest et à l’Est du pays, l’office national du tourisme (ONT) a " récidivé " en optant, cette fois-ci, pour un autre circuit.

A travers cet Eductour (Tikdjda, Tipaza, Béchar) on a pu découvrir la magie d’un circuit contrasté : du froid des monts du Djurdjura encore couverts de neige, à l’air marin de Tipaza, pour enfin atterrir sur les majestueuses dunes de Taghit. Une vraie aventure où la neige rime avec la mer et le sable fin qui nous a permis de vivre les quatre saisons en l’espace de quelques jours. Quoi de mieux pour découvrir la beauté, la richesse et la diversité de notre pays.

Parcourir autant de kilomètres du nord au sud du pays, nous a permis d’admirer des paysages et des sites les uns plus beaux que les autres. C’est d’ailleurs ce qui fait de notre Algérie un pays de contrastes, aux multiples facettes. Chaque escale est une découverte.

Chaque région que nous avons visitée représente à elle seule une destination incontournable avec un riche patrimoine et des lieux pittoresques. Nous entamons notre périple à partir des sommets enneigés du Djurdjura, au niveau de la station d’hiver de Tikdjda, perchée à 1475 m d’altitude. D’une beauté saisissante, le sommet de Lalla Khedidja, le point culminant du Djurdjura et de l’Atlas tellien, avec ses 2308 m d’altitude, captive le regard de ses visiteurs qui sont toujours curieux de le découvrir à travers les randonnées pédestres, le ski…Après une journée passée sur les hauteurs de Tikdjda, on prend la direction du littoral pour découvrir Tipaza, une très ancienne ville, qui avait servi de comptoir commercial aux navigateurs phéniciens (d’où son nom). Cette ville, bâtie au bord de la mer est pourvue d’une côte de 115 km, elle est adossée au mont Chenoua. Cette région recèle des vestiges remontant au XIe siècle avant J-C. Les temples, la ville des fresques, les thermes, la basilique judiciaire, les nécropoles tombeaux, l’amphithéâtre, le tombeau de la chrétienne (le mausolée de Maurétanie), etc. sont autant de vestiges qui témoignent que Tipaza était une province romaine déjà au IIe siècle.

Après les monts du Djurdjura et les côtes de Tipaza, c’est le Sahara avec toute son immensité et sa magie qui nous attendait les bras ouverts. Ainsi, nous atterrissons à Béchar, la capitale de la Saoura. Béchar, c’est Taghit l’enchanteresse, une curiosité de la nature : des ksour, une palmeraie, un désert de sable formant de majestueuses dunes, de la rocaille et des pierres (nommées Hamada).

Béchar c’est également Beni Abbas, l’oasis blanche et perle de la Saoura, avec ses magnifiques ksour. Mais aussi Kenadsa, une ville ancienne réputée pour sa célèbre zaouia de Sidi M’hamed Ben Bouziane. La capitale de la Saoura, c’est aussi des gravures rupestres et le sanctuaire de la fraternité (Hermitage du père Foucauld). C’est tout cela qui fait qu’au Sud, on perd vraiment le nord…

Sur les hauteurs de Tikdjda…

Splendeur - Les monts du Djurdjura arborent toujours leur burnous blanc en cette journée ensoleillée.

Arrivés au niveau de la localité de Haizer, nous commençons déjà à ressentir le froid qui sévit encore après la vague de neige qui s’était abattue sur la région. Tout le monde se met donc à enfiler sa veste, son bonnet et ses gants avant de prendre place dans deux petits bus.

Nous prenons la route vers Tikdjda, sur une route difficile à cause des «montagnes» de neige sur les deux côtés. Alors que tout le monde admirait le paysage, de plus en plus beau, au fur et à mesure que nous nous dirigeons vers les hauteurs, notre guide en profite pour nous donner un petit aperçu sur la signification du mot Djurdjura. «Djurdjura signifie Adjerdjar, c’est à dire une masse de pierres. Les Romains appelaient cette montagne, monts feratus, à cause de la nature du sol et du caractère des gens qui vivaient dans cette région.

Le plus haut sommet du massif de Djurdjura est celui de Lalla Khedidja qui culmine à plus de 2308 m au-dessus de la mer. Pour Tikdjda, l’appellation vient de Takadjdith, qui signifie le tronc du cèdre qui pousse dans cette région, que les gens utilisaient comme pilier central de leur maison, et il est également le symbole de la maison kabyle» nous explique-t-il, tout en contemplant, lui aussi, ces magnifiques montagnes encore vêtues de blanc. Après une demi-heure de route, nous arrivons enfin à destination. Nous sommes à plus de 1400 mètres d’altitude, au milieu d’un «océan de neige» et d’un décor féérique. Un véritable chef- d’œuvre de Dame nature. C’est ce qui fait du site de Tikdjda, un havre de paix et d’évasion, notamment pour les amoureux de la nature.

Ce site est un endroit privilégié des amoureux du tourisme de montagne avec des activités aussi riches que variées : le ski en hiver, les escalades et les randonnées en été… C’est également un lieu privilégié des sportifs qui viennent ici en masse, notamment pour des stages de préparation des grandes compétitions. En 2011, le parc a reçu pas moins de 30 000 visiteurs, soit une augmentation de 15% par an depuis 2009, selon des chiffres communiqués par Chebouti Lounes, cadre au niveau du Centre national des sports et des loisirs de Tikjda (CNSLT.)

Le CNLST, l’une des principales infrastructures d’accueil, sise au milieu d’une magnifique forêt de cèdre, est encore sous la neige. La station de ski du site est inaccessible, ce qui n’a pas empêché les amateurs de cette activité d’improviser de se lancer sur de petites pistes, non sans danger. A l’est de Tikjda, le visiteur sera charmé par le site de Tala Rana, dans la commune de Saharidj, ou il découvrira un replat boisé ainsi qu’une magnifique source d’eau. Le site, surplombé par le majestueux sommet de Lalla Khadidja qui culmine à plus de 2300 mètres, est favorable aux campings, caravaning mais aussi les randonnées. Tikdjda et Tala Rana constituent les zones touristiques les plus importantes dans la wilaya de Bouira. «Actuellement, on n’a pas de zones d’expansion touristique classée, mais on a une étude qui englobe quatre zones d’étude touristique dont Tkidjda 34ha et Tala Rana 10h», note Mahboul abdelkader, chef de service investissements au niveau de la direction du tourisme et de l’artisanat de la wilaya de Bouira.

Tipaza, Cherchell et le tombeau de la chrétienne…

Place - Le parc archéologique de Tipaza est classé parmi les plus beaux sites au niveau national de par sa richesse en vestiges romains.

Ainsi notre visite à Tipaza commence par Cherchell où nous avons découvert, avec notre guide Nounou, le tombeau de la chrétienne. Ce vestige a deux appellations : une fausse et une autre officielle. Officiellement, on l’appelle le mausolée royal de Mauritanie, mais il est beaucoup plus connu sous le nom de tombeau de la chrétienne. «Cette appellation s’explique par une décoration sous forme de croix qu’on trouve sur ce tombeau», nous explique notre guide. «Le tombeau de la chrétienne est une fausse appellation, car, selon la majorité des historiens et archéologues, cette bâtisse a été construite au premier siècle avant J. C, c'est-à-dire lorsque Juba II était roi dans cette région», précise encore notre guide.

Ce monument, situé sur une zone sismique, a quatre fausses portes qui se trouvent dans chaque point cardinal, c'est-à-dire nord, sud, est et ouest. Les seules fouilles qui ont été faites, ont été réalisées par système de perforation par l’équipe de Napoléon III.

Pour accéder à l’intérieur de cette bâtisse, il y’avait un seul accès (à travers une petite porte) qui a été bloqué durant les années 90. Ceux qui ont pu y accéder disent qu’il y avait un vestibule, et au fond de ce vestibule, il y’avait deux chambres funéraires, l’une d’elles était précédée par deux statues.

Cette bâtisse est entourée de 60 colonnes ioniques. Ce qui fait la beauté de ce site, c’est qu’il domine, d’une part, la partie nord du pays à savoir la mer, et d’une autre part, on a une vue extraordinaire sur la Mitidja. Ainsi, on quitte le tombeau de la chrétienne pour se diriger au parc archéologique de Tipaza.

Ce dernier est composé de deux parties : la partie est et la partie ouest qui est la plus visitée, la ou on trouve une grande partie des vestiges romains. Tipaza est l’une des rares villes qui ait gardé le nom qui lui a été donné pendant l’Antiquité par les Phéniciens.

Ce nom signifie «escale» en phénicien. Au parc archéologique de Tipaza, on a eu à visiter les temples que les romains dédiaient à la triade capitoline, c'est-à-dire les trois Dieux majeurs (Jupiter, Junon et Minerve). Pour y arriver, on est passés par le decumanus et le cardo.

Ce sont deux grands axes, l’un reliait le nord au sud (le Cardo) et l’autre l’ouest à l’est (le decumanos). Au point de rencontre de ces deux axes, les romains mettaient ce qu’on appelle le forum, comme celui qui existe actuellement à Tipaza. Le forum est le cœur de toute ville romaine.

On a également visité d’autres vestiges, comme le théâtre, la villa des fresques mais aussi la nécropole de l’ouest, là où est érigée une stèle dédiée à Albert Camus. «Je comprends ici ce qu’on appelle gloire, le droit d’aimer sans mesure», est-il écrit sur cette stèle. C’est là qu’il y avait écrit deux de ses livres, à savoir Noces et Retour à Tipaza.

On a également visité la basilique judiciaire la ou une fameuse mosaïque a été retrouvée. Elle représente un chef berbère qui a été capturé par les romains et il était emprisonné avec sa femme et son fils. Il y’a d’autres vestiges que existent au niveau de ce site que, malheureusement, on n’a pas eu le temps de visiter. Aujourd’hui, Tipaza est classée parmi les plus beaux sites archéologiques.

A suivre

Source Infosoir Brahim Mahdid

Le Pèlerin


Albert Camus avait choisi Lourmarin pour vivre, pour écrire. C'est dans ce village du Luberon qu'il repose.

$
0
0

Albert Camus : 50 ans après sa mort

Au Cimetière de Lourmarin, dans la lumière de la Méditerranée
etranger le plus lu de jeunes
L'Etranger - Le livre le plus lu des Jeunes
sepulture albert camus
Sa sépulture au Cimetière de Lourmarin
rue en son nom
Une rue porte son nom à Lourmarin

L'écrivain avait choisi Lourmarin pour vivre, pour écrire. C'est dans ce village du Luberon qu'il repose.
Camus acheta la maison de Lourmarin en 1958, 3 ans avant sa mort, le 4 Janvier 1960, dans un accident de voiture sur une route de l'Yonne alors qu'il retournait à Paris avec son ami Michel Gallimard.
Dans le Luberon Camus disait retrouver la lumière des plaines et des montagnes d'Algérie
Une série de reportages à voir et à revoir sur le site.
Le 4 Janvier, José Lenzini  "Les derniers jours de la vie de Camus" était l'invité du 19/20
50 ans après sa mort, l'œuvre de l'écrivain irrigue toujours réflexions et commentaires. Dans le Lubéron depuis plus de 20 ans des rencontres littéraires en témoignent.
A Lourmarin sa fille Catherine conserve et perpétue l'œuvre de romancier, né dans l'Algérie de l'époque coloniale, humaniste, il reçut le prix Nobel de littérature en 1957
L'Etranger est le roman d'Albert Camus qui le fit connaitre et celui qui aujourd'hui est plus lu des jeunes en France.
Camus la fiction de France 2
Camus, mercredi 6 janvier à 20h35 sur France 2
Les dix dernières années de la vie tumultueuse d’Albert Camus enfin racontées à la télévision
De L’Homme révolté au Premier homme en passant par La Chute, les dix dernières années de la vie tumultueuse d’Albert Camus. Ce "fidèle infidèle", qui aura raison avant tout le monde sur tant de sujets va connaître en dix ans, une consécration mondiale et la crise la plus importante de son existence. Sauvé par l’Amour, rattrapé par l’Absurde, c’est un Camus intime, intègre, et d’une humanité bouleversante que nous découvrirons à travers ce film.
Réalisé par Laurent Jaoui. Avec Stéphane Freiss et Anouk Grinberg
Source FR3.fr
Le Pèlerin

Ce que les morisques ont apporté à l’Algérie

$
0
0

Des tisserands, des fabricants de babouches, des maçons et des charpentiers…

les-morisques.jpg

 

Les morisques ont beaucoup apporté à l’Algérie des XVIe et XVIIe siècles. Une journée d’étude à Tlemcen nous a fait voyager dans le temps.

Au XVIIe siècle, les morisques et les juifs dominaient le commerce extérieur à Alger. Les morisques musulmans, qui avaient fui les conversions forcées au christianisme par les rois catholiques après l’effondrement de la dynastie andalouse, avaient grandement contribué à la construction des villes au Maghreb, particulièrement en Algérie. Les rois catholiques n’avaient pas respecté l’accord signé en 1492 avec le dernier souverain de Grenade, Abou Abdallah. Ces rois recevaient «la bénédiction» de l’archevêque de Tolède, Francisco Jiminez De Cisneros. L’architecte Samia Chergui, directrice de la nouvelle Ecole nationale du patrimoine, est revenue en détail sur l’apport des morisques dans des villes comme Alger, Ténès, Cherchell et Blida.

Elle a présenté, mercredi au Musée de l’art et d’histoire de Tlemcen, une communication sur cette question encore peu connue, à la faveur des journées d’étude «Confluences historiques entre Al Andalus et les royaumes maghrébins de l’Algérie», organisées par le département Expositions de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique». «Les morisques avaient eu un effet positif sur l’essor urbain de plusieurs villes. Ils avaient fondé Koléa et doté Alger de structures hydrauliques impressionnantes. A partir de 1519, les morisques participaient avec les Ottomans à bâtir des stratégies militaires pour défendre Alger des attaques maritimes», a souligné Samia Chergui. Selon elle, plus de 25 000 morisques étaient établis à Alger au début du XVIIe siècle.

Ils avaient souffert au début faute d’emplois en raison, entre autres, de l’arrivée de captifs chrétiens. «Vers 1571, les morisques étaient assimilés aux beldis, citadins de souche, Algérois. Ils avaient pu accéder à des fonctions importantes grâce à leur statut de lettrés. Ils avaient été chargés de gérer les biens habous», a indiqué la conférencière. Le quartier Tagarins d’Alger doit son nom aux «Tagarinos», une population venue d’Espagne s’installer dans cette partie ouest de la ville blanche.

Un passé commun

D’après Samia Chergui, un sixième des maisons d’Alger était occupé par les morisques. Parmi eux, il y avait des charpentiers et des maçons qui allaient prendre part à l’effort d’édification. «Ils intervenaient comme des maîtres maçons. On peut retrouver cela dans les cahiers de chantiers de l’époque. Les morisques dominaient le métier de tisserand. Ils excellaient dans la couture de soie. Ils étaient fabricants de babouches et des parfumeurs aussi. A partir du XVIIIe siècle, l’intégration des morisques était presque définitive. Il y avait une communauté qui s’appelait “jamaât el andalous“, qui était une institution habous», a encore relevé Samia Chergui.

Le jeune consul général d’Espagne, José Manuel Rodriguez, a, dans une brève intervention, souligné l’attachement de l’Espagne à son passé musulman : «Cette sensibilité n’existe pas en dehors du monde arabo-musulman. Ce passé commun, cet héritage commun, nous en sommes très fiers. Cette histoire commune est un acquis. Il faut aller plus loin.» Il a plaidé pour le renforcement des relations bilatérales dans tous les domaines. «Et l’échange culturel, du fait de notre passé commun, est la pierre angulaire de notre relation.

L’échange culturel dépasse en importance l’échange politique et économique», a ajouté le diplomate. Il a estimé que les projets tels que celui des journées d’étude de Tlemcen, marquées par une présence d’universitaires et d’experts espagnols, doivent être encouragés dans le futur. «Cela va créer un tissu d’échanges qui ne sera pas détruit.» Fouad Ghomari, de l’université de Tlemcen, a appelé, de son côté, à multiplier les échanges académiques entre l’Algérie et l’Espagne : «Nous sommes prêts à accueillir des universitaires espagnols pour assurer des cours, notamment à la faculté d’architecture. Nous pensons aussi à lancer des chantiers écoles communs.» D’après lui, il y a encore beaucoup de choses à découvrir à la cité mérénide d’El Mansourah de Tlemcen.

Source  El Watan Fayçal Métaoui

Le Pèlerin

Algérie - La DGSN tire la sonnette d’alarme sur le bilan d’une année

$
0
0

Plus de 50 000 «criminels débutants» arrêtés violences algerie

 

En 2011, 53 579 jeunes ont été arrêtés pour avoir commis leur premier crime, selon des statistiques révélées avant-hier par la police algérienne. Parmi ces milliers de «criminels débutants», 43% sont âgés entre 18 et 25 ans, soit 23 485, et  18 332 entre 26 et 35 ans pour une moyenne de 33%. La petite et moyenne criminalité est en train de gagner du terrain comme c’est le cas à Alger où l’on enregistre le taux le plus élevé dans le pays.

Il est temps d’agir.

La direction générale de la Sûreté nationale tire la sonnette d’alarme. Comment lutter contre la criminalité chez les jeunes ? Quels sont les mécanismes de lutte ? La sensibilisation est-elle le seul moyen salutaire pour faire face au crime et arriver à sauver les jeunes égarés ? Ces questions ont été posées lors d’un débat très intéressant au cours de la conférence organisée avant-hier par la direction générale de la Sûreté nationale à Alger, sous le thème «Prévention de la jeunesse et la lutte contre la criminalité». Après une minute de silence observée suite au décès de l’ex-président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, les participants à la conférence ont été conviés à un important débat autour de la criminalité chez les jeunes Algériens. D’emblée, le directeur de la Police judiciaire de la DGSN, M. Affani, est intervenu durant une trentaine de minutes pour parler de ce phénomène qui touche sérieusement l’Algérie, à l’instar des autres pays en voie de développement ou développés. La preuve est là, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le commissaire Affani, patron de la DPJ relevant de la DGSN, a exposé la situation très inquiétante de l’Algérie. Ainsi, par rapport à l’année 2010, l’année 2011 a enregistré une augmentation en nombre d’affaires traitées et d’arrestations de personnes âgées entre 16 et 35 ans, impliquées dans le crime. En effet, selon le directeur de la Police judiciaire, quelque 46 253 affaires de vol et destruction de  biens ont été traitées durant l’année passée, au cours desquelles 20 046 jeunes ont été arrêtés. En 2010, la DGSN avait traité

19 448 affaires de vol et de destruction de biens. On remarque, d’emblée qu’il y a une hausse de 27 805 affaires, soit un taux de plus de 150%. La criminalité gagne du terrain et ne concerne pas que les adultes, aujourd’hui  ce sont les mineurs qui s’adonnent au crime, le plus souvent pour la première fois. En 2011, 5 735 mineurs, âgés entre 16 et 18 ans, ont été arrêtés pour des délits, alors que 3 026 autres âgés entre 13 et 15 ans ont été interpellés. Parmi eux, on dénombre 238 filles. Ces jeunes arrêtés pour des délits sont conduits dans des centres de rééducation avec pour objectif de les protéger de la criminalité. 

21 000 récidivistes sont retournés en prison en 2011

Si plus de 53 000 jeunes ont été arrêtés en 2011 pour avoir commis leur premier acte criminel, 21 841 repris de justice ou  récidivistes ont été arrêtés pour avoir perpétré d’autres crimes. Parmi ces jeunes récidivistes arrêtés, 8 087 sont âgés entre 18 et 25 ans, soit un taux de 37% de repris de justice impliqués dans des affaires de crime, tandis que 8 555 sont âgés entre 26 et 35 ans, rapporte un bilan de la DGSN. Retour à la prison. Malgré leur arrestation dans divers crimes, vols, cambriolages, trafic et consommation de drogue, agressions et atteintes aux biens et aux personnes, dont ils ont été les auteurs, ces plus de 21 000 récidivistes n’ont pas hésité à retremper dans la criminalité. Face à cette situation, la DGSN a redoublé d’efforts pour tenter de réduire le taux de la criminalité dans les milieux urbains. Ainsi, 105 750 opérations ont été exécutées durant l’année 2011, ciblant les milieux urbains (compétence territoriale de la police). Les zones sensibles ont été les plus ciblées par les brigades et autres unités de police, ce qui a permis l’identification de 715 895 personnes et l’arrestation de 22 462 jeunes impliqués dans des vols, agressions et autres délits.

Les trois-quarts des détenus ont moins de 30 ans

Pour sa part, M. Felliouane, directeur général des établissements pénitentiaires relevant du ministère de la Justice, a révélé  avant-hier que 75% des prisonniers en Algérie ont moins de 30 ans. Un taux qui donne froid dans le dos. Pis, M. Fellioune a donné un autre détail alarmant : 35% des prisonniers sont des récidivistes, des repris de justice qui ont déjà «fréquenté» les prisons. Devant ces chiffres alarmants, il a rappellé les efforts consentis par son département dans le but de repêcher ces jeunes égarés. Pour cela, le ministère de la Justice a déployé un riche programme afin de permettre aux jeunes prisonniers de se réinsérer dans la société, à commencer par le droit aux études pour ceux qui sont étudiants, et un travail pour ceux qui sont au chômage. Les jeunes pénitenciers auront la chance de reprendre leur vie en main après un séjour en prison. D’ailleurs, M. Fellioune dira dans ce sens que son département est très confiant des résultats qui découleront des mesures prises en faveur des jeunes prisonniers.           

Source Le Jour d’Algérie Sofiane Abi

Le Pèlerin

santé - Dans le traitement naturel, le navet se signale par l'action bienfaisante qu'il exerce sur les voies respiratoires.

$
0
0

navet.jpg

 

 

Dans le traitement naturel, le navet se signale par l'action bienfaisante qu'il exerce sur les voies respiratoires. Le navet contient du brome qui a un pouvoir calmant sédatif du système nerveux. Dans la médecine traditionnelle, on utilisait surtout le navet pour guérir différentes sortes de toux, entre autres, la toux sèche et la toux grasse (accompagnée de sécrétions bronchiques).

Hormis le fait que ce soit un légume hypocalorique adapté au régime minceur, le navet est riche en iode, ce qui stimule le métabolisme. Le navet possède de nombreuses fibres qui jouent un rôle important dans le transit intestinal et la prévention de cancers du tube digestif. Dernière vertu du navet, la présence combinée de soufre et d'arsenic lutterait efficacement contre des problèmes de peau comme l'acné.

Remède naturel anti-angine :

Pour apaiser la gorge douloureuse, le jus de navet fait maison n'a pas son pareil. Lavé, épluché, tranché, saupoudré de sucre, mis dans une assiette creuse, le sirop est prêt à être bu en quelques heures pour un immense soulagement.

Préparation contre la toux :

- Bien laver 200 g de navets, les couper en petits morceaux, les mettre dans une casserole contenant un demi-litre d'eau. Faire bouillir pendant 10 minutes en recouvrant la casserole. Laisser refroidir, filtrer. Boire à volonté ce lait de navet très efficace pour éliminer le plus rapidement possible les sécrétions bronchiques.

- Une autre manière de tirer partie des vertus du navet, c'est de l'éplucher, le couper en rondelles, puis le mettre dans un récipient en verre ou en plastique, rajouter 100 g de sucre par-dessus, bien mélanger.

- Après cela, laisser reposer ce mélange dans le réfrigérateur pendant une nuit entière. Il va se dégager un liquide visqueux et très sucré. Prendre une cuillerée à soupe de ce liquide trois fois par jour, avant les repas. C'est très efficace contre les bronchites avec toux.

Traitement au navet pour l'impétigo :

La méthode de navet est considérée comme le meilleur traitement naturel pour l'impétigo que les malades peuvent commencer à utiliser immédiatement. Le navet doit être tranché puis trempé dans du vinaigre ou dans de l'eau de riz pour au moins 6 heures. Ensuite, le manger.

L’oignon : Un allié santé ?

$
0
0

L’oignon : Un allié beauté ?

L-oignon-un-allie-sante.jpg

 

Si de l'oignon, vous ne retenez que l'odeur et le goût prononcés, alors considérer cet aromate comme un atout beauté risque de vous être difficile !

L'oignon pour une jolie peau

Pourtant, l’oignon est particulièrement recommandé à ceux ou celles qui souffrent d'acné ou qui souhaitent assainir leur peau. L’oignon aide dans la quête d'une peau parfaite ! Antioxydant et antiseptique, vous pouvez utiliser l'oignon dans votre salle de bain de la façon suivante. Pour un simple masque de beauté, passez un oignon dans un mixer et filtrez avec un tamis pour en extraire le jus. Mélangez ce jus à une cuillère à soupe de miel (assainissant également) et appliquez sur votre visage pendant 15 minutes. Rincez abondamment et séchez. Pour lutter contre l'acné, mélangez le jus d'un oignon au jus d'un citron. Avec un coton-tige ou un coton, appliquez la préparation localement sur les boutons.

L'oignon cicatrisant et antitache

L'oignon est un excellent cicatrisant. Si vous souffrez d'une petite plaie ou brûlure que vous souhaitez soigner naturellement, découpez un oignon et récupérez la membrane fine et transparente. Dans une cuillère à soupe, placez cette membrane et couvrez-la d'huile d'olive. Faites chauffer sous une flamme la cuillère et appliquez la membrane sur la plaie. Pour lutter contre les taches, mélangez le jus d'un oignon à une cuillère à café de vinaigre de pomme. Appliquez localement le mélange sur les taches de vieillesse qui devraient s'atténuer avec le temps.

 

Humour - La valeur attend parfois le nombre des années

$
0
0

Aux âmes bien nées … !

retraite france

 

Une belle jeune fille arriviste de 23 ans avait envie de devenir riche très vite.
Elle décide d'épouser un homme de 73 ans, milliardaire, en se promettant de le baiser à mort dès la nuit de noces.
La cérémonie est grandiose, avec tout le gratin naturellement. Puis vient la première nuit:
La jeune fille se déshabille et attend son mari de 73 ans sur le lit, nue.
Lorsque le mari sort de la salle de bain, il est nu lui aussi et la mariée découvre avec stupéfaction que son mari est en érection, que sa bite fait bien 25 cm de long, et qu'il l'a déjà coiffée d'un préservatif.
En plus de ce tableau incroyable, elle constate que son mari a dans les mains des boules Quiès et un pince-nez.
Évidemment, elle lui demande: "Chéri, qu'est-ce que tu vas faire avec ça?"
Et le mari répond: "Il y a deux choses que je ne peux pas supporter dans la vie: Le bruit d'une femme qui hurle, et l'odeur du caoutchouc brûlé."

Le Pèlerin

 

Algérie - Libres propos en terre d' Islam

$
0
0

Réflexion - Histoires d’ânes

Il etait une fois l Algerie

 

Jean de La Fontaine disait : «Je me sers d’animaux pour instruire les hommes.» C’est vrai, on peut éduquer les peuples et les dirigeants rien qu’avec des fables à condition qu’ils le veuillent bien car il en est qui estiment n’en avoir pas besoin : ni des fables ni de l’éducation.

Ce genre littéraire, écrit ou oral, remonte à la nuit des temps et est particulièrement prisé parce qu’il dispense, dans un langage simple, clair et divertissant, les plus hautes leçons morales, philosophiques et politiques. Parmi ceux qui ont donné ses lettres de noblesse à cet art, on compte Esope, Apulée de Madaure, Ibn Al-Muqaffaâ (qui a laissé la vie dans cet exercice) et Jean de la Fontaine. Quand la liberté de pensée était encore tolérée en terre d’islam, Ibn Tofaïl (XIIe siècle) a composé le premier roman philosophique en écrivant Hayy Ibn Yaqdhan dans lequel il démontre, à travers l’histoire d’un enfant abandonné à sa naissance sur une île déserte et sauvé par une gazelle, qu’il est possible de parvenir à l’idée de Dieu par les seules facultés de la raison, sans l’intervention d’une religion, la médiation d’un prophète, ou l’entremise de ulémas. Ibn Tofaïl n’a pas été déféré devant une juridiction pour blasphème, et aucun ayatollah n’a lancé contre lui une fetwa comme celle que lança Khomeiny contre Salman Rushdie il y a trente ans et qui court toujours. Heureusement pour lui, Rushdie possède la vélocité d’un Forrest Gump. Le premier roman en prose, lui, est le fait d’un Algérien, Apulée de Madaure (IIe siècle). Il a pour titre L’âne d’or et pour héros un homme, Lucius, qui, par suite d’une manipulation magique, se métamorphose en âne et se trouve entraîné dans des aventures extraordinaires. Puisqu’il est question d’ânes, commençons par celui de Djouha. Ce personnage légendaire présenté comme un sage, un fourbe ou un niais, selon la morale qu’on veut tirer de ses histoires, devait se rendre en compagnie de sa femme et de son âne à une destination lointaine. Pour cela, il devait transiter par plusieurs contrées habitées par des gens aux mentalités différentes. Arrivé à la première, il croise un galant monsieur qui lui fait remarquer : «Mon bon ami, pourquoi obliges-tu ta femme à marcher alors que tu as un âne ?» Honteux, Djouha suivit le conseil et, traversant la contrée suivante, tombe sur un vieil homme moustachu et emburnoussé qui le tance en ces termes : «Depuis quand la femme, hachak, monte-elle à dos d’âne alors que l’homme marche à pied ? Ce n’est pas bien vu par ici, tu sais !» Djouha ordonne alors à sa femme de descendre et prend sa place. A l’entrée de la dechra voisine, une féministe accourt à la vue du cortège et, scandalisée par ce qu’elle voit, lance avec haine à notre homme : «Espèce d’énergumène ! Tu te prends pour un nabab sur ton bourricot alors que ta pauvre compagne doit avoir les pieds en sang…» Désarçonné, Djouha saute à terre, se prend la tête entre les mains et se demande ce qu’il pourrait bien faire pour ne plus s’attirer de remarques blessantes. Il décida qu’ils monteraient à deux sur le dos de l’âne, mais ne voilà-t-il pas qu’au moment où il croyait s’en être bien sorti apparaît un précurseur de la SPA (Société de protection des animaux) qui lui dit : «Tu n’as pas pitié de cet animal pour que vous le montiez à deux ?» Excédé, notre héros s’accroupit devant son âne, le hisse sur ses épaules et reprend le chemin ainsi lesté et sa femme trottinant à sa suite. Mais voilà encore qu’un drôle sort de derrière une haie de roseaux et lui jette, narquois : «Imbécile, va ! Tu portes l’âne alors que c’est lui qui devrait te porter… C’est lui le dab ou toi ?» On ne sait pas si, à la fin, Djouha se suicida, prit la mer comme un harraga, continua à pied ou revint sur ses pas, mais la morale de l’histoire est quoiqu’on fasse on est toujours critiqué, et que si on écoute les autres on ne fait jamais rien. Les peuples arabes qui ont fait leur révolution se trouvent dans la situation de Djouha. Quand ils ployaient sous le joug de la tyrannie, on les méprisait et disait d’eux qu’ils ne valaient rien et qu’ils méritaient pour cela leur sort. Quand ils se sont soulevés pour abattre le despotisme, déstabilisant inévitablement leurs pays, on en conclut qu’ils avaient été manipulés et qu’ils sont par conséquent soit des ânes qui ne comprennent rien, soit des traîtres. Et quand, pour la première fois de leur vie, ils ont librement voté, on les a accusés de n’avoir pas pris le chemin du meilleur, la démocratie, mais du pire, l’islamisme. Il y a les vraies questions et les fausses réponses. Les peuples ne seraient-ils bons qu’à faire les révolutions et à verser leur sang pour que viennent des hommes prédestinés en cueillir les fruits ? Ne sont-ils patriotes et intelligents que lorsqu’ils se laissent mener par des dictateurs, des ignorants et des familles rapaces ? Fallait- il que Ben Ali, Moubarak, Kadhafi et Saleh demeurent au pouvoir pour que rien de fâcheux n’arrive à ces pays ? Fallait-il que rien ne change au Maghreb et au Moyen-Orient pour que la théorie du complot ne prospère pas comme actuellement ? Fallait-il que les peuples continuent de subir sans broncher les lubies de leurs dirigeants pour ne pas déranger le sommeil des autres ? C’est évidemment ce que souhaitaient Ben Ali, Moubarak, Kadhafi et Saleh dans leur obstination à ne pas renoncer au pouvoir, et c’est ce que souhaite toujours le têtu de Bachar. Ces tyrans n’ont pas dit à leurs peuples : «OK, on va faire le changement sans détruire notre pays, sans nous entretuer, sans faire intervenir l’étranger» ; ils leur ont tenu un discours opposé : «C’est nous ou le déluge, nous ou le bain de sang, nous ou la guerre civile, nous ou la partition du pays…» Le mauvais n’incline pas de lui-même à montrer la voie du meilleur, il met d’emblée une croix sur cette direction pour ne laisser ouverte que celle du pire. Les peuples qui se sont soulevés n’avaient pas de solution de rechange toute prête — la meilleure — ils se sont lancés à l’assaut du mauvais en étant persuadés qu’il n’y avait pas pire que ce qu’ils enduraient. N’ayant pas le choix, il fallait ou ne rien faire, ou faire ce qu’ils ont fait. La révolution est inévitable lorsque le meilleur a disparu des mémoires, et que le mauvais a atteint le seuil de l’intolérable. Quand on est à bout, on s’attaque au mauvais même si on sait qu’on n’a pas préparé le meilleur, même si on ignore de quoi sera fait demain. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, dit l’adage. C’est l’entêtement de Kadhafi et le choix auquel il a contraint les Libyens qui ont conduit à la guerre civile et à l’intervention étrangère. S’ils ont accepté le risque de revenir au point zéro, c’était avec l’espoir de pouvoir construire un jour le meilleur. L’âne de Buridan est mort de faim et de soif faute d’avoir décidé par quoi commencer, l’eau ou l’avoine. Les despotes arabes voulaient, justement, enfermer leurs peuples dans ce qu’on appelle depuis cette tragédie ânière le «paradoxe de l’âne de Buridan» : les figer dans une acceptation résignée du mauvais pour les empêcher de trancher entre deux alternatives, le meilleur et le pire. Jean Buridan est un philosophe français du XIVe siècle qui, comme les ulémas musulmans de son temps, ne croyait pas à la liberté de l’homme et au libre arbitre. Or, comme l’a prouvé l’âne auquel son nom est resté attaché, on peut mourir de ne pas décider, de ne pas choisir, de ne pas prendre de risques. C’est ce qu’ont compris ces peuples. Les révolutions arabes ont débouché sur l’islamisme. Mais les despotes ont-ils donné au courant non islamiste la latitude de se construire et aux forces politiques démocratiques embryonnaires la chance de s’organiser ? Non, c’était eux où le chaos, et les peuples ont répondu : vive le chaos ! Jusqu’à l’an dernier, les Tunisiens, les Égyptiens et les Libyens avaient un problème avec leurs pouvoirs. Depuis leur révolution et les élections, pour ceux qui les ont faites, ils ont un problème avec eux-mêmes. Il faut leur laisser un peu de temps, au bout duquel ils vont devoir démontrer s’ils sont capables de relever le défi de la modernité, ou s’ils se contenteront de remplacer une fausse monnaie par une autre ; de mettre des Abou Yazid («L’homme à l’âne» dont on a parlé dans une précédente contribution) à la place des Aliboron qu’étaient leurs anciens dictateurs. S’ils voient dans les nouveaux charlatans apparus en leur sein des Aladin à la lampe merveilleuse, à ce moment-là, ils mériteront le sort qui leur sera fait. Les peuples qui ont fait leurs révolutions vont devoir prouver qu’ils sont des nations, des sociétés et des Etats dignes de ce nom. Au-delà de la politique et des élections, ce qui est en cause c’est la conscience des peuples, la biologie des nations, les résultats du test de viabilité auquel on est soumis lorsqu’on prétend à ces qualités. Il n’est pas de bon ton de le dire, mais beaucoup de pays issus de la décolonisation sont de faux pays. Un pays, une nation, un Etat, ne s’offrent pas en cadeau ni ne s’improvisent à la va-vite, on les construit et les entretient en permanence. L’Histoire a donné à beaucoup la chance de devenir des sociétés, des économies et des Etats, ils ne l’ont pas tous saisie. Le Mali a été coupé en deux par quelques centaines de combattants en 72 heures. Est-ce normal ? La Libye a eu son indépendance par une résolution de l’ONU en 1949. Kadhafi l’a mise à genoux, a détourné ses richesses, et l’a finalement abandonnée dans l’état tribal où elle était en 1949. Est-ce normal ? Les révolutions arabes sont des cycles à quatre temps : il y a eu, comme on l’a vu dans les précédentes contributions, le temps des révoltes et du réveil magique, puis le temps des revanches et du vote atavique. Nous sommes dans le temps des illusions et de la «solution islamique», mais celui-ci commence à être bousculé par le temps du réalisme et des solutions pragmatiques. Ennahda a confirmé qu’elle ne demanderait pas la réécriture de l’article Un de la Constitution tunisienne, et la commission chargée de la rédaction de la nouvelle Constitution égyptienne vient d’être dissoute par une décision du tribunal administratif du Caire. Dans les deux pays l’islam institutionnel se tient à distance de l’islamisme politique. Quant à la Libye, il faut attendre que retombent les nuages de poussière des chevauchées tribales pour y voir plus clair. Rien n’est encore joué dans ces pays, et toutes les options sont ouvertes, de la meilleure à la pire. L’histoire du monde arabe connaît des bouleversements majeurs, entraînée par des mouvements spontanés qui peuvent aller dans la bonne ou la mauvaise direction. Dans le clair-obscur où on se trouve, il est urgent, il est vital de parler, de crier, d’écrire, pour orienter ceux qui sont dans le noir, qui sont pris dans un mouvement qui peut devenir fou, dans l’espoir de les ramener avec la voix du bon sens sur la voie de l’Histoire. Un mouvement spontané, déclenché de lui-même, peut aller de l’avant ou de l’arrière. Or, il n’y a pas de mouvement en arrière salutaire sauf en sport où, effectivement, on peut reculer pour mieux sauter. S’il y a des élites dans ces pays, c’est maintenant qu’elles doivent jouer pleinement leur rôle, apparaître, s’exprimer, expliquer et s’expliquer. Pas après, quand il sera trop tard, quand la bête aura échappé à tout contrôle, quand elle les aura réduites au silence, écrasées ou contraintes à l’exil. Ainsi que disent les pasteurs au moment de prononcer le sacrement de mariage : «Si quelqu’un à quelque chose à dire, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.» La comparaison n’est pas abusive, il s’agit bel et bien de mariages dont les préparatifs sont en cours sous nos regards. Ils ne sont pas encore scellés, mais les bans ont été publiés. Il est encore possible de poser des questions et même de les annuler : s’agit-il de mariages civils ou religieux, d’amour ou d’intérêt, forcés ou consentis, naturels ou contre-nature, entre des êtres compatibles ou entre l’eau et le feu, qui finiront par un divorce ou dans le sang ? Nous avons vu dans d’autres contributions comment l’islam, venu avec un esprit démocratique qui n’a pas survécu un quart de siècle à l’esprit tribal arabe, n’a connu qu’une suite ininterrompue de despotismes monarchiques ou républicains, et comment, venu avec un esprit favorable à la science, à la créativité intellectuelle et technologique, il n’a connu — après l’extinction des feux au XIIe siècle par un courant intellectuel porteur d’une autre compréhension de la religion — que le fatalisme, le soufisme, le maraboutisme, le wahhabisme, et enfin l’islamisme de la rue et le terrorisme. Les ulémas ont été engendrés par les «sciences religieuses», les soufis par les fatalistes, les marabouts par les soufis, et les islamistes par l’ibntaïmiyisme et le wahhabisme, selon une logique de régression intello-génétique allant dans le sens opposé à l’eugénisme, le mauvais donnant naissance au pire et le fanatique au terroriste. En enfantant, on se transmet soi-même, on lègue son stock génétique. On enfante de ce qu’on est, lumière ou ténèbres. Et quand on élève sa progéniture, on lui inculque les idées que l’on a, dont on a hérité et qu’on a professées sa vie durant. Quand on retourne en arrière, dans le cas de l’islam, on ne rencontre pas tout de suite sur son chemin la lumière philosophique et scientifique d’Ibn Khaldoun ou des Mutazila, on ne risque pas de remonter jusqu’à la lumière morale et politique de Omar Ibn Abdelaziz ou des «califes bien guidés», on est vite stoppé dans son élan par l’Himalaya élevé par le ilm», on tombe rapidement sur la muraille de Chine érigée autour des sources islamiques depuis al-Achâari, il y a douze siècles. On n’atteint pas la source de la lumière, on s’arrête à la source des ténèbres qui, en tenant compte de l’écart du temps, diffuse des ténèbres encore plus ténébreuses. Les feux de bivouac allumés par quelques esprits isolés dans le monde arabo-musulman et en Europe au cours des derniers siècles ne pouvaient éclairer une étendue aussi vaste. On est tombé de Charybde en Scylla comme disent les Grecs qui, eux aussi, après avoir donné au monde la première moisson de la raison et les clés de la pensée scientifique ont disparu dans les remous de l’Histoire sans que nul comprenne pourquoi. Aux dernières nouvelles, ils seraient en faillite au sens juridique du terme et ne survivraient que grâce à la solidarité européenne. Il est question qu’ils vendent quelquesunes de leurs îles pour se remettre à flot. L’Histoire est vraiment cruelle. Que feraient de pauvres diables comme nous qui ne tiennent qu’à un fil, à un mince filet de pétrole en voie d’assèchement ? Alors gardons-nous de rire des autres, Afghans, Somaliens, Tunisiens, Égyptiens, Libyens, Maliens ou Grecs, ne nous croyons pas plus intelligents qu’eux vu nos performances en matière d’économie et de terrorisme, et revenons à nos ânes. Dans l’histoire rapportée plus haut, c’est le bon Djouha qui était mis en scène, non le fourbe. Les spécialistes du personnage affirment qu’il a réellement existé, sans s’entendre sur le siècle et le pays où il aurait vécu. Il s’agirait d’un certain Nasr-Eddine Hodja (Hoca en turc qui, inversé, a donné «coha», d’où Djouha) mais ces mêmes spécialistes hésitent sur le lieu où il serait enterré. Sa tombe se trouverait en Anatolie ou… en Algérie, ce qui expliquerait beaucoup de choses si cette hypothèse s’avérait juste, et que c’est la version «fourbe» de l’homme qui reposerait chez nous. Si elle se confirmait, cela veut dire qu’il y a vécu, sévi, et fait des petits. J’y crois, personnellement, sinon d’où, de quoi, de qui tiendrions-nous cette lourde tendance dans notre comportement à la duperie, la fourberie, le marché noir, la vente de viande d’âne passée pour de la viande d’importation, l’achat de candidature à la députation, chose qui ne s’est vue dans aucun pays et à aucune époque…? Le trabendo qui a essaimé et s’est étendu à la religion et à la politique achètera un jour l’Etat en entier. Ce sera quand ce dernier sera complètement désargenté avec la dernière goutte de pétrole. Il est vraisemblable que nous ayons dans notre patrimoine génétique et culturel à la fois Djouha, son âne et leurs symboliques respectives. A El- Biar où j’habitais à la fin des années 1950, il y avait un arrêt de bus appelé «douzentiti» («Les deux entêtés»). Enfant, j’étais intrigué par cette appellation : qui, que pouvaient être ces «deux entêtés» ? Aujourd’hui, je me demande s’il ne s’agit pas de Djouha et de son âne. Un poète français, Francis Jammes (XIXe siècle), a écrit un véritable hymne à la gloire de l’âne qu’on nous apprenait à l’école avant son arabisation fondamentale : «J’aime l’âne si doux qui marche le long des houx…» Le parti démocrate américain l’a honoré en en faisant son symbole malgré ses défauts : l’entêtement et le braiment. Il partage le premier avec l’homme. Quand on veut, chez nous, signifier à quelqu’un qu’il perd son temps à vouloir faire plier un esprit retors on lui dit : «Tu pousses un âne mort !» L’âne est impassible, inoffensif et adorable tant qu’il n’ouvre pas sa gueule pour braire, ce pourquoi d’ailleurs il a été flétri par le Coran. Cette faiblesse, il la partage aussi avec les hommes politiques du monde entier qui, s’ils ne braient pas, profèrent très souvent des âneries aussi incommodantes que son lamentable «hi-han». J’ai écrit en 1979 un article intitulé «Le Khéchinisme» qui a perdu sa saveur après les coups de ciseaux de M. Naït Mazi, directeur d’ El-Moudjahid.Je peux avouer aujourd’hui que ce «concept» m’a été inspiré par une formule plusieurs fois répétée par feu le président Boumediene qui aimait dire, en tambourinant sur le pupitre : «Ech-châab aldjazairi rassou khechin !» (Nous sommes un peuple à la tête dure !) Le khéchinisme n’était plus psychologique, il devenait physiologique. Ce n’est pas Boumediene qui a inventé la formule, présente de longue date dans notre culture, mais, reprise par le premier des Algériens, elle devenait un oracle. Le khéchinisme ne réside pas dans le fait d’avoir des défauts, tout le monde, tous les peuples en ont. Il naît avec le fait de ne pas reconnaître ses défauts ou ses erreurs quand ils sont évidents, et atteint son apogée quand on en est tout content. Une sentence latine dit : «L’erreur est humaine, mais persister dans l’erreur est diabolique.» Cela revient à dire dans notre cas que c’est d’être diable que l’on est fier puisque «Persaverare diabolium». Je ne comprenais pas à l’époque (années 1970) par quelle mécanique intellectuelle un défaut, être dur de tête, pouvait être transformé en une qualité, et comment on pouvait être fier d’un défaut puisque c’est dans cette catégorie qu’est rangé l’entêtement. Nombreux sont ceux, athées ou croyants, dont c’est encore la religion. Pour eux, c’est l’expression achevée du nationalisme et de la fierté nationale : avoir le crâne plombé et le cerveau bétonné. J’étais pareillement perplexe en apprenant au début de la révolution égyptienne que Moubarak avait répondu par «j’ai un doctorat en entêtement» à son entourage qui le suppliait de faire quelque chose pour calmer le peuple en révolte. Il était à mille lieues de se douter où cet entêtement le mènerait quelques jours plus tard : à un enclos en fer dont il ne sortira plus vivant. Si le Raïs a fini dans un enclos, Kadhafi, le «Roi des rois africains», comme il aimait qu’on l’appelle, est mort, lui, comme «Le lion devenu vieux» de La Fontaine. Selon cette fable, le roi lion était devenu si vieux, si faible, que ses anciens sujets se délectaient à se venger de lui en lui portant qui un coup de dent, qui une griffure, qui une morsure, qui un coup de corne. Quand arriva le tour de l’âne de donner son coup de sabot, le lion s’adressa à lui dans un râle : «Ah ! c’est trop : je voulais bien mourir, mais c’est mourir deux fois que souffrir tes atteintes.» C’est de cette fable qu’est née l’expression «donner le coup de pied de l’âne» pour exprimer l’idée qu’à leur déchéance ce sont leurs anciens serviteurs que les puissants voient accourir en premier pour les achever. Chez nous, on parle de couteaux qui se multiplient à la chute du taureau, et El-Anka a chanté une émouvante qacidalà-dessus. L’expression ne doit pas être confondue avec une autre, le «coup de pied de la mule du Pape», employée dans des locutions telle que «cet homme est comme la mule du Pape qui garde sept ans son coup de pied» qu’a popularisée Alphonse Daudet dans ses Lettres de mon moulin, et par laquelle sont visés les gens à la nature rancunière et vindicative. Notre culture populaire s’est aussi intéressée à la thématique des puissants quand ils se disputent entre eux, et où c’est l’âne qui est encore mis en valeur. Un dicton algérien dit : « Ki yatçakkou labghal, dji fi ras lahmar.» (Lorsque les mulets en viennent aux sabots, c’est l’âne qui encaisse). Ça peut servir pour comprendre ce qui se passe au FLN par exemple. Si au lieu de perdre son temps à écrire les âneries contenues dans son «Livre vert» Kadhafi avait daigné consacrer quelques heures de ses 41 ans de règne à lire les fables dont s’instruisaient les califes au temps d’Ibn Al-Muqaffâa, et les vrais rois au temps de La Fontaine, il n’aurait pas connu la fin qu’il a connue : lynché dans la rue, à la sortie d’un égout, par ceux qu’il traitait de rats. S’il avait lu Le lion et le rat, une fable qu’on aurait dite écrite pour lui par le fabuliste français, il serait encore en vie (quoique «al-âamar» étant «bi yadillah»…) Elle commence par ses mots : «Il faut, autant qu’on peut, obliger tout le monde : on a souvent besoin d’un plus petit que soi», et traite du service rendu par le lion à un minuscule rat dans la peine. Vint un jour où le majestueux lion se fit prendre dans un filet contre lequel ses crocs et ses rugissements ne purent rien, et dont ledit rat vint à bout, lui sauvant la vie. Si le guide libyen avait «obligé» ses compatriotes (leur avoir fait du bien), ils ne se seraient pas soulevés contre lui. Il serait mort « mouazzaz, moukarram» dans son lit, et reposerait dans un mausolée au lieu d’une tombe anonyme dans le désert. La diplomatie algérienne est, depuis un moment déjà, dans la posture de Djouha. Le «droit à l’autodétermination des peuples» était à son zénith à l’époque de la décolonisation, et en odeur de sainteté dans les coulisses de l’ONU. Aujourd’hui, des minorités ethniques, religieuses ou politiques veulent s’en prévaloir pour demander leur autonomie ou leur indépendance vis-à-vis des Etats dans lesquels ils ne veulent plus vivre. Ayant très tôt enfourché ce «principe intangible » qui est le fondement de sa politique dans la question du Sahara occidental, notre diplomatie ne sait plus comment le justifier dans le nouveau contexte mondial sans ressentir de l’embarras ou encourir le mécontentement d’une partie ou d’une autre. La Bosnie croyait pouvoir s’en prévaloir pour obtenir sa reconnaissance par notre pays, elle en fut pour ses frais. Le MNLA qui vient de prendre possession de la moitié du Mali pour y installer un Etat espérait pouvoir exciper de ce principe pour obtenir sa reconnaissance, on lui a opposé une fin de non-recevoir. Si notre diplomatie l’avait fait, c’est tout de suite le président Ferhat Mhenni qui, au nom du Gouvernement provisoire kabyle, se serait élevé contre la politique des deux poids, deux mesures du gouvernement algérien, et exigé l’ouverture de négociations immédiates avec le sien. On ne sait pas à quelle époque a été créé le poste-frontière entre le Maroc et l’Algérie qui porte le drôle de nom de «Zoudj Bghal» (Les deux mulets). Si on cherche l’origine de cette dénomination, on la trouverait probablement dans le trait d’esprit dominant dans la mentalité des deux pays : l’entêtement. On sait que l’expression «notre âne est préférable à votre mulet» est courante dans le Maghreb. Peut-être qu’un sage a dû mettre autrefois d’accord les deux voisins sur la désignation de ce point de passage en les mettant à égalité. Actuellement, la frontière est de nouveau fermée à cause du problème sahraoui que l’intransigeance commune n’a pas permis de résoudre depuis quarante ans. Dans l’affaire, suis-je dans le regret de constater, le Maroc a eu la proie et nous l’ombre, et l’ombre s’est avérée coûteuse pour nous et la proie rentable pour le Maroc. Maâlich, les principes ne payant pas toujours, on se consolera en nous répétant « taghennant, takhassart». Moi aussi j’ai connu l’embarras de Djouha. Quand je ne me manifestais pas, comme si c’était une contrainte judiciaire, on me reprochait d’avoir «disparu» ou de m’être «exilé» ; quand je «réapparais», on se demande pourquoi, dans quel but, et pour qui je me prends ? Pour personne, pour rien, pour un simple point de vue dans la masse des points de vue possibles. Je le ressens aussi à la lecture de certains e-mails parmi les centaines que je reçois de compatriotes du pays ou de la diaspora : quand je critique l’islamisme, ses adversaires sont tout contents ; quand j’écorche ces derniers, ils deviennent tout mécontents ; ce qui est sûr, c’est que je ne ferai pas comme Djouha avec son âne… par «khéchinisme», moi aussi.

Noureddine Boukrouh

noureddineboukrouh@yahoo.fr


Algérie - Pollution et stratégie du chaos. C’est, entre autres, ce que le RCD, dénonce chez le pouvoir et système en place

$
0
0

Conseil National du RCD - La pollution du champ politique dénoncée

Mohcine Belabes

 

Pollution et stratégie du chaos. C’est, entre autres, ce que le conseil national du RCD, réuni vendredi à Alger, a dénoncé chez le pouvoir et système en place qui organisent des élections législatives pendant que le pays vit un désastre social et économique.

Conséquemment, le RCD, qui a fait le choix résolu de s’inscrire en faux du processus électoral en cours, ne pouvait produire autre observation politique que celle qui met à nu les travers nombreux du système et du pouvoir qui l’incarne. «Au désarroi des citoyens menacés par le chômage, la paupérisation, le déficit en logements et l’absence de soins les plus élémentaires — aggravée par une récurrente et criminelle pénurie de molécules (cancers, maladies cardiovasculaires…) —, le système en place s’apprête à rééditer un simulacre d’élections, au demeurant réglées par les quotas répartis par des officines occulte », note la résolution finale du CN du RCD, ajoutant : «A cet effet, les membres du conseil national se sont déclarés outrés par la pollution du champ politique et la stratégie du chaos érigées en principe cardinal de gestion de la société, au vu du marchandage, de l’agitation et du vil mercantilisme qui ont dominé la constitution de l’ensemble des listes.» Le conseil national du RCD atteste, par ailleurs, que «ces élections seront sanctionnées par une abstention massive d’autant qu’elles relèvent d’une administration aussi incompétente que partiale». Soulignant, une fois de plus, les mécanismes devant prévaloir afin de redonner du crédit aux opérations électorales, le conseil national du parti en rappelle deux fondamentaux : l’assainissement du fichier électoral par une commission indépendante et une surveillance internationale massive et de qualité. Ceci outre, évidemment, une volonté réelle de changement. La situation régionale, notamment l’enlisement dans le conflit malien, a été également au menu des préoccupations du conseil national du RCD qui a relevé «les dangers que représente la déstabilisation de toute la zone sahélienne». «La question relative au statut et à la condition sociale des populations touarègues, refoulées par tous les Etats concernés, reste entièrement posée et ne saurait s’accommoder d’une quelconque fébrilité ni manœuvre politicienne. Le pouvoir algérien est appelé, plus que jamais, à se déterminer et à cesser de tergiverser entre ses manipulations de l’islamisme au niveau interne tout en essayant de recomposer, au niveau international, son rôle de sous-traitant au plan sécuritaire dans le Sahel.» Le conseil national du RCD appelle aussi à une mobilisation forte pour la célébration du 20 Avril, 32e anniversaire du printemps amazigh.

Sofiane Aït Iflis

Algérie - Les médecins spécialistes en grève illimitée

$
0
0

Les hôpitaux de nouveau menacés de paralysie.

sante hypertension

 

Les hôpitaux du territoire national risquent la paralysie suite à la grève illimitée des praticiens spécialistes de la santé publique qui débute aujourd'hui.

Cette fois c’est pour de vrai. Après le report de cette grève illimitée décidée dans un premier temps pour le 1er avril, les médecins spécialistes de la santé publique entameront un débrayage illimité à compter d’aujourd’hui, 15 avril, suite à l’appel du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpssp).  Les praticiens spécialistes de la santé publique reviennent à la charge, avec la détermination de faire aboutir leur plate-forme de revendications jusque-là rejetée par la tutelle. Cette dernière qualifie les actions menées ou envisagées par cette corporation d’«illégales», du moment qu’elle «a répondu à toutes les revendications légitimes des médecins spécialistes de la santé», avait expliqué le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès.

Il précisera également que la révision du statut particulier, figurant en tête des revendications des spécialistes de la santé publique, «n’est pas à l’ordre de jour. On ne touche pas aux statuts particuliers». Une réponse qui, en vérité, est loin de dissuader les protestataires de revenir à la charge et de maintenir la pression jusqu’à la satisfaction de leurs doléances socioprofessionnelles. C’est du moins ce qui a été déclaré par le Snpssp qui ne montre aucune intention de jeter l’éponge. Cette action de protestation a été décidée suite à l’échec de plusieurs mouvements de contestation et des grèves cycliques de trois jours, observées durant les mois passés. Le manque d’égard et les menaces de retenues sur salaires brandies par le ministre de la Santé ont conduit les médecins spécialistes à durcir le ton de la protestation par le recours à une grève ouverte. Soulignons également le total désaccord entre les deux parties. Le ministre annonce avoir pris en charge toutes les revendications des protestataires alors que ces derniers avancent que «leurs revendications socioprofessionnelles sont légitimes» et que les actions décidées pour les faire valoir seront menées malgré les menaces et les rétorsions de la tutelle. Il convient de signaler, par ailleurs, que la tentative de conciliation organisée le jeudi 5 avril 2012 entre les deux parties, tutelle et syndicat, s’est soldée par un échec. Pire, le Snpssp estime que pour mieux signifier leur mépris envers les praticiens spécialistes de santé publique, les responsables du secteur ont pour la première fois domicilié cette réunion en dehors du ministère de la Santé, à l’Ecole paramédicale d’Hussein Dey. «L’exécutif s’est néanmoins présenté à cette réunion, mais a posé comme préalable la présence du ministre de la Santé, eu égard à la gravité de cette crise qui perdure», explique le Snpssp dans son communiqué. Et d’ajouter que le préalable ayant été refusé par les représentants du ministère, l’exécutif s’est retiré de la réunion.  Ainsi, la même source estime que le maintien du mot d’ordre de grève ouverte est le seul moyen laissé aux spécialistes de la santé publique pour se faire entendre et recouvrir leurs droits. En termes de revendications, les médecins spécialistes de la santé insistent notamment sur l’amendement du statut particulier qui est au niveau de la Fonction publique depuis mai 2011. Outre la suppression de la discrimination en matière d’imposition entre praticiens spécialistes et hospitalo-universitaires, ils réclament entre autres la révision du régime indemnitaire.

L’intersyndicale des professionnels de la santé exprime sa solidarité 

L’intersyndicale des professionnels de la santé, regroupant les différentes organisations syndicales du secteur et qui se veut  un espace de réflexion et d’échange ouvert à tous les partenaires sociaux relevant du secteur, a tenu exprimer, dans son communiqué, son soutien et sa solidarité aux praticiens spécialistes de la santé publique dans le cadre du conflit qui les oppose au ministère de la Santé et dénonce les mesures répressives prises à leur encontre.  L’intersyndicale appelle les pouvoirs publics à l’ouverture du dialogue et la prise en charge effective des revendications des protestataires.

Yasmine Ayadi

Algérie - Le coup d'envoi de la campagne électorale en prévision des élections législatives du 10 mai sera donné ce matin

$
0
0

Algérie - Campagne électorale: c’est parti !

Elle débute aujourd'hui pour 21 jours

Campagne electorale Algerie

 

Le coup d'envoi de la campagne électorale en prévision des élections législatives du 10 mai sera donné ce matin. Une campagne qui s'étalera jusqu'au 06 mai 2012 et qui verra la participation de pas moins de 44 partis politiques en lice pour cette échéance.

La majorité des formations politiques ont été agréées récemment par le gouvernement et à l’issue des réformes politiques engagées par le président de la République. Pour la course aux 462 sièges de la future assemblée nationale, 2 053 listes de candidature ont été enregistrées comptant 1 842 listes sous l’égide de 44 partis politiques et 211 autres au titre de listes de candidats indépendants. La campagne électorale se déroulera, cette fois-ci, dans un contexte particulier. Particulier par la flambée des prix qui touche presque tous les produits de large consommation, la pomme de terre en premier lieu. Une campagne particulière par le contexte régional et international caractérisé par des soulèvements populaires qui ont pour conséquence le renversement de trois présidents. Désormais et à partir d’aujourd’hui, tous les regards seront braqués sur l’Algérie. Le pays sera attendu au bout du virage, après des élections «réussies» chez nos voisins marocains et tunisiens. L’Algérie doit faire de même, sinon mieux. Pour cette campagne électorale, des moyens logistiques et dispositions réglementaires ont été mis à la disposition des candidats pour défendre et exposer leurs programmes. Supports d’affichage, créneaux de passage radio-télévision, salles et espaces réservés aux meetings seront mis à la disposition des formations politiques pour faire connaître leurs programmes et candidats auprès des électeurs à travers l’ensemble du territoire national. Pour superviser le déroulement de ces élections, deux commissions nationales aux circonscriptions à l’échelle locale ont été créées. Il s’agit de la commission où siègent les représentants des partis ainsi que de celle composée des magistrats. Du côté des entreprises publiques de télévision et de  radio, des moyens humains et matériels ont été réquisitionnés pour la circonstance. Un Centre de presse a été installé au palais des nations à Club des Pins pour enregistrer et diffuser les interventions des représentants des partis politiques ainsi que des candidats indépendants. Il est doté d’un vidéo-bus itinérant «disposant de moyens modernes d’enregistrement de haute définition» outre un «studio moderne» pour enregistrer les interventions des représentants des partis et des indépendants qui seront diffusées par la télévision.

Pas moins de 100 journalistes et techniciens en plus d’une équipe médiatique dans chaque wilaya seront mobilisés par la télévision nationale pour la circonstance. Alors que 25 cellules de montage et 25 centres de diffusion ont été constitués. La radio nationale a également des dispositions similaires pour la campagne des législatives, notamment l’installation de 4 studios numériques au niveau du Centre de presse au palais des nations. De son côté, la Commission nationale de supervision des élections législatives (CNSEL), a ponctué ses préparatifs en prévision de la supervision de la campagne électorale, en organisant à Alger un séminaire ayant réuni les membres de ses

69 sous-commissions et du comité central. La loi électorale a défini les principes régissant la campagne, à savoir l’équité, l’égalité des chances entre candidats, la crédibilité, la probité, la concurrence loyale et le respect des règles de l’ordre public en ce qui a trait à l’action politique. C’est dans ce cadre que la Commission est appelée à veiller au respect par les candidats de l’interdiction d’utiliser les langues étrangères dans les activités politiques, au respect du programme électoral, à l’interdiction de la violation des dispositions d’organisation de meetings et de manifestations publics et à celle concernant le recours à la publicité commerciale dans le respect de l’égalité des chances. Elle veillera également à garantir les droits des candidats à une distribution équitable du droit de parole dans les médias.

Elle est habilitée à ordonner l’arrêt immédiat de tout agissement interdit et le retrait du moyen de promotion, objet de litige ainsi que la saisine du procureur général à chaque fois qu’un comportement implique une qualité pénale. Pour ce qui est des candidatures à ces élections législatives, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales avait annoncé, après l’expiration du délai de dépôt des listes fixée au 26 mars 2012 à minuit, que plus de 2 053 listes de candidature ont été enregistrées dans le cadre des élections législatives du 10 mai 2012, comptant 1 842 listes sous l’égide de 44 partis politiques et 211 autres au titre de listes de candidats indépendants.

500 observateurs internationaux attendus

L’Algérie a fait appel à des observateurs étrangers pour suivre le déroulement du processus électoral et témoigner de la transparence et de la crédibilité du scrutin. Ce scrutin sera suivi par plus de 500 observateurs internationaux, dont 120 observateurs de l’Union européenne (UE), 200 de l’Union africaine (UA), 100 de la Ligue arabe, 10 de l’ONU et 20 de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), en plus des deux délégations des ONG Carter et NDA, qui avaient confirmé l’envoi de leurs observateurs.

Mehdi Ait Mouloud

Algérie - Bouteflika à propos des réformes

$
0
0

«Nous n'avons d'autre choix que de réussir»

Bouteflika 2

 

Le président promet que les réformes politiques vont de pair avec la protection des catégories vulnérables et la préservation des acquis sociaux.

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé hier un message à l'occasion de la célébration de la Journée du savoir. Une année auparavant, il avait prononcé un discours dans lequel il a annoncé une série de réformes politiques.

Il rappelle que l'Algérie s'attelle à l'approfondissement du processus démocratique et s'apprête à célébrer le cinquantenaire de son indépendance. L'heure est au bilan.

Les réformes vont dans le sens d'un approfondissement du processus démocratique déjà engagé, dit-il. Cela ne suffit pas: la démarche ne saurait être évaluée sans prendre en compte les plans de développement et l'amélioration des conditions socio-économiques du peuple et de la Réconciliation nationale. C'est dans une société apaisée, réconciliée avec son histoire que le développement et la démocratie «trouvent leur véritable signification». C'est même «l'enjeu des élections prochaines, c'est là le sens des réformes engagées», explique le Président.

Les échéances politiques majeures interviennent dans un climat de défis internes et externes très sensibles et l'Algérie n'a jamais été en marge de l'histoire, affirme-t-il.

L'Algérie ne pourrait se résigner à manquer le train des mutations que connaît le monde dans la pratique démocratique. La mondialisation impose de parachever les réformes et faire aboutir les prochaines échéances politiques considérées comme une phase cruciale et un pari décisif «qu'il nous incombe de gagner car nous n'avons d'autre choix que de réussir», assure le Président.

Les vents furieux de la mondialisation souffleront et ceux qui ne prendront pas les devants par la réforme pourraient se retrouver devant un changement, a-t-il averti. Les épreuves de la tragédie nationale, le peuple les a subis seul, sans l'aide de quiconque et la jeunesse a répondu favorablement pour concrétiser le miracle de la concorde et de la réconciliation, selon lui.

Après cette conviction, il rappelle que l'Etat tire sa légitimité de la volonté du peuple à travers les représentants qu'il élit en toute liberté, pour assurer la gestion des affaires du pays, du maire jusqu'au président de la République.

Il explique que l'élection est la meilleure voie pour la consécration de la légitimité constitutionnelle et le garant qui permet de protéger la démocratie de tout dépassement ou dérive. Un appel est lancé aux citoyens car l'élection constitue l'indicateur de la citoyenneté et du civisme et un droit et un devoir constitutionnel qu'on ne saurait sous-estimer ou négliger.

Les assemblées élues rassemblent, selon lui, différents courants intellectuels et politiques et réunissent une composante humaine diversifiée et de qualité.

Il veut que ces assemblées soient dignes de confiance et représentatives de la volonté de tout le peuple avec ses différentes tendances, avec sa majorité et sa minorité, ses grands partis et ses petits partis. Tout cela «démontre l'importance de la participation massive au scrutin du 10 mai prochain» et la réussite des législatives à l'issue desquelles une haute instance de législation et de contrôle figurera parmi les grandes institutions de la République. L'Etat a donné toutes les garanties pour des élections libres et transparentes.

«Il appartient, donc, aux partis politiques, aux citoyennes et citoyens d'assumer leur rôle et de prendre leur responsabilité», rappelle-t-il. Le discours est aussi l'occasion d'évoquer implicitement le défunt Ben Bella «et de rendre hommage à ceux qui ont assuré la rentrée universitaire et scolaire de l'année 1962».

Le président admet que les appréciations des institutions internationales sont parfois contestées mais elles amènent «à revoir notre système éducatif pour l'élever au niveau souhaité».

A l'adresse du ministre de la Poste et des Technologues de l'information et de la communication, il précise que le défi est celui de réduire d'urgence les fractures de la connaissance.

Le Président s'attelle par contre à mettre en exergue ce qui marche bien en évoquent les travaux gigantesques dans l'hydraulique, les travaux publics et l'autoroute Est-Ouest. Le bilan de Bouteflika ne s'arrête pas à une année et rappelle l'effort de toute une décennie dans le développement économique et social.

A propos de la grogne sociale, le Président dit que l'Etat a amélioré les conditions d'exercice des activités pédagogiques et scientifiques. Avec les zaouïas et mosquées, le corps enseignant est appelé à veiller au respect des valeurs de la nation. Il rappelle d'autres convictions puisque le peuple a appris qu'aucune partie étrangère ne lui apportera la démocratie.

Il affirme que «ce qui se passe sous couvert de démocratie et de respect des droits de l'homme reste sujet à débats».

La démocratie ne s'octroie pas comme une usine clés en main, ajoute-t-il.

Algérie - Extension du métro vers l'est d'Alger

$
0
0

Le métro passera sous l'oued El Harrach

Extension du metro vers Alger Est

 

Ce tronçon sera équipé d'ascenseurs pour les handicapés.

L'extension du métro d'Alger avance bien. «La partie du génie civil des travaux de réalisation de la première ligne du métro d'Alger, qui reliera Haï El Badr à El Harrach, est achevée», a annoncé vendredi dernier le ministre des Transports, Amar Tou lors d'une visite d'inspection du projet. Toutefois, le ministre a précisé que son exploitation commerciale n'est pas prévue avant fin 2014. Cette extension, qui s'étire sur 4 kilomètres, compte quatre stations implantées dans les communes de Bachdjarah et El Harrach passant sous l'oued éponyme, à une grande profondeur.

Ces stations, de normes internationales comme le sont celles déjà existantes sur la première ligne, seront équipées d'ascenseurs pour handicapés. Cette nouveauté n'existe pas dans les stations de la première ligne en service.

«Nous avons tiré profit de l'expérience de la première ligne dans la réalisation de cette extension. Les stations sont plus vastes et plus conformes aux normes concernant le service pour handicapés», a expliqué Tou. Conçues selon un modèle architectural harmonieux, les stations de Bachdjarah I et Bachdjarah II, seront dotées d'espaces destinés aux activités commerciales, alors que la troisième station sera directement reliée à la gare ferroviaire d'El Harrach laquelle s'ouvre sur toutes les directions du pays. Selon le directeur général de l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA), Hadbi Aomar, la réalisation de cette extension, qui a duré 33 mois, a été entravée par des difficultés liées à l'accès au foncier et à la gestion des réseaux utilitaires (eau, gaz, électricité, assainissement...) dont la vétusté avait imposé un surcroît de travail. La ligne Haï El Badr-El Harrach entrera en service fin 2014, «au plus tôt», a averti le directeur de l'EMA. «Nous avons lancé un appel d'offres pour l'équipement de cette ligne en août 2011 et le marché sera attribué très prochainement à un équipementier qui dispose d'un délai de 24 mois pour réaliser ces installations,» a précisé M.Hadbi. La première ligne du métro d'Alger, reliant la Grande-Poste à Haï El Badr sur plus de 9,5 km, mise en service en novembre dernier, dessert dix stations se trouvant dans les communes de Bachdjarah, El Magharia, Hussein Dey, Sidi M'hamed et Alger-Centre. Par ailleurs, précise encore Hadbi, les travaux de réalisation de l'extension, reliant la Grande-Poste à la place des Martyrs (1,69 km), avancent à un rythme «correct», et avaient déjà atteint 30% à la fin de l'année 2011.

D'autre part, les travaux relatifs au tronçon reliant Haï El Badr à Aïn Naâdja, 3,6 km équipés de 3 stations, avaient été lancés depuis 10 mois. M.Tou avait indiqué en mars dernier que la réalisation des études préliminaires relatives aux extensions El-Harrach-Bab Ezzouar, Aïn Naâdja-Baraki, dont l'avis d'appel d'offres a été lancé en novembre 2011, commencera «très prochainement». L'EMA a lancé en février un avis d'appel d'offres national et international restreint pour la réalisation des études préliminaires relatives aux extensions reliant Chevalley à Dély Ibrahim - Chéraga - Ouled Fayet - El Achour et Draria.

Les extensions programmées pour le métro d'Alger en vue d'atteindre un réseau de 40 km allant de Dar El Beïda à Draria à l'horizon 2020, permettront de couvrir les régions du sud d'Alger, alors que le tramway d'Alger reliant Draria et Les Fusillés couvrira les régions Nord, ce qui permettra de renforcer les moyens de transport urbains de la capitale dans sa totalité.

Viewing all 3854 articles
Browse latest View live